Five
go to Billycock Hill Le
Club des Cinq et les papillons
Livres de référence Version
originale : édition Hodder Children's Books / 1997 illustrations Eileen
Soper (non colorisées) ISBN 0-340-68121-7 Version
française : librairie Hachette, 1962 - Collection Nouvelle Bibliothèque
Rose (n° 96) illustrations Jeanne Hives Couverture
: quatre jolis papillons sur fond rose ; les silhouettes des cinq en
arrière-plan, chassant ces ravissants insectes Traduction
des nouveaux personnages et lieux Philippe
Thomas est Toby Thomas Le
porcelet Dudule est Curly (« Bouclé », allusion à sa queue
en tire-bouchon) Le
chien Clairon est Binky Jeannot
est Benny M.
Grégoire est Mr Gringle M.
Rousseau est Mr (Peter) Brent La
servante Jeanne est Mrs Janes Le
cousin Roland est Jeff(rey) Le
lieutenant Jean Dufrêne est Ray Wells La
mère de Philippe, Lucie, est Sarah Le
gros Marcel Caron est Will Janes Le
Mont-Perdu est Billycock Hill (littéralement le « Mont-Chapeau-melon »
) Le
village où les enfants s’arrêtent pour déguster une glace, anonyme en
v.f., est Tennick Les
grottes d’Enfer sont simplement Billycock Caves (Les grottes du
Mont-Perdu) Différences
significatives Il
n’y a pas de différences fondamentales ; il m’a fallu à nouveau
rechercher dans les moindres détails…. 1)
Chapitre VI Descrpition
de Jeanne, la vieille servante de la ferme des papillons v.o.,
page 50 «
(Toby) ‘She’s quite harmless’,
he said to Anne. ‘Our cook knows her because she often comes to us for
eggs and milk. She’s got no teeth at all, so she mutters and mumbles and
that makes her seem more like a witch than ever.’
» =>
« (Philippe) ‘Elle n’est pas bien méchante’, dit-il à Annie.
‘Notre cuisinière la connaît bien parce qu’elle vient souvent chez
nous pour des œufs ou du lait. Elle n’a plus une seule dent, aussi
marmonne-t-elle et bougonne-t-elle sans arrêt, ce qui lui fait encore
plus ressembler à une vieille sorcière.’ » v.f.,
page 52 «
(Philippe) ‘Elle est désagréable,
mais elle n’est pas méchante’, dit-il. ‘Mes parents la connaissent,
car elle vient nous acheter du lait et des œufs.’ » Aucune
allusion en v.f. aux problèmes dentaires de la vieille Jeanne. A
noter également dans ce chapitre que les lecteurs anglais ont droit à
une description beaucoup plus étendue des différents papillons et de
leurs spécificités que les jeunes lecteurs francophones. 2)
Chapitre IX Le
numéro de l’avion de Roland v.o., page 73 «
(Jeff) ‘I’ll tell you the number
of my plane – it’s painted underneath it, of course, so you’ll know
it’s me if you see it circling over the hill. But I shan’t do any
stunts, I am afraid…’ » =>
« (Roland) ‘Je vous donnerai le numéro de mon avion – il est peint
sous la carlingue, bien sûr, aussi vous saurez que c’est moi si vous le
voyez survoler la colline. Mais ne comptez pas sur moi pour faire des
acrobaties…’ » v.f.,
page 76 «
(Roland) ‘Mon avion porte le numéro
5790. Il est peint sous la carlingue. Ainsi, quand vous verrez un avion
survoler la colline, vous saurez s’il s’agit bien de moi. Mais ne vous
attendez pas à me voir faire des loopings…’ » La
v.f. répare ici une inconsistance de la v.f. : en fait Roland ne
donne pas son numéro en anglais !!! 3)
Chapitre IX Les
facéties de Philippe pendant le goûter v.o.,
pages 73-4 « Tea
was a merry meal, with Toby playing the fool, putting a spoonful of sifted
sugar on the side of Anne’s plate to eat with her crisp radishes instead
of salt, and offering the salt to George to eat with her strawberries.
Both girls were listening so intently to cousin Jeff that they didn’t
even notice what Toby had done, and he almost fell off his chair with
laughing when he saw her faces. » => « Le goûter fut très
amusant, avec un facétieux Philippe, qui saupoudra de sucre fin
l’assiette de radis croquants d’Annie, puis qui présenta du sel à
Claude pour accompagner ses fraises. Les deux filles étaient tellement
absorbées par la conversation de Roland qu’elles ne se rendirent compte
de rien. Philippe faillit mourir de rire quand il vit leur tête. » Aucune
allusion de ces farces en v.f. 4)
Chapitre X Le
programme musical à la radio v.o.,
page 86 «
Yes – it was going to be the Pastoral Symphony now. » =>
« Oui – la Symphonie Pastorale allait bientôt commencer. » v.f.,
page 88 « …les
premières mesures de la Symphonie inachevée vinrent charmer leurs
oreilles. » Pour
l’anecdote, sans la traductrice n’appréciait pas la Symphonie
Pastorale 5)
Chapitre X L’immatriculation
de l’avion v.o.,
page 86 « The
four children could plainly see the number painted underneath. ‘5-6-9’, began Julian, and Dick gave a shout. ‘It’s Jeff’s plane!
It is – That’s his number !...’
» =>
« Les quatre enfants pouvaient lire sans problème l’immatriculation
de l’avion. ‘5-6-9’, commença François, et Mick poussa un cri.
‘C’est l’avion de Roland ! C’est bien lui – c’est son numéro !... » v.f.,
page 89 « Les
enfants eurent juste le temps d’apercevoir le numéro de l’appareil :
‘Cinq…sept…’, commença François. Mick l’interrompit.
‘C’est bien l’avion de Roland Thomas. J’ai reconnu son numéro….’ » Le
lecteur ne peut faire le lien lui-même en v.o., puisque Roland Thomas
n’a pas donné clairement le numéro de son appareil aux enfants ;
remarquons également que ce numéro est différent selon les deux
versions. 6)
Chapitre XIII Les
enfants accompagnent les gendarmes à la ferme des Papillons v.o.,
page 111 « ‘I
see,’ said the policeman, and the second one shut his notebook.
‘Thanks very much. I think we’ll just go and pay a call on these –
er – what do you call them – butterfly men? Where do they hang out?’
The children offered to guide them on their way…. » =>
« ‘Je vois,’ conclut le gendarme, tandis que son collègue
refermait son calepin. ‘Merci beaucoup. Je pense que nous devrions aller
interroger ces – heu – comment les appelez-vous encore –
hommes-papillons ? Où habitent-ils ?’ Les enfants proposèrent
de leur montrer le chemin…. » v.f.,
page 113 « Le
second gendarme referma son carnet et se prépara à partir.
‘Permettez-nous de vous accompagner,’ demanda Mick, curieux comme
toujours. ‘Non, c’est impossible,’ répondit fermement le premier
gendarme. » Les
enfants accompagnent les policiers en v.o. alors qu’ils sont refoulés
en v.f.
7)
Chapitre XV Les
enfants tuent le temps avant de passer à l’action v.f.,
page 128 « Un
peu plus tard, ils firent une partie de cartes pour passer le temps. » Pas
de partie de cartes en v.o., où les enfants ne font que regarder le jour
se coucher, puis, discutent. 8)
Chapitre XVII L’état
de la vieille Jeanne v.o.,
page 144 «
Mrs Jane turned to her (Anne) and
Anne was shocked to see that her right eye was black and bruised. » =>
« La vieille Jeanne se tourna vers elle (Annie) et Annie fut émue de
voir qu’elle avait l’œil droit au beurre noir. » v.f.,
pages 147 « …elle
(Annie) remarqua que la pauvre femme avait un visage décomposé, plus égaré
que jamais. » La
v.o. est plus explicite : la pauvre a été tabassée par son fils ! 9)
Chapitre XIX L’heure
à laquelle les enfants finissent leurs tâches v.o.,
page 160 «
There came the sound of a car at
about a quarter to one. ‘That must be Mrs Thomas coming back from her
shopping,’ said George. ‘Quick, let’s finish this bed before she
sees us – we’ve only about ten minutes’ more work’. » =>
« On entendit un bruit de voiture vers une heure moins le quart. ‘Ce
doit être Mme Thomas qui rentre de ses couses,’ dit Claude. ‘Vite,
finissons ce parterre avant qu’elle ne nous voie – on en a encore pour
seulement dix minutes de travail’. » v.f.,
pages 162-163 « Vers
onze heures et demie,…. Ils entendirent un car qui s’arrêtait à
quelque distance de la ferme. ‘Mme Thomas va arriver’ dit Claude. ‘Dépêchons-nous
de ramasser les herbes arrachées qui traînent encore par-là. Nous
n’avons plus que queslques minutes’. » Les
enfants travaillent plus longtemps en v.o. qu’en v.f.. Notons également
que Mme Thomas a sa propre voiture en v.o., tandis qu’elle prend
l’autocar en v.f.. 10)
Chapitre XXI La
fin de l’histoire : pensée compatissante à l’égard de la
vieille Jeanne v.f.,
page 188 « Philippe,
songeur, dit tout à coup : ‘Je ne peux pas m’empêcher de penser
à la pauvre vieille Jeanne, qui pleure peut-être encore, toute
seule….Personne ne se soucie d’elle….’ ‘Pourquoi n’irais-tu
pas la voir de temps à autre ?’ suggéra Mme Thomas,
compatissante. ‘Si tu le veux, je te mets de côté pour elle cette
grosse part de tarte aux fraises. Tu la lui porteras dans la soirée.’ » C’est très gentil, mais cette compassion n’existe pas en v.o... Remarque
générale sur cette traduction Nous
avons une fidèle traduction sur le fond, mais comme souvent de nombreux détails
« gastronomiques » sont éliminés. Notons que les dialogues
sont assez souvent « re-distribués » (Ce que dit l’un en
v.o. est déclaré par un autre en v.f.).
Titres des chapitres en français
La
lecture des deux versions, la
comparaison, et les commentaires sont dus à Jean-Marie Simonis, un
fan Belge.
|