Série Mystères Enid Blyton
The Barney Mystery Series

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Illustrations  : Jeanne Hives 1964

Cette retraduction intégrale du livre d'Enid Blyton "The Rockingdown Mystery", paru en France sous le titre "Le mystère du vieux manoir", est destinée uniquement à une analyse comparative avec le texte original d'Enid Blyton, dans le seul but de satisfaire la curiosité des fans de la grande romancière anglaise, et de mieux comprendre son style , et la personnalité de ses personnages. Ces pages seront immédiatement retirées à la demande des ayants droit.

 

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Jean-Marie Simonis, qui considère (lui aussi) que  "Barney Mystery Serie" est l'une des plus passionnantes  séries écrite par Enid Blyton, a eu la chance de lire en anglais le texte original de " Rockingdown Mystery", en France, "le mystère du vieux manoir".
Jean-Marie constate  : " Le début est significativement différent, les 15 premières pages ont pratiquement été ignorées en français - ou plutôt, sont très  résumées dans le Chap I qui est en fait le chap. III en anglais". 
"La v.o. "transpire" la tendresse qu'éprouve la gouvernante envers les deux enfants, le bon caractère de Roger et le moins bon de Nelly !"



Commentaires

 

Si la trame du scénario ne change pas dans les grandes lignes, tous les petits dialogues pleins d'humour avec la gouvernante, et  entre les enfants, n'ont pas été transcrits dans la version française. Or ces passages sont pleins de verve, amusants, les dialogues sont percutants, et ils apportent beaucoup à la connaissance du caractère des personnages. 
La Nelly de la v.o. est plus chipie que la Nelly française... Roger se moque  plus de sa soeur.  Toufou est encore plus exubérant. Les blagues de Crac sont décrites dans les détails, pour notre plus grand plaisir.
La maison de Mademoiselle Dupoivre est décrite avec soin comme une maison vieillotte, compliquée, pleine de ra coins, ... Ce qui ne ressort pas du tout dans la v.o.
Les malheurs de la famille du "vieux manoir" nous sont  racontés avec beaucoup d'attention... On comprend mieux la tristesse et la misère des lieux...

Dans les deux premières pages de la version française, on s'aperçoit que l'on a "sauté" l'équivalent des deux ou trois premiers chapitres de l'édition originale.

Nous pensons que le texte français devait respecter un "formatage" précis, un nombre de pages correspondant aux impératifs de la collection. Ainsi, plus le texte anglais original était abondant, plus on devait faire des coupes dans ce qui semblait superflu.
Malheureusement, ces passages se montrent très intéressants et nullement superflus. 
Les passages supprimés entraînent des modifications dans le texte conservé... 

Cela ne nous a pas empêché d'aimer ces belles histoires, mais comme nous aurions préféré lire un texte intégral !

Un dernier mot concernant la traduction de Jean-Marie : Elle est superbe, et on voit qu'il connaît très bien les livres et les personnages dont il parle, ce qui est indispensable pour trouver le ton "Blyton". Il y réussit avec talent.

Serge

 


Introduction
par
 Jean-Marie

 

Mon enfance a été marquée par les aventures du Club des Cinq, dans un premier temps, et ensuite par la série Mystère éditée dans la Nouvelle Bibliothèque Rose.
A la fin des années soixante, je me souviens avoir attrapé au hasard un livre appartenant à l’une de mes sœurs. Il s’intitulait « Le Club des Cinq en vacances ». Je l’ai dévoré, puis ai fouillé la bibliothèque de mes sœurs pour en dénicher trois autres : « Le Club des Cinq et les Papillons », « Le Club des Cinq et les Saltimbanques » et « Le Club des Cinq aux Sports d’Hiver ». J’ai également dévoré ces livres. J’ai tenu à acquérir les autres titres de la série : mes parents m’en offraient quatre ou cinq à Saint-Nicolas (l’équivalent belge ou hollandais du Père Noël), d’autres pour mon anniversaire, etc….Découvrir la jaquette, me plonger dans l’atmosphère blytonien étaient toujours de grands moments de plaisir : c’étaient mes cadeaux préférés. La découverte des Mystère fut aussi une joie véritable : Enid Blyton n’avait donc pas écrit que le Cd5 ! Et je repartais à l’aventure en compagnie de Sylvain et Toufou (Barney’s), puis de Riquet à la Houppe, Jacques et Kiki (Adventure) ; j’avoue avoir été un peu refroidi par la série Galliano, mais j’ai continué à acheter passionnément ces sources de rêves et d’aventures…Ah comme j’aurais voulu vivre sur l’Île Verte !
J’ai lu, relu et relu encore ces merveilleuses aventures. L’adolescence venant, je ne me suis pas lassé, et, au risque de paraître ridicule, je continuais à relire plus ou moins régulièrement ces aventures. Peut-être par une nostalgie déjà naissante sur l’enfance qui s’en allait…. Aujourd’hui encore, je conserve cette nostalgie pour ces livres qui paraissent quelque peu désuets aux autres, mais quelle joie, quel bonheur d’ouvrir un Club des Cinq, de fermer les yeux et de sentir l’odeur de ces vieilles pages, de rouvrir les yeux et feuilleter ces pages et retrouver ces délicieuses illustrations de Simone Baudouin ou de Jeanne Hives !
Dans ma jeunesse, jamais je n’ai imaginé que ces aventures avaient initialement été écrites dans une autre langue : on parlait de Paris, de Lyon, des Alpes ; j’avoue avoir passé des heures à chercher naïvement Kernach sur des cartes géographiques détaillées de France.
J’ai ensuite appris qu’Enid Blyton était anglaise et que le Club des Cinq s’appelait The Famous Five, dont les héros étaient Julian, Dick, George, Anne et Timothy.
Bien des années plus tard, cette révélation m’est revenue à l’esprit. Je me suis dit qu’il serait intéressant de lire une aventure du Club des Cinq en anglais et de comparer l’original à la version que je connaissais tellement bien….Une nouvelle aventure commençait, avec bien des découvertes ! Une nouvelle révélation fut de découvrir que l’ordre chronologique était très différent de celui que je connaissais par cœur ! Je décidai de respecter l’auteur et lus « Five On a Treasure Island » dans une très jolie réédition reprenant les illustrations originales : ce fut un merveilleux exercice. J’ai couché sur papier toutes les petites ou moyennes anomalies telles que je les appelle.
Grâce à Internet, j’ai découvert que d’autres rêveurs n’avaient pas oublié ma série-culte. Parmi eux, un certain Serge Sohier, qui avait créé un site très intéressant ; j’ai pris un jour contact avec lui pour obtenir un renseignement ; peu de temps après je lui mentionné la petite étude que j’avais entreprise. J’ai envoyé à Serge, positivement intéressé, ma première analyse ; il l’a gentiment publiée sur son site : quelle fierté pour moi ! Serge a eu l’heureuse idée de me mettre en contact avec Srikrishnan Srinivasan, un Indien multilingue qui avait effectué une analyse fouillée de « Five go adventuring again » par rapport au « Club des Cinq ». Nous avons rapidement sympathisé : n’avions nous pas cette même passion ? Nous étions peut-être les seuls (fous) au monde à avoir consacré tout ce temps à étudier les traductions françaises des textes d’Enid Blyton ! Pris par cette nouvelle passion et ravi de l’intérêt croissant manifesté par mes deux webfriends, j’ai continué – et continue - à lire et analyser les versions originales du Club des Cinq, mais aussi des Mystères. Les différences sont parfois édifiantes, non pas quant au scénario, mais quant au nombre de détails tellement délicieux, trop souvent ignorées en français, probablement par des impératifs d’éditeur.
A titre d’exemple, « Island of Adventure » est deux fois plus volumineux que « Le Mystère de l’Île aux Mouettes » ; il en va presque de même pour « The Rockingdown Mystery » par rapport au « Mystère du Vieux Manoir ».
Mes études comparatives se trouvent sur le site de Serge. Mon travail actuel est la retraduction complète de « The Rockingdown Mystery » (en tout cas son début, où l’on découvre quantité de détails ignorés lors de la traduction classique).
Ces lectures en v.o. sont un réel plaisir : je découvre presque de nouvelles aventures. Fans francophones, ceci est pour vous !

  Un tout grand merci à Serge et Sri pour leur amitié, leurs encouragements, commentaires, corrections et … relais informatique.

 

 

Jean-Marie


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