L'eau
des
collines.
Jean de Florette.* Manon des sources.
Fontes, Amicos,,Uxorem, Delixit.
(Il aima les sources, ses amis, et sa femme.)
Pour Manon des Sources, Pagnol
est revenu sur les lieux mêmes où il avait commencé - avec Jofroi - son oeuvre
cinématographique provençale. Le succès fantastique de ses livres, La Gloire de mon
Père, Le Château de ma Mère publiés plus tard, en 1958, a rendu familiers les vallons,
les rochers, les sentiers, les abrupts autour de La Treille : Saint-Esprit, Taoumé, Passe-Temps, mais c'est dans Manon des
Sources qu'on entend ces noms pour la première fois. Et on peut se demander si ce n'est pas en tournant Manon que Marcel Pagnol
a revécu soudain les vacances enchantées de son enfance, qu'il a retrouvé au détour
d'un vallon le petit garçon qu'il était un demi-siècle plus tôt, courant les garrigues
avec Lili, le petit Paul puis avec Yves Bourdé. N'est-ce pas ce jour-là qu'il a
décidé d'écrire ses souvenirs ? Ce qui est sûr, c'est que le succès de ses livres, et
son expérience réussie du métier « d'écrivain en prose » , lui fera opter définitivement pour ce moyen d'expression. Inversant le processus ordinaire, du film Manon des Sources, il tirera les deux livres de L'Eau des Collines: Jean de Florette et Manon des Sources. |
UGOLIN, RELLYS
ANGLADE, Ed. DELMONT.