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Le voleur de Noël

Cette courte histoire du Club des cinq est l'oeuvre d' Annie Mai, 
11 ans.

 

 

Annie et Claude attendaient François et Mick, (son vrai nom était Michel), sur le seuil  de la villa des Mouettes. Elles avaient de gros manteaux, car il faisait froid.
"Dagobert, reste tranquille," ordonna Claude.
Dagobert était le chien de Claude.
"J'espère que François et Mick vont bientôt arriver. J'ai hâte de leur raconter ce que nous avons trouvé en aidant tes parents à ranger le bureau de ton père, dit Annie.
- Ouf, ouf, ouf, dit Dagobert.
- Ils arrivent. Dag ne se trompe jamais," dit Claude."
En effet, François et Mick, les frères d'Annie, arrivaient.
Après des sauts de joie, ils allèrent dire bonjour à leur oncle et leur tante, et montèrent défaire leurs valises. 

*


Ensuite, Claude et Annie montrèrent à François et Mick une carte de la villa des Mouettes.
"Wow! Quelle belle carte!, dit Mick.
- Je n'ai jamais vu cette pièce, dit François en montrant un endroit très petit qui contenait une sorte de coffre mal dessiné.
- Moi non plus, je ne la connais pas, dit Claude. Si nous allions à sa recherche ?
- Bonne idée, s'écrièrent les trois autres.
- Commençons par la cuisine, dit Annie. La mystérieuse pièce semble être de ce côté là . La porte devrait donc être tout près.
- C'est vrai, Annie a raison," déclara François."

Les quatre enfants, suivis de Dagobert, entrèrent dans la cuisine. Ils commencèrent à cogner sur les murs pour essayer de voir (ou plutôt deviner) où commençait l'étrange pièce cachée. 
Après un quart d'heure sans trouver ce qu'ils cherchaient, Annie commençait à ne plus trouver cela amusant comme au début.

"Je commence à trouver ça ennuyant, moi aussi, déclara Mick.
- Il reste une partie que nous n'avons pas explorée, dit Claude. Juste dans le coin, là-bas. Essayons.
- Oui, il faut toujours essayer," acquiesça François.
Alors, les cinq, (car Dagobert essayait de se rendre utile même s'il ne comprenait pas ce que sa maîtresse faisait) allèrent sonder le coin désigné par Claude.
"Hourra! c'est là, s'écria François.
- Bravo !!!, hurla Claude. Nous continuerons demain."

*



Pendant que les enfants goûtaient, un antiquaire, vint pour s'entretenir avec M. Dorsel. François avait laissé le plan secret dans le salon, sur une table. 
Justement, M. Dorsel et son invité, M. Hirahy, étaient entrés dans la pièce pour discuter.
Tout en parlant avec M. Dorsel, M. Hirahy avait aperçu le plan secret des enfants. Discrètement, il essaya de s'en emparer. Le père de Claude, trop absorbé par son discours ne s'en aperçut pas. Puis, un peu plus tard, il y parvint tandis que le père de Claude lui disait au revoir ...

" Gggrrrrr, ggggrrrrrr. Ouaf, ouaf ouaf, fit Dagobert, mécontent.

- Claude, dit à Dagobert d'arrêter de grogner. Il m'énerve, s'écria M. Dorsel, perdant son calme.
- Assis Dag, assis. Tais-toi, sois gentil, dit Claude, s'adressant à son chien."
Il faut dire que le père de Claude détestait entendre les chiens aboyer. Cela l'énervait au plus haut point. Surtout quand il travaillait dans son bureau.
Finalement, Dag se calma. L'invité de l'oncle Henri partit, avec... le plan secret!!! 
Bien sûr, personne ne le savait sauf ... Dagobert. Oui. Le brave chien s'était aperçu que l'étranger partait avec quelque chose qui ne lui appartenait pas.
Mais Dagobert fut envoyé dans sa niche malgré les supplications de Claude et de ses cousins.

Pendant la nuit, très tard, on entendit Dagobert aboyer. L'oncle Henri se mit en colère pour de bon et envoya Claude calmer son chien. 
" Papa, quand Dag aboie, c'est parce que quelque chose ne va pas, dit Claude, essayant de convaincre son père.
Il refusa d'écouter sa fille.
- Ah, non. Tu vas aller dire à Dagobert de se taire et de ne plus aboyer juste à cause d'un chat ou d'un rat. Il fait du bruit pour un rien, s'impatienta l'oncle Henri."

*


Un peu plus tard, quand tout le monde fut calmé et de retour dans son petit lit douillet, on entendit de petits sons légers.
Toc, Toc, Toc, Toc, Toc, Toc, Toc, Toc, Toc, Toc, Toc...
Mais les sons étaient si menus que personne ne les entendit. Dagobert était à l'autre bout du jardin. Comment aurait-il pu entendre des sons pareils ? Bien sûr, il sentait une présence étrangère. Mais il n'osait plus aboyer, le pauvre.


Comme Maria, la cuisinière, était chez sa soeur malade, la mère de Claude, tante Cécile pour François, Michel et Annie, dût faire le déjeuner. Descendue très tôt, elle fût la première à voir le drame qui s'était produit pendant la nuit.
" Aaaahhhhh!!!! Henri, Henri descends vite. Tu dois absolument venir, s'écria tante Cécile."
Alerté par les cris de leur tante, les garçons descendirent en compagnie de leur oncle. Les filles descendirent plus calmement.
En bas, tout était à l'envers. Enfin... c'était un vrai capharnaüm. Tout le monde courait partout pour voir s'il manquait quelque chose. 
François était le premier à avoir pensé à la carte. Elle avait disparu! À part cela, rien d'autre ne semblait avoir été dérobé.

Les enfants étaient assez déconcertés. Claude prit alors une décision, en tant que chef du fameux "Club des Cinq".
" Continuons à chercher notre passage.. ou plutôt notre salle secrète," déclara-t-elle.
À la fin de la journée, Annie réussit à trouver l'entrée. En fait, cela était un pur hasard. Elle était fatiguée et s'était assise à terre pour se reposer. Elle sentit quelque chose de bizarre dans son dos. Elle se retourna et vit une petite tige métallique mince et qui semblait fragile. Elle la tira vers elle et... Hop! Une porte bizarre s'ouvrit...

Les enfants purent trouver le trésor et l'apporter à M. Dorsel. Ce dernier était fort content.
Maintenant, il ne restait plus qu'un seul mystère à éclaircir. Qui était le mystérieux voleur et que voulait-il?

*



Dagobert put rentrer dormir avec Claude. Les enfants avaient un plan pour capturer le mystérieux voleur.
Tard dans la nuit, Claude descendit en bas avec son chien pour surprendre le voleur la main dans le sac. Et elle y réussit. Voici comment. 

Une fois le voleur entré, Claude le laissa se promener un peu dans la maison puis elle lâcha le collier de son chien. Ce dernier terrassa le voleur, tandis que la fillette allait téléphoner à la police. 
Bien sûr, les adultes ne savaient encore rien. 
Aussi, quand Dag avait commencé à aboyer, Oncle Henri s'était précipité dans les escaliers, furieux. Mais quand il découvrit la cause de se vacarme, il se calma.

Le lendemain, tout était rentré dans l'ordre et le coupable était en prison. Comme certains d'entre-vous le savent déjà, sûrement, le coupable était M. Hirahy. 

Les enfants passèrent un joyeux Noël et reçurent beaucoup de 
cadeaux.



Annie Mai, 
11 ans

 

 

 

 

 


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