LE CLUB DES CINQ
Five
get into trouble Le
Club des Cinq en péril
Livres
de référence Version
originale : édition Hodder Children's Books / 1997 illustrations
Eileen Soper (non colorisées) ISBN 0-340-68113-6 Version
française : librairie Hachette, 1962 - Collection Nouvelle Bibliothèque
Rose (n° 301) illustrations Jeanne Hives Couverture
: François, Mick et Dag à l’arrêt dans un cercle blanc sur fond bleu Traduction
des nouveaux personnages et lieux Richard
Quentin est Richard Kent Le
garde du corps Lomais est Lomax Le
bandit Julot est Rooky La
pauvre Margot est Aggie Le
bandit M. Bertaud est Mr Perton La
Bosse est Hunchy (= Le Bossu) Les
complices Marcel & Fred sont Ben & Fred Le
complice Antoine est Ted Le
prisonnier évadé Joseph Vannier est Solomon Weston Les
chiens de Richard, Bonzo, Black, Médor, Noiraud et Biscuit sont Bunter,
Biscuit, Brownie, Bones et Bonzo Le
village du Faouet est Manlington-Tovey L’Etang
Vert est Green Pool (= Etang Vert) Les
bois de Guimillau sont Middlecombe Woods Le
carrefour des Trois Arbres est Croker’s corner Saint-Guernaz
est Great Giddings La
taverne de la Chouette est Owl’s Dene (= la villa du Hibou) Différences
significatives Il
n’y a pas de différences fondamentales ; il m’a fallu rechercher
dans les moindres détails…. Voici
ces petites différences.
1)
Chapitre II Les
vêtements portés par nos héros v.o.,
page 10 “All
of them wore shorts and thin jerseys except Julian, who had on jeans.” =>
« Tous portaient des
shorts et des chandails légers, à l’exception de François, qui avait
un blue jean. » « Tous
portaient des shorts et des chandails légers, sauf Annie, qui était en
jupe grise. » La
v.f. remplace le jeans de François – trop peu connu en France de l’époque
– par une jupe pour Annie !
2)
Chapitre II L’humour
de François v.f.
page 26 « (François)
J’ai vu sur la carte un petit lac où nous pourrions nous baigner, si
nous le découvrons…pas en chair, mais en eau ! (François aimait
beaucoup les jeux de mots, surtout quand ils étaient mauvais.) » Aucun
jeu de mots en anglais, ni de commentaire sur l’humour de François. Le
lecteur francophone hérite d’une petite sur-traduction très
sympathique !
3)
Chapitre III Les
Cinq font des emplettes v.o.,
page 17 “
…they bought what they wanted for
supper and breakfast. New rolls, anchovy paste, a big round jam-tart in
cardboard box, oranges, lime juice, a fat lettuce and some ham sandwiches
– it seemed a very nice assortment indeed. « =>
« …ils achetèrent ce
qu’ils voulaient pour le souper et le petit-déjeuner. Des roulades fraîches,
de la crème d’anchois, une grande tarte à la confiture emballée dans
une boîte en carton, des oranges, du jus de citron, une grosse salade et
des sandwiches au jambon – cela semblait un bien joli assortiment.»
Distance
entre l’Etang Vert et la maison de Richard v.o.,
page 28 “(Richard)
I live about three miles away.” =>
« (Richard) J’habite à environ cinq kilomères. » « J’habite
à un kilomètre d’ici, dit Richard. » La
v.f. rapproche les distances. Cela relève bien entendu de l’anecdote,
mais jusqu’alors les distances étaient scrupuleusement respectées !
5)
Chapitre VI L’enlèvement
de Mick : confusion dans les prénoms (1) v.o.,
page 49 « I’m
not the boy you’re looking for,’ he (Dick) said. ‘You’ll get into
trouble if you touch me !’ ‘What’s
your name, then ?’ asked the first man. Dick told him. ‘Oh,
so you’re Dick – and isn’t Dick short for Richard ? You
can’t fool us with that baby-talk,’ said the first man. ‘You’re
the Richard we want, all right. Richard Kent, see ?’. » =>
« Je ne suis pas le garçon que vous recherchez,’ dit-il (Mick).
‘Vous aurez des ennuis si vous me touchez !’ ‘Comment
t’appelles-tu, alors ?’ demanda le premier homme. Mick lui répondit
‘Oh, ainsi tu t’appelles Mick – mais n’est-ce pas le diminutif de
Richard ? Tu ne nous auras pas avec tes enfantillages,’
ricana-t-il. ‘Tu es bien le Richard que nous cherchons, Richard Quentin,
c’est sûr ! » « Je
ne suis pas le garçon que vous cherchez, dit-il. Et si vous ne me laissez
pas tranquille, je me plaindrai ! – N’essaie pas de nous raconter
des histoires, gronda l’homme. Tu es Richard…, Richard Quentin. » Malheureusement
pour Dick Kirrin, le diminutif de Richard est bien Dick en anglais, ce qui
convainc définitivement les ravisseurs sur l’identité du garçon. Ceci
ne marche pas en français : un peu mieux inspiré, le traducteur
aurait pu prénommer Richard Kent, Michel Quentin.
6)
Chapitre VIII L’enlèvement
de Mick : confusion dans les prénoms – François interroge Annie
(2) v.o.,
pages 62-63 “(Julian
speaks)…of course, hearing that his name was Dick they jumped
into the conclusion that he was Richard – because Dick is short for
Richard.’ ‘But Dick told them he wasn’t Richard Kent’ said Anne,
earnestly. ‘Of course, but they thought he wasn’t telling the truth’
said Julian.” =>
« (François parle)…bien sûr, en entendant que son nom était
Mick, ils ont aussitôt conclu qu’il était bien Richard – parce que
Mick est le diminutif de Richard.’ ‘Mais Mick leur a dit qu’il n’était
pas Richard Quentin’ affirma Annie avec conviction. ‘Bien sûr, mais
ils ont cru qu’il ne disait pas la vérité’ expliqua François » « (François
parle) Voyant un garçon seul avec une bicyclette, ils ont cru que c’était
celui qu’ils recherchaient.’ ‘Mick leur a pourtant dit qu’il n’était
pas Richard !’ s’écria Annie. ‘Bien sûr. Mais ils ont pensé
qu’il mentait’ répondit François. » Le
traducteur est encore pris au piège ! La
mystérieuse voiture et sa plaque minéralogique v.o.,
page 73 “(George)
…did you see the numbers on the car. I only managed to spot the letters
– KMF.’ ‘I saw the numbers’ said Anne. ‘102. And it was a black Bentley.’ » =>
« (Claude)…avez-vous vu les numéros de la voiture. J’ai
seulement réussi à relever les lettres – KMF.’ ‘J’ai vu les
chiffres’ dit Annie. ‘102. Et c’était une Bentley noire.’ » « (Claude)
J’ai relevé le numéro de la voiture, ajouta-t-elle fièrement :
3204 FC 29. » Trois
points de comparaison intéressants : -
en toute logique la v.o. donne une immatriculation anglaise au véhicule,
alors que la v.f. lui attribue une immatriculation française (au Finistère ,
également logique) ; -
en v.o., le numéro est relevé en partie par Claude, en partie par Annie ;
en français, Claude seule parvient à noter les huit caractères ; -
enfin en v.o., on a la marque de la voiture ; la v.f. se limitera à
la décrire comme une « grosse voiture noire » (Richard).
Remarque
générale sur cette traduction Nous
avons ici une traduction presque littérale, sans aucun écart de scénario.
Le seul point intéressant réside dans la confusion des prénoms (Richard
– Dick), omise en français Titres
des chapitres
La lecture des deux versions, la comparaison, et les commentaires sont dus à Jean-Marie Simonis, un fan Belge. |