Five go down to the sea
Livres
de référence Version
originale : édition Hodder Children's Books / 1997 illustrations Eileen
Soper (non colorisées) ISBN 0-340-68117-9 Version
française : librairie Hachette, 1959 - Collection Nouvelle Bibliothèque
Rose (n° 46) illustrations Aldo de Amicis Couverture
: Les Cinq et Dagobert pataugent gaiement dans l’eau Traduction
des nouveaux personnages et lieux Le
porteur à la gare Jean Le Fort est John Polpenny Mr et Mme Penlan sont Mr and Mrs (Marty) Penruthlan Les
chiens Ben, Bosco, Nelly et Willy sont Ben, Bouncer, Nellie et Willy Le
jeune veau baptisé Le Rouquin est Buttercup (Bouton d’or) Les
Barnies sont les Barnies (on apprend par ailleurs qu’ils tiennent leur
nom du fait qu’ils ont l’habitude de jouer dans les granges {« barn » en anglais}) Clopinant
est Clopper Yan
est Yan Le
curé de Trémanoir, anonyme en français s’appelle Parson en v.o. Les
Barnies : Edith
Vallée est Edith Wells Roland
Carter est Bonnie Carter Jeanine
Coste est Janie Coster Raoul
Roger est George Roth Le
poulain Colibri est la jument Jenny Sid
et M. Binet sont Sid et Mr Binks Le
vieux Georges est Joe Tremayne Le
nom du marin naufragé Abraham Tréloff est Abram Trelawny L’employé
de ferme Daniel est Dan Toulirac
n’est pas mentionné en v.o. Trémanoir
est Tremannon, en Cornouailles Kermaneur
est Polwilly Halt Trelen
est Trelin Village La
ferme de Jobic est Poltelly farm Différences
significatives Il
n’y a pas de différences fondamentales ; il m’a fallu à nouveau
rechercher dans les moindres détails…. Voici
ces petites différences. 1)
La gare de départ v.o., page 1: «
They were on their way to Kirrin
Station to catch the train….» =>
« Ils étaient en route vers la gare deKernach pour attraper le train. » v.f.,
page 6 « …les
enfants grimperaient dans le train, à la gare d’Alleville. » Etrange
liberté prise par la traductrice, alors qu’il est logique que les
enfants prennent le train à Kernach ! A noter qu’en v.o., une
illustration en page 2 confirme bien qu’il s’agit de la gare du
village de Claude. 2)
Chapitre II Les
Cinq sont des « étrangers » v.o.,
pages 10-12 « (The
village shopkeeper) ‘…. Foreigners,
aren’t you ?’ ‘Well, not exactly,’ said Julian, remembering that
to many Cornish folk anyone was a foreigner who did not belong to
Cornwall. ‘My mother had a great-aunt who lived in Cornwall all her
life. So we’re not exactly “foreigners”, are we?’ ‘You’re
foreigners all right,’ said the little shopkeeper….» => « (La tenancière du
magasin) ‘….Vous êtes des étrangers, n’est-ce pas ?’ ‘Et
bien, pas exactement,’ répondit François, se rappelant que pour
beaucoup d’habitants des Cornouailles, toute personne ne venant pas des
Cornouailles était considérée comme étrangère. ‘Ma mère avait une
grand-tante qui a vécu en Cornouailles toute sa vie. Donc nous sommes pas
vraiment des « étrangers », n’est-ce pas ? ‘Vous êtes
bien des étrangers’ confirma la petite épicière…. » v.f.,
page 16 « (L’épicière)
‘…Vous n’êtes pas d’ici, n’est-ce pas ?’. ‘Non’ répondit
François. Evidemment on allait les considérer comme des étrangers dans
le pays. ‘Mais ma grand-mère avait une grand-tante qui habita Toulirac
toute sa vie. Aussi nous ne sommes pas exactement des étrangers,
n’est-ce pas ?’ ‘Non’, opina la paysanne…. » Deux
petites imprécisions : -
en v.o., l’épicière conclut que les enfants restent des étrangers, en
dépit de l’argument de François, tandis qu’en français, elle
accepte cet argument ; - en v.o., c’est l’arrière-grand-tante de François qui a vécu en Cornouailles, alors qu’en français, c’est son arrière-arrière-grand-tante.
3)
Chapitre VII Les
garçons aperçoivent la silhouette dans la nuit v.o.,
page 69 « (Dick
speaks) ‘There’s somebody a good way in front of us, the lightning
just lit him up for half a second. He was climbing over that stile, the
one we’re making for. Who do you suppose it is on a night like this?’
‘He’s apparently going the same way that we are,’ said Julian.
‘Well, I suppose if we saw him he’s quite likely to have seen us!’
‘Not unless he was looking backwards,’ said Dick. ‘Come
on, let’s see where he’s going’.
» =>
« (Mick parle) ‘Il y a quelqu’un à une bonne distance devant
nous, l’éclair l’a illuminé pendant une fraction de seconde. Il
escaladait cette palissade, celle vers laquelle nous nous dirigeons. Qui
crois-tu que ça peut être, par une nuit pareille ?’
‘Apparemment, il va dans la même direction que nous,’ dit François.
‘Bien, je suppose que si nous l’avons vu, il nous a très probablement
vu aussi !’ ‘Non, à moins qu’il n’ait justement regardé
derrière lui,’ déclara Mick. ‘Viens, regardons où il va.’ » v.f.,
pages 69-70 « ‘Il
y a quelqu’un devant nous’ murmura Mick ; ‘je l’ai vu dans la
lumière de l’éclair ! Que fait-il là, immobile, arrêté à la
croisée des chemins ? On dirait qu’il scrute la nuit !
Attend-il quelqu’un ? Il hésite.…Quel chemin va-t-il prendre ?’
Un autre éclair déchira l’obscurité. ‘Je l’ai aperçu à mon tour !’
dit François. ‘Il a choisi le chemin que nous allions emprunter….Il
va peut-être vers les collines pour découvrir les pirates, comme
nous….Mais je suis sûr qu’il s’est retourné, qu’il nous a vus !
‘Peut-être pas….Viens, suivons-le !’ » L’événement
est très différemment traduit : -
homme immobile qui semble attendre en v.f. contre homme escaladant une
palissade en v.o. ; -
François aperçoit l’homme grâce à un nouvel éclair en v.f. ; -François
croit avoir vu l’homme se retourner en français, alors qu’il se
limite à un supposition en v.o. 4)
Chapitre VII Mick
parvient à se dégager de l’étreinte de son agresseur v.o., page 71 « He
(Dick) kicked out at the man’s ankles and for one moment his captor
loosened his grasp. This was enough for Dick. He ripped himself away and
left his shirt in the man’s hand! » =>
« Il (Mick) donna un coup de pied dans les chevilles de son agresseur,
qui relâcha son étreinte pendant un court moment. C’était assez pour
Mick. Il se dégagea en laissant sa chemise dans la main de l’homme » v.f.,
page 70 « Sa
chemise était presque arrachée, il s’agrippait au poignet de l’homme
et finalement il réussit à se sauver, en lui abandonnant un grand
morceau de tissu » En
version originale , Mick donne des coups de pieds pour se libérer et
laisse sa chemise dans l’aventure ; en français, il est moins
violent, et il abandonne des morceaux de chemise ! 5) Chapitre XI
François
et Mick déguisés en Clopinant et le retour du « Gouverneur » v.o.,
pages 115-6 « And
so, to the Guv’nor’s enormous surprise, Clopper galloped very clumsily
out of the barn door just as he was coming in, almost knocking him over.
At first he didn’t realise it was Clopper, then he let out a load roar
and gave chase. » =>
« Alors, à la plus grande stupéfaction du Gouverneur, Clopinant
franchit la porte de la grange en galopant maladroitement, et faillit le
renverser. Tout d’abord, il ne réalisa pas qu’il s’agissait de
Clopinant, puis dès qu’il eût compris, il poussa un rugissement de colère
et le prit en chasse. v.f.,
page 112 « (François
parle) ‘Vite, galopons ! sortons de la grange avant qu’il ne nous
attrape.’ Et c’est ainsi que Clopinant s’échappa dans un bruyant
galop hors de la grange silencieuse.. » Voici
un premier gros écart de scenario : en v.f. les deux frères s’échappent
en catimini alors qu’en v.o. ils filent au nez d’un Gouverneur médusé
puis furieux ; ce dernier les pourchasse ensuite…. Cependant, il
faut convenir que la version française semble finalement plus cohérente :
vraisemblablement le Gouverneur n’aurait eu aucune peine à rejoindre
Clopinant, et pourtant en v.o., Françoise et Mick trouvent refuge dans
l’écurie et il n’est plus question de leur poursuivant ! Remarque
générale sur cette traduction Nous
avons une très fidèle traduction sur le fond. Les quelques libertés
prises par la traductrice sont vraiment minimes : cinq petites
anomalies constatées, c’est un record ! Notons également une
traduction quasiment littérale des titres des chapitres et de fortes
similitudes dans la traduction des personnages. La différence la plus
frappante réside peut-être finalement dans les illustrations : M.
Penlan est barbu en v.o., et glabre en français ! Titres des chapitres
La lecture des deux versions, la comparaison, et les commentaires sont dus à Jean-Marie Simonis, un fan Belge.
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