MALORY SCHOOL
MALORY TOWERS


Malory School

ETUDE par MARINA CHAUVET

I. Enid Blyton

Enid Blyton est une auteure qui compte à son actif plus de huit-cents romans. Pour comprendre son inspiration et sa productivité dans l'écriture de textes pour la jeunesse, il est nécessaire de revenir sur certains éléments de sa vie.

Née en Angleterre, à East Dulwich, à la limite de Londres le 11 aout 1897, Enid grandit auprès de ses deux parents et de ses deux frères, Hanly et Carey, dont elle est l’ainée. Les rapports avec sa mère, Theresa, sont conflictuels puisque cette dernière jalouse la relation qu'entretient son mari, Thomas, avec sa fille dont il est très proche. C'est en effet son père qui lui transmet son amour pour les arts, la culture et, plus que tout, pour la lecture. Catherine Brasselet, qui a consacré une thèse à l’auteure, raconte que « Enid qui tient beaucoup de ses ancêtres irlandais se sent très proche de son père. Elle adore lire, raconter des histoires et rire1 ». C'est donc un choc pour elle quand, en 1910, il divorce à cause d’une autre femme. C'est à ce moment-là que la jeune fille se réfugie dans un monde imaginaire et commence à écrire à la fois ses premiers poèmes et à inventer des « night's stories », c’est-à-dire des histoires qu'elle se raconte juste avant de s'endormir pour faire face à ce monde réel qu'elle n'accepte pas. À quatorze ans, elle remporte un prix de poésie parrainé par Arthur Mee, un écrivain britannique, journaliste et pédagogue, qui lui répond personnellement qu’il désire découvrir d’autres écrits de sa part. En 1915, après avoir achevé ses études à l’école pour filles de Beckenham, où elle y a été préfète et capitaine des jeux, elle part vivre dans la maison familiale de son amie Mary Attenborough. Elle ne pouvait plus supporter de vivre auprès de sa famille, avec qui elle rompt quasiment tout contact l’année suivante.

Sa rencontre avec Ida Hunt, dans une église congrégationaliste où elle se rend régulièrement, est décisive : c’est elle qui la convainc de commencer une formation d’institutrice à Ipswich High School, où elle était elle-même professeure. Dans cette école, Enid apprend les préceptes d'éducation de Friedrich Fröbel - un pédagogue allemand, créateur des jardins d'enfants -, et de Maria Montessori - pédagogue italienne, dont les travaux ont toujours une influence très importante dans les écoles maternelles -.

En mars 1917, le Nash Magazine publie l’un de ses trois poèmes. En janvier 1919, Enid Blyton, diplômée, prend son premier poste d’enseignante à Bickley Park School où elle enseigne un an en concevant « ses leçons comme des jeux ou des histoires fascinantes dont il faut deviner la suite, se promène avec ses élèves, joue avec eux [...]2 ». Elle décide ensuite de devenir professeure particulière. Elle s'installe alors, en 1920, chez la famille Thompson au sud-ouest de Londres, où elle commence à instruire les quatre enfants de la famille, puis d'autres enfants du voisinage, créant ainsi une miniécole privée. C'est au contact de ces élèves qu’Enid entre pleinement dans son statut d'écrivaine. Durant cette période, elle écrit à la fois des articles pédagogiques et des histoires pour un magazine pour enfants. Elle quitte ensuite la famille Thompson en 1924 pour se marier avec Hugh Pollock, agent littéraire, avec qui elle aura deux filles, Gillian (1931) puis Imogen (1935). Curieusement, elle délaisse l'éducation de ses filles pour se consacrer à l'écriture, les seuls moments d'intimité avec elles sont les moments de lecture de ses propres romans. Dans A childhood at Green Hedges, Imogen dépeint le portrait d’une mère négligente. « Ironiquement, il semblerait que la femme qui ouvrit ses bras aux enfants du monde entier et leur offrit son amour était trop occupée pour s’autoriser le temps d’un baiser ou d’un câlin à sa plus jeune fille3 ». Elle divorce d’avec Hugh pour adultère réciproque et se remarie en 1943 avec un chirurgien, Kenneth Fraser Darrell Waters.

Son premier roman, Adventures of the Wishing Chair (Les Aventures du fauteuil magique)4, premier tome d’une série de deux volumes5, est composé en 1936 et est d'abord publié sous forme de feuilleton. Par la suite, elle ne cesse d'écrire. Son premier roman d’aventures, une véritable robinsonnade, The Secret Island (Le secret de l’île verte) parait en 1938. Même si ce titre se lit avec plaisir, nous sommes encore loin d’un réel roman d’aventures. Durant les années quarante et cinquante, elle écrit treize séries jeunesse ainsi que de nombreux titres isolés. C’est en 1951 et 1955 qu’elle est la plus prolifique puisqu’elle publie respectivement trente-sept romans sur ces deux années. En 1953, elle crée l’Enid Blyton Magazine qui propose une lettre éditoriale, des jeux, des séries, des nouvelles, etc. Cette revue parait jusqu’en septembre 1959. Grâce au succès de ce magazine, elle participe à de nombreuses actions caritatives. Le soutien qu’elle obtient, non seulement de la part des enfants, mais aussi des enseignants, lui permet de créer de nombreuses associations dont le but est d’aider les enfants malades ou démunis.

À partir de 1963 elle n’a plus la capacité d’écrire, car elle est touchée par la maladie d’Alzheimer. Ses deux derniers livres, The Man Who Stopped to Help et The Boy Who Came Back, deux titres d’inspiration biblique, sont publiés en 19656. Deux ans plus tard, son mari décède, et l’année suivante, le 28 novembre 1968, elle meurt dans son sommeil, alors qu’elle vivait alors dans une maison de repos à Hampstead.

Au total, Enid Blyton laisse vingt pièces de théâtre, quatre recueils de poésie, quarante-six volumes sur l’éducation, un récit autobiographique, et six-cent-soixante-et-onze textes narratifs, dont la plupart appartiennent à des séries (parfois très courtes, composées seulement de deux volumes). Catherine Brasselet classe ces textes narratifs en quatre types de récits : les récits comprenant une part de merveilleux, les récits didactiques, les récits réalistes et les récits d’aventures. En France, deux-cent-vingt-cinq romans seulement sont parus sous quatorze séries différentes. Il faut néanmoins souligner qu’une de ces séries françaises, « Les Mystères », regroupe en réalité un ensemble de cinq séries originales différentes, plus cinq ouvrages isolés, soit un total de quarante-cinq livres uniquement pour cette série fabriquée de toutes pièces par les éditeurs français.





« Malory School »

1. La série

S’il est une série pour le moins surprenante dans notre corpus, c’est celle de « Malory School ». Il n’y est pas question d’aventures ou de mystères au sens premier des intrigues. Cette série fait en réalité partie de l’ensemble des School Stories que Blyton affectait particulièrement, ayant elle-même été enseignante et étant restée pédagogue sa vie entière.

Dans les « Classiques de la rose », deux autres séries lui sont associées, celle des « Jumelles » et celle de « Betty », écrites également par Enid Blyton. Ces deux séries ont été exclues du corpus car aucune d’elles n’est jamais parue au sein de la « Bibliothèque Rose » : toutes deux sont présentées uniquement dans la collection « Idéal Bibliothèque ».

En France, on parle de séries de « pensionnat » : à l’époque de gloire de la « Bibliothèque Rose » et de la « Bibliothèque Verte », bon nombre d’auteurs s’y sont essayés avec succès, notamment le Britannique Anthony Buckeridge et sa série « Bennett », l’Allemande Marie-Louise Fischer et sa série « Ursula », mais également l’auteur-pseudonyme Américaine des « Alice », Caroline Quine, avec celle des « Sœurs Parker ».

Pourquoi un tel retour en grâce de ces séries actuellement alors qu’elles avaient disparu du paysage jeunesse durant les années quatre-vingt-dix ? La réponse est apportée par le célèbre cycle de « Harry Potter » qui a remis au gout du jour la vie dans les pensionnats anglais. Même s’il est difficile de comparer ce cycle de J.K. Rowling à ceux d’Enid Blyton, tant l’un relève du merveilleux et du fantastique tandis que les autres sont ancrés dans la réalité, on a un postulat identique. Celui d’enfants qui n’ont jamais connu la collectivité, qui se retrouvent tout à coup dans un univers étranger dont ils doivent apprendre les codes, ce qui les aidera à grandir, on assiste à leur évolution de tome en tome. Il s’agit donc réellement de romans initiatiques. Contrairement à « Arthur et Compagnie », « Malory School » est un cycle réaliste où les enfants ne restent pas ancrés à un âge donné mais grandissent de trimestre en trimestre (là encore, les vacances ne sont pas les mêmes qu’en France, seules celles de Noël et de Pâques existent en ce qui concerne les petites vacances ; et les grandes vacances d’été sont légèrement décalées dans le temps). Cette évolution transparait d’ailleurs dans les titres anglais : 1. First Term at Malory Towers ; 2. Second Form at Malory Towers ; 3. Third Year at Malory Towers ; 4. Upper fourth at Malory towers ; 5. In the fifth at Malory towers ; 6. Last Term at Malory Towers.

La série forme un ensemble de six tomes qui racontent la vie de Dolly Rivers et de ses amies, et toute l’action se déroule de son point de vue, nous sommes donc sur une focalisation interne, ce qui est rarement le cas dans les romans de Blyton7.

2. Les personnages des élèves

Les élèves sont réparties en six divisions, correspondant à des niveaux d’études et en quatre groupes correspondants chacun aux tours du château. La Tour sur laquelle la série est centrée est celle du Nord, mais il y a aussi celle du Sud, de l’Est et de l’Ouest. En ce qui concerne la première division de la Tour du Nord, dix filles en font partie avec des rôles plus ou moins importants. Au fur et à mesure, les élèves changent de division, certaines partent, d’autres arrivent. Au total, elles sont 250 pensionnaires.

a) Dolly8 Rivers

Cette jeune élève qui vient d’avoir douze ans entre pour la première fois à Malory School, un pensionnat anglais réputé, après les vacances de Pâques, c’est-à-dire au troisième trimestre. On sait d’elle que son père est chirurgien9, il interviendra d’ailleurs à ce titre dans le premier tome. Elle possède une chatte, Zorra et a une petite sœur qui a sept ans de moins qu’elle, Rosemary10 (1). Elle tient de son père un caractère emporté qu’elle a parfois du mal à maitriser (elle n’hésite pas à gifler une de ses camarades et à bousculer violemment une autre). Elle a parfaitement conscience de ce défaut et essaie de s’améliorer, ainsi elle est prompte à s’excuser « en se frottant le nez, geste qui lui était habituel quand elle était gênée ou honteuse d’elle-même11. »

C’est une bonne élève initialement mais qui se retrouve assez bas dans le classement de la première année car elle aime par-dessus tout aider deux de ses camarades à jouer des tours à ses professeur(e)s, oubliant ainsi de se concentrer sur son travail scolaire malgré des facultés certaines. Pour Miss Potts, une des professeures du récit, « Dolly Rivers avait un visage franc et ouvert. Elle ne dissimulerait jamais ses pensées mais ne serait pas tranchante comme Géraldine12 ». En deuxième année, elle fait partie des meilleures élèves et cela se confirme par la suite de ses études.

Physiquement, elle a « ses cheveux courts [qui] bouclaient naturellement13 ». Elle est très sportive et adore la natation (1). Dans le troisième tome, elle se met sérieusement au tennis jusqu’à être choisie dans l’équipe inter-collège alors que cet honneur est généralement réservé aux élèves des divisions supérieures.

En quatrième division elle est choisie pour être chef de classe de sa division (comme l’a été son auteure), mais est un temps, suspendue à cause de son caractère emporté, et Edith, sa meilleure amie, la remplace alors. En cinquième année, elle devient monitrice des jeux de plein air (là encore, comme Enid Blyton). Elle se découvre, la même année, un nouveau don, celui de l’écriture14 : en effet, si les cours sont beaucoup plus autonomes, pour donner des responsabilités aux élèves, leurs professeurs leur demandent de créer intégralement un spectacle pour Noël. C’est Dolly qui est chargée de créer le livret.

Lors de sa dernière année, en sixième division, alors qu’elle va avoir dix-huit ans, elle devient monitrice de l’école et est citée en exemple. Elle a pour projet d’aller étudier en faculté par la suite.

b) Géraldine Johns

Elle prend en mains les nouvelles élèves de sa division, puisqu’il n’y a pas une unique rentrée comme en France en septembre, mais des arrivées par trimestre scolaire. Dolly aimerait devenir sa meilleure amie à son arrivée car elle adore son côté facétieux, mais Géraldine a déjà Betty Scott pour confidente, qui est dans la Tour de l’Ouest. La directrice les a volontairement séparées au vu de leurs caractères trop semblables. Elle a tendance à parler à tort et à travers mais possède un don remarquable pour les imitations (1). Elle est la première à jouer des tours à ses professeures, suivant l’exemple de ses trois frères ainés (Sam, Roger et Dick) qui eux sont dans un autre collège, Malory School étant une école de filles. « Cette bavarde était la simplicité même. Aussi franche que Dolly, mais moins bonne, elle avait souvent des répliques cinglantes15 ». « Ce qu’on lui reprochait, c’était son manque d’indulgence, sa dureté à l’égard des élèves moins doués qu’elle. Ses farces faisaient rire, mais ses remarques cinglantes n’amusaient personne16 ». « Elle manquait d’indulgence et de pitié17 », c’est pourquoi, à son grand dépit, elle n’a jamais été retenue pour devenir chef de classe ou de dortoir.

Quand la petite sœur de Dolly arrive en première division, la cousine de Géraldine y arrive également et elle se montre tout aussi espiègle que sa cousine, sinon pire. Elle a au départ une mauvaise influence sur Felicity mais cette dernière se ressaisit facilement.

Très intelligente, sans avoir besoin de spécialement travailler, elle ira elle aussi à la faculté après avoir fini son internat à Malory School.

c) Brigitte Mary Lacey

Elle est perçue ainsi à travers les yeux de sa professeure principale, dès sa première apparition : « Elle l’avait déjà jugée et voyait en elle une enfant gâtée, égoïste, qui donnerait du fil à retordre18 », et effectivement elle se révèle être une vraie peste, complètement vaniteuse, se mettant systématiquement en avant et pleurant si elle se pense injustement jugée. Elle n’était jamais allée à l’école auparavant, les cours lui étant dispensés par une gouvernante, Miss Winter, et elle se révèle très mauvaise élève. De plus rien ne l’intéresse sinon sa petite personne dont ses très longs cheveux blonds et magnifiques. Elle déteste l’eau et donc la piscine et tout exercice physique. « Brigitte négligeait ceux qui l’aimaient et en voulaient à ceux qui ne l’aimaient pas19 ». Sa mère cède à tous ses caprices, mais son père est plus strict et c’est à sa demande que Brigitte est entrée en pensionnat. Elle est sournoise et manipulatrice et n’hésite pas à se servir des gens, notamment de la craintive Mary Lou. En seconde division, elle devient amie avec Dany Turner, par intérêt, la croyant riche. Elle « recherchait toujours la compagnie des filles les plus douées, les plus riches ou les plus jolies20 ». On apprend dans le quatrième tome qu’elle est trop grosse et son médecin la met au régime et aux exercices physiques. Ceci par sa faute car elle essayait de faire croire qu’elle avait des problèmes cardiaques, parce qu’elle n’avait rien révisé pour les examens. Son père, apprenant la duperie, l’envoie les passer, et elle échoue largement. Mais comme elle est la plus âgée de sa division, elle passe comme ses camarades dans la division au-dessus. Le dernier tome nous apprend qu’elle « était restée aussi indocile et obstinée qu’autrefois21 », « toujours aussi sotte [...] et n’a fait aucun progrès22 ». Cependant à la fin du tome, son père tombe gravement malade, en partie à cause de l’attitude de sa fille, et elle doit rentrer chez elle pour le soigner, aidée de sa mère et de sa gouvernante, Miss Winter. C’est seulement alors qu’elle se rend compte de son mauvais comportement et écrit à ses anciennes compagnes pour leur annoncer qu’elle est « guérie de son égoïsme [...] et [qu’elle a] bien l’intention de [se] corriger de sa sottise23 ».

d) Edith Hope

Elle est présentée comme « petite, plutôt laide que jolie, une natte dans le dos24 » avec « un visage inexpressif25 ». Elle souffre en fait psychologiquement : une petite sœur est née, Daphné, et alors que cette dernière n’a que quatre mois, ses parents envoient Edith en pension et elle se sent abandonnée par sa famille. Elle est en plein déni et refuse d’admettre qu’elle a une sœur alors que Mme Rivers, la maman de Dolly, l’a rencontrée. Une fois le malentendu dissipé, grâce à Dolly, elle deviendra très sympathique et ouverte, jusqu’à être nommée chef de dortoir en deuxième division : « Sensible, loyale, bonne, raisonnable, [elle était] la meilleure amie de Dolly. Edith n’avait pas les notes les plus brillantes, mais elle était toujours prête à aider ses compagnes. Elle se montrerait d’une justice tempérée d’indulgence et ferait respecter la discipline26 ». « Edith est à la fois raisonnable et bonne27 ». Elle est très peu présente dans le troisième tome car elle a attrapé les oreillons et à son retour, elle se montre assez jalouse de Géraldine qui a renoué contact avec Dolly. La jalousie est donc son seul défaut.

Comme sa meilleure amie, Dolly, elle est très douée en sport et devient la monitrice des jeux de plein air en cinquième division, et en dernière division elle devient capitaine de sport de l’école entière. Elle aide également Dolly à monter le livret « Cendrillon » pour le spectacle de fin d’année.

Elle rejoindra Dolly et Géraldine (ainsi que Betty) à la faculté après Malory School.

e) Mary Lou

C’est l’élève la plus jeune de son dortoir, elle est peureuse et effrayée par tout : l’eau, la nuit, les insectes. Convaincue d’avoir été sauvée de la noyade par Dolly dans le premier tome, elle cherche à lui rendre maints services mais fait alors gaffe sur gaffe, ce qui agace Dolly. Pourtant malgré son manque de courage initial, elle affronte ses peurs par amitié pour elle, allant jusqu’à sauter dans l’eau la croyant en danger, et affrontant la nuit pour innocenter son amie d’une bêtise que Brigitte avait faite.

Dans le second volume, elle devient très amie avec Dany Turner qu’elle admire pour sa beauté. Relation d’intérêt au départ, elles deviendront sincèrement amies à la fin du volume. Elle est présentée comme « douce et serviable28 » et on retrouve ces qualités tout au long de la série. Elle reste timide mais très appréciée par ses camarades et elle arrivera à s’affirmer un peu plus en cinquième division quand le rôle principal de Cendrillon lui sera confié pour la pièce de Noël.

Ses qualités lui serviront pour son futur métier car elle se destine à être infirmière en pédiatrie après avoir fini ses études à Malory School.

f) Irène

Vient ensuite Irène qui est très douée en classe, qui est musicienne dans l’âme mais complètement inadaptée dans le quotidien, complètement étourdie et fantasque. À chaque début de trimestre, elle oublie où elle a rangé son certificat médical, ce qui fait beaucoup rire ses camarades mais agace terriblement Mme Walter, l’infirmière et intendante. Elle perd systématiquement ses affaires, se trompe régulièrement de classe, ne prend pas les bons cahiers quand il le faudrait, exactement comme Ficelle dans « Fantômette ». Pourtant elle est souvent première de sa classe, notamment en mathématiques et plus encore en musique où elle est capable de composer et de jouer ses propres morceaux. Elle ne se met d’ailleurs de mauvaise humeur que lorsqu’elle est dérangée dans la composition de ses airs musicaux, le reste du temps elle respire la joie de vivre et est très appréciée par ses camarades.

g) Dany Turner

Elle est d’abord présentée physiquement : « Des cheveux dorés tout bouclés encadraient un visage d’un ovale parfait ; ses yeux, encore plus bleus que ceux de Brigitte, étaient malheureusement rapprochés, ce qui lui donnait une expression sournoise. Elle avait de belles dents blanches et un sourire charmant29 ». Elle sait parfaitement jouer de ce sourire auprès de certains professeurs pour ne pas être punie ou devoir recommencer un devoir. Ce n’est « pas dans son caractère de s’attacher à quelqu’un30 » et pourtant elle finit par s’attacher à Mary Lou, au-delà du fait qu’elle lui fasse ses devoirs de français. « Dany, tout égoïste et vaniteuse qu’elle fut, rechercha la compagnie de Mary Lou, non seulement par intérêt mais aussi par affection. ». Quand ses camarades l’écoutent parler, elles la croient immensément riche mais ce n’est qu’une façade, ses parents sont pauvres et c’est sa marraine qui paye ses études. Pour payer ses cotisations aux différents élèves (lors des anniversaires ou autres célébrations), elle vole l’argent de ses camarades, cependant elle fait amende honorable en finissant par avouer la vérité à ses compagnes, et parce qu’elle a sauvé Mary Lou au péril de sa vie, ces dernières acceptent de la garder avec elles.

h) Bella Morris (= Belinda)

Entre le deuxième et le troisième tome, son prénom change, en version originale, elle s’appelle réellement Belinda et non Bella comme dans le second volume. C’est « une élève d’à peu près l’âge de Dolly, brune aussi et bouclée. Sa mise était plutôt négligée, mais elle avait un sourire séduisant et ses yeux étincelaient31 ». Son plus grand talent réside dans le dessin, elle est notamment capable de faire des caricatures des personnes qui l’entourent dont celles de ses professeures au plus grand amusement de ses compagnes de division. Elle crée un carnet où elle reproduit les froncements de sourcils de ses camarades qui se mettent en colère, avec pour cible privilégiée Brigitte. Tout comme Irène, c’est une étourdie de première et elles deviennent inséparables, ce qui crée parfois des situations cocasses. Malgré son talent, « c’était une écolière gentille et gaie qui ne prenait pas des airs d’artiste32 ». Après Malory School, elle sait qu’elle continuera à apprendre à dessiner.

i) Muriel Wilson

Elle aussi arrive en seconde division, elle est pauvre mais ses excellents résultats scolaires lui ont permis d’obtenir une bourse pour étudier à Malory School. Toujours plongée dans ses livres, tellement elle est stressée à l’idée de pouvoir échouer, elle est assez antipathique à ses compagnes qui vont même jusqu’à la soupçonner de vol alors qu’elle n’espérait qu’une chose : trouver les sujets d’examen pour pouvoir tricher. Son surmenage l’amène à avoir de nombreuses migraines et elle n’aura pas la capacité de passer les examens de fin de trimestre. Car pour réussir, il lui faut énormément travailler, elle n’a pas de don inné, mais seulement d’excellentes capacités et il lui faut de la persévérance. Elle n’est plus mentionnée dans les tomes suivants33.

j) Priscilla Brass

Le plus grand rêve de cette Américaine qui arrive dans le troisième tome est de devenir actrice de cinéma et elle se croit très bonne comédienne jusqu’à ce que ses illusions soient brisées net car elle est dans le surjeu et la parodie. Elle ne sait pas être elle-même et a tendance à vouloir se montrer sous un jour favorable physiquement, jusqu’à se coiffer et se maquiller comme une adulte alors qu’elle n’a pas encore seize ans. Son âge la place en quatrième division mais son faible niveau scolaire, ses nombreux oublis la font rétrograder en troisième division, où elle avait tendance à toujours venir de toutes façons en dehors des temps scolaires. Au début du tome, c’est « une jeune fille grande et mince, qui paraissait avoir vingt ans. [...] Ses cheveux cuivrés formaient une touffe de boucles au sommet de la tête et retombaient en cascade sur ses épaules. Ses lèvres étaient teintées de rouge vif. [...] Sur elle, le manteau marron n’avait pas l’air d’un uniforme34 ». Elle ne s’énerve jamais, même lorsqu’elle reçoit des remarques cinglantes, au mieux elle s’en étonne. « Elle était généreuse et bonne [...]. Il aurait été difficile de la détester35 ». A force de fréquenter ses camarades et ses professeures et de se remettre en question, elle réussit à s’intégrer à Malory School et à ressembler à une écolière lambda. Elle ne passe qu’un trimestre à Malory School, retournant peut-être en Amérique par la suite mais avec davantage d’humilité.

k) Sylvia

Elle était entrée à Malory School le trimestre précédent mais on ne la découvre que dans le troisième tome. Elle ennuie beaucoup ses camarades à leur répéter sans cesse qu’un jour elle sera cantatrice. « De fait, Sylvia avait toujours l’air de se croire supérieure aux autres. Souriante, elle eût été jolie avec ses yeux noirs et les deux nattes épaisses qui tombaient sur ses épaules36 ». « Elle n’avait pas beaucoup d’amies parce qu’elle était paresseuse et égoïste. Mais elle avait une voix splendide, grave et harmonieuse dont elle se servait déjà avec beaucoup d’habileté37 ». Sa vanité la pousse à aller secrètement à un concours de talents où elle sera refusée à cause de son âge. En rentrant sous la pluie, elle devient malade et perd sa voix, ce qui la remet à égalité avec les autres élèves. Priscilla ayant connu semblable mésaventure, elles se rapprochent l’une de l’autre. « Au cours de sa maladie, Sylvia s’était transformée, elle avait accepté avec courage la perte de ses espoirs et gagné l’estime générale38 ». Peu à peu elle récupère sa voix et abandonne Malory School avant l’entrée en sixième division pour se consacrer au conservatoire.

l) Alexandra Robinson

Cette dernière fait une entrée remarquée au pensionnat dans le troisième tome puisqu’elle arrive le deuxième jour de classe accompagnée à cheval par ses sept frères ! La condition sine qua non pour qu’elle ait accepté d’entrer en pension est qu’elle puisse garder son cheval, Tristan39. Même en cours, elle ne pense qu’à lui. De plus, c’est un vrai garçon manqué et elle ne supporte pas, tout comme Claude dans « Le Club des Cinq », d’être appelée par son prénom, lui préférant « Alex ». Ses camarades acceptent tout de suite de l’appeler ainsi, mais pas ses professeures, et bien souvent elle ne se rend même pas compte qu’on lui adresse la parole. « La nouvelle venue avait l’air si franc et si honnête ! Ses cheveux coupés très courts bouclaient un peu, ce qu’elle détestait [comme Claude]. Son visage était carré, avec un nez aquilin, une grande bouche, des yeux noisette, des taches de rousseur sur le front et les joues40 ». Elle ressemble également au personnage de Carlotta, dans la série des « Jumelles » : Blyton prend donc le parti d’utiliser des traits spécifiques correspondant à plusieurs mêmes personnages. Par conséquent, on peut se demander si, à l'instar de Claude, Alex et Carlotta sont des personnages basés sur l'auteure elle-même. Très sportive, Alex excelle en gymnastique mais ne se donne pas la peine d’étudier, ne pensant qu’à son cheval. Elle réussit à se mettre au travail une fois qu’elle a compris qu’elle pouvait compter sur les autres pour bien s’occuper de Tristan, et parce qu’elle en a fait la promesse à sa professeure, Miss Parker, qui l’a aidée à le guérir alors qu’il était malade. « Habituée à vivre avec sept frères, elle se sentait un peu dépaysée au milieu de tant de filles. C’était en vérité un garçon manqué qui faisait le désespoir du professeur de travaux manuels. Elle était incapable de broder un coussin ou de coudre une écharpe41 ».

m) Felicity Rivers

La petite sœur de Dolly arrive en première division alors que sa sœur est en quatrième division, donc dans le quatrième volume. Elle y entre avec deux trimestres de retard à la suite de problèmes de santé. Elle a treize ans, deux ans de moins que Dolly. Au début, elle se laisse grandement influencée par Jill, la cousine de Géraldine qui entre elle aussi à Malory School et qui est encore plus espiègle et indépendante que ladite cousine. Petit à petit, Felicity se rend compte de sa duplicité et s’attache à une élève plus sage, Suzanne.

n) Corinne et Kate Batten

Ces jumelles qui arrivent en quatrième division après les vacances de Pâques ne se ressemblent pas du tout, ni de caractère, ni physiquement. « Corinne était plus grande, plus forte, plus décidée que Kate qui avait plusieurs centimètres de moins et paraissait timide42 ». « Quand on les regardait attentivement, on les trouvait encore plus dissemblables. Le visage de Corinne, encadré de mèches raides, était rond et rose avec une expression décidée et même hardie. Sa jumelle, Kate, avait une petite figure en forme de cœur et des cheveux aux ondulations naturelles43 ». Corinne ne laisse jamais sa sœur parler, elle est la jumelle dominante. Scolairement, elle est la moins bonne des deux et sait qu’elle ne réussira pas son examen de quatrième. Elle demande à Kate de tricher pour qu’elle reste dans la même division qu’elle. Kate finit par se rebeller et abimer les affaires de sa sœur sans que personne n’en sache rien. Dolly finit par comprendre ce qui se passe sans en connaitre la raison et elle consulte ses professeures pour avoir leurs avis. Mais, même en ayant essayé de rater ses examens, Kate les réussit. La séparation ne pourra leur faire que du bien. Pourtant Corinne essaye encore en cinquième division d’avoir la mainmise sur sa sœur, mais avec l’aide de ses camarades, Kate tient bon. Il n’est plus question des jumelles dans le dernier tome.

o) Clarisse de Harwick

Avant même de la connaitre, Brigitte décide d’en faire sa meilleure amie en quatrième division ayant appris qu’elle était fille de comte. Elle est très perplexe quand elle la voit la première fois : « une petite blonde [...] qui portait des lunettes à verre épais et avait un appareil sur ses dents qui avaient tendance à avancer. Sa seule beauté était ses cheveux épais et ondulés où se jouaient des reflets dorés44 ». Plus tard, ses camarades découvriront qu’elle a de magnifiques yeux verts, et une fois son appareil enlevé elle se révèle très belle. « Clarisse n’avait pas une haute opinion d’elle-même. Elle se jugeait laide, sotte et ennuyeuse45 ». De fait, elle n’a jamais été en pensionnat auparavant et ne peut pas pratiquer de sport ayant des problèmes cardiaques. Elle se laisse complètement happée par Brigitte au départ, prenant pour argent comptant tout ce qu’elle dit. Peu à peu, elle se rend compte de ses mensonges et de la vanité de cette dernière, et se rapproche alors d’Alex, avec qui elle partage la passion des chevaux. Elle obtient, elle aussi, la permission d’amener sa jument, Marjolaine, en cinquième division. Elles deviendront toutes deux si proches avec Alex, qu’elles décident, qu’une fois que leurs études seront terminées à Malory School, elles ouvriront une école d’équitation ensemble.

p) Catherine Grey

Cette redoublante qui fait partie de la cinquième division est généralement appelée Sainte Catherine ou la martyre. Elle ne cesse de vouloir rendre service même quand ce n’est pas approprié. Son redoublement est dû à sa santé fragile : « Elle n’est pas très bien portante, [...]. Elle a de l’anémie ou quelque chose de ce genre. Il ne faut pas qu’elle se fatigue. [...] Elle est sage comme une image et si effacée qu’on la voit à peine46 ». Elle essaye toujours d’arranger les choses quand quelque chose ne va pas mais en se montrant obséquieuse. « Le dévouement perpétuel de Catherine et ses airs de martyre lassaient tout le monde. Elle offrait de se charger des corvées, s’humiliait et faisait aux autres des compliments exagérés47 ». Elle n’est plus là dans le dernier volume car elle doit s’occuper de sa mère malade, « un sacrifice à sa mesure48 ».

q) Myra Lipton

Comme Catherine, elle redouble sa cinquième division car elle est trop faible en mathématiques. Edith la juge « dure et autoritaire49 » alors qu’elle porte très peu de jugement sur ses camarades. Elle est malheureusement nommée chef de classe en sa qualité de plus ancienne et cela ne fait pas le bonheur de ses camarades car elle veut systématiquement donner des ordres et tout diriger. « Jamais chef de classe avait été si peu apprécié. Les élèves de cinquième division lui reprochaient ses airs de dictateur, son manque d’humour, et s’adressaient à elle le moins possible. Myra s’en irritait » ne voyant pas quel était son défaut principal. En revanche, « dès qu’il s’agissait de sport, Myra n’était plus la même. Elle cessait d’être autoritaire et acceptait volontiers les décisions des autres. Quel dommage qu’elle fût chef de classe de sa division ! Elle eût été beaucoup plus gentille, si elle n’avait pas eu le sentiment de son importance50 ». Finalement ses camarades se rebellent contre ses exigences jusqu’à la faire réagir et comprendre son attitude.

r) Jenny Little

Cette élève arrive en cinquième division sans n’être jamais allée à Malory School. Elle ne cesse de vanter son ancienne école, Shallott. Elle est très écervelée et ressemble énormément à Brigitte, ce qui contrarie cette dernière car Jenny s’est mise en tête de devenir son amie et de lui raconter sa vie, or avec elle, Brigitte ne peut plus placer un mot ! Physiquement, elle avait des « cheveux très blonds [...] mal coiffés, [...] une grande bouche, un grand nez et des dents irrégulières qui avançaient et la faisaient ressembler à un lapin51 », ce qui la rendra très malheureuse, convaincue de n’avoir pas le rôle de Cendrillon à cause de ça, or elle avait refusé d’être appareillée pour corriger le défaut de ses dents.

Elle ne cesse de se vanter d’être la meilleure en tout : en dessin, elle surpasserait Belinda, elle composerait mieux qu’Irène et aurait une plus belle voix que Sylvia... Ses camarades lui font croire qu’elle a raison et lui proposent un rôle dans chaque domaine mais quand elle montre ses « talents », elles se moquent d’elle en lui faisant croire qu’elle ne sait faire que de la parodie, pour lui faire réaliser, de façon assez cruelle, à quel point elle est orgueilleuse et sa vaniteuse.

s) Amanda Chartelow

Elle arrive en sixième division car son pensionnat, Trenigan, la meilleure école pour les sports en Angleterre, a brulé pendant les vacances scolaires.

Elle est « grande et vigoureuse, brusque, un vrai garçon manqué52 », « elle manquait de grâce. Elle avait de grands pieds, de grandes mains, des épaules carrées53 ». La réputation de son école n’était pas usurpée, elle est une excellente sportive et surpasse toutes ses camarades : au tennis et en natation notamment. Elle est capable d’expliquer ses capacités et ses savoirs aux autres élèves avec beaucoup de pédagogie, quand elle s’en donne la peine, mais ça ne l’intéresse pas. Elle fait pourtant une exception pour Jill, la cousine de Géraldine, alors en deuxième division, chez qui elle a découvert un potentiel inexploré du fait de sa paresse. Seulement, elle se sent capable d’affronter des dangers auxquels elle ne croit pas et décide d’aller se baigner dans la mer, ce qui est strictement interdit à cause des forts courants et des rochers, et elle se blesse grièvement. Elle est sauvée in extremis par Jill et à partir de là, renonçant à ses rêves de jeux olympiques, elle s’applique à enseigner à toutes les élèves comment nager et jouer au tennis. Là encore, l’interdit et la rédemption servent de morales.

t) Les autres élèves de la division

Nous l’avons vu, elles sont au nombre de dix au départ, mais peu à peu la division de Dolly semble s’agrandir avec les années qui passent. Pour le premier tome, en plus de celles présentées ici, il y a Catherine, la monitrice du groupe, « une grande brune avec un air d’autorité54 » qui cherche toujours à apaiser les conflits. « Les trois autres occupantes du dortoir étaient Jane [MacDonald]55, petite écolière intelligente et gaie, [écossaise] ; Emily [Smith], calme et studieuse, habile aux travaux d’aiguilles ; et Violette, enfant timide, toujours à l’écart parce qu’elle semblait ne s’intéresser à rien. Ses compagnes ne remarquaient même pas si Violette était là ou pas56 » et en dehors de la présentation, elle n’est d’ailleurs jamais mentionnée. Elle n’apparait pas dans les tomes suivants. Toutes les autres pensionnaires du second volume sont présentées dans les paragraphes précédents. Une élève dans le troisième volume prend parfois la parole de façon assez neutre, Daisy (p.23, p.46, p.179) mais on ne sait rien sur elle, néanmoins il n’est plus question de Dany qui revient dans le tome suivant, on peut donc penser qu’il s’agit de la même personne et qu’il y a là aussi confusion sur les prénoms.

u) Tableau récapitulatif des personnages des élèves par tome évolutif

En gras sont notées les élèves récurrentes d’un tome à l’autre.

Première division

Deuxième division

Troisième division

Quatrième division

Cinquième division

Sixième division

Dolly Rivers

Dolly Rivers

Dolly Rivers

Dolly Rivers

Dolly Rivers

Dolly Rivers

Géraldine Johns

Géraldine Johns

Géraldine Johns

Géraldine Johns

Géraldine Johns

Géraldine Johns

Brigitte Mary Lacey

Brigitte Mary Lacey

Brigitte Mary Lacey

Brigitte Mary Lacey

Brigitte Mary Lacey

Brigitte Mary Lacey

Edith Hope

Edith Hope

Edith Hope

Edith Hope

Edith Hope

Edith Hope

Mary Lou

Mary Lou

Mary Lou

Mary Lou

Mary Lou

Mary Lou

Jane Mac Donald

Jane Mac Donald

Jane Mac Donald

Clarisse de Harwick

Clarisse de Harwick

Clarisse de Harwick

Irène

Irène

Irène

Irène

Irène

Irène

Emily Smith

Dany Turner

= Daisy

Dany Turner

Dany Turner


Catherine

Bella Morris

Belinda (=Bella)

Belinda (=Bella)

Belinda (=Bella)

Belinda (=Bella)

Violette

Muriel Wilson

Alexandra Robinson

Alexandra Robinson

Alexandra Robinson

Alexandra Robinson



Sylvia

Sylvia

Sylvia




Priscilla Brass

Kate Batten

Kate Batten





Corinne Batten

Catherine Grey






Myra Lipton

Myra Lipton





Jenny Little

Amanda Chaterlow

Le nombre important des personnages, significativement plus nombreux, au regard de ses plus longues séries montre un éventail très large des qualités et défauts humains dans lesquels les lecteurs peuvent se projeter. Le harcèlement, dont on parle beaucoup de nos jours, était déjà mis en lumière chez Blyton, notamment avec les personnages des jumelles mais aussi Dany qui domine Brigitte ou encore Myra qui recevra une lettre dénonçant son autoritarisme certain.

3. Les personnages des professeures

Elles sont toutes là pour inculquer des savoirs à leurs élèves, mais aussi des savoir-faire et des savoir-être afin qu’elles deviennent plus tard « les épouses et les mères de demain57 » ... Le rôle de la femme est donc encore très traditionnel, n’oublions pas de préciser que cela est d’époque puisque la publication originale date de 1946 à 1951.

a) Madame Grayling

Elle est la directrice du pensionnat, c’est une femme « aux cheveux gris [...] avec un visage calme, [une expression de fermeté58] sans une ride, des yeux d’un bleu très clair et une bouche au dessin ferme59 ». Elle « ne manifestait jamais de nervosité60 ». Comme dans toute école, elle est crainte par les élèves malgré sa bonté. C’est en dernier recours que les élèves s’adressent à elle ou sur convocation, et alors elle a « l’habitude d’aller droit au but61 ».

b) Miss Potts

Elle est la professeure principale de la première division et également la superviseure de la Tour du Nord. C’est « une femme grande et mince [...] avec des yeux gris et vifs, des cheveux châtains, une expression résolue ». Elle peut se révéler très sympathique mais est très à cheval sur les règles. Les élèves l’appellent affectueusement Potty quand elle n’est pas présente dans la même pièce qu’elles, et devant elle le dernier jour de classe. « Toutes l’aimaient et la respectaient62 ».

c) Mam’zelle Dupont

C’est la professeure de français, celle que l’on rencontre le plus fréquemment. Elle est très aimée de ses élèves malgré son caractère parfois emporté car elle est la première à rire des bêtises de ses jeunes élèves et elle est donc la cible idéale pour lui jouer des tours. Elle est d’ailleurs celle qui a la présentation la plus longue :

Mam’zelle Dupont était petite et toute ronde. Ses cheveux formaient un chignon sur le dessus de sa tête. Ses yeux noirs brillaient d’un vif éclat. Elle portait une robe noire d’une élégante simplicité et des souliers noirs chaussaient ses petits pieds.

Myope comme une taupe, elle se refusait à mettre des lunettes. Elle avait un lorgnon qui se balançait au bout d’un ruban noir. Quand elle voulait voir un objet de près, elle le rapprochait de ses yeux.63

Elle explique à une de ses collègues qu’elle a, comme Bella Morris, un tempérament d’artiste et que corriger les devoirs et donner des notes est pour elle une véritable corvée (2). Bien que ce ne soit pas juste, elle a tendance à avoir des élèves préférées : non les meilleures, loin de là, mais les blondes aux yeux bleus comme Brigitte, Dany ou encore Jenny.

d) Mme Walters

C’est l’infirmière de la Tour du Nord et elle a également un rôle d’intendante, c’est « une femme rondelette, vêtue d’une robe imprimée et d’un tablier amidonné. [...] Ses cheveux étaient coiffés avec soin64 ». Elle est certainement une des plus anciennes du pensionnat puisque la mère de Géraldine l’a également connue comme infirmière quand elle faisait ses études à Malory School. « Elle avait un visage rayonnant de bonté et choyait les enfants malades. Mais malheur aux paresseuses ou aux insouciantes ! Le sourire de Mme Walter s’effaçait et une lueur sévère brillait dans ses yeux65 ». « Gaie et avenante dans son uniforme empesé, l’infirmière avait toujours le mot pour rire66 ».

e) Miss Parker

Cette professeure apparait dans le deuxième livre. Elle a le même rôle que Miss Potts dans le premier tome. « Frisette était le surnom de Miss Parker, le professeur de seconde, qui avait des cheveux noirs très frisés et un nez pointu. Elle avait un flair particulier pour dépister les espiègles et prévoir les vilains tours67. » C’est une femme « grande, masculine, les cheveux très courts, la voix grave, le rire sonore68 ». Elle se révèle assez sévère dans l’ensemble, mais juste et elle n’hésitera pas à sauter à bord de son Austin rouge (dans le troisième volume où elle est toujours présente puisque le récit raconte toujours les péripéties de la deuxième division, après Noël), pour aller chercher un vétérinaire en pleine nuit afin de sauver le cheval d’une de ses élèves. Depuis ce jour, les élèves la considèrent différemment, voyant une grande bonté en elle.

f) Miss Hibbert

Cette professeure de littérature anglaise « n’appréciait pas la fantaisie. Elle aimait les tailleurs bien coupés mais stricts ; ses cheveux, légèrement ondulés, formaient une torsade sur sa nuque ; derrière ses verres à monture d’or, ses yeux pétillaient d’esprit. Très cultivée, elle avait un talent spécial pour organiser des représentations69 ».

g) Miss Williams

Elle est la professeure principale de la quatrième division. Cette « vieille fille austère et distinguée [...] ne badinait pas avec la discipline70 ». Elle « tient beaucoup à l’étiquette, et [...] est un peu maniérée, ce qui ne l’empêche pas d’être très gentille71 ». Elle semble très effacée par rapport aux autres professeures principales de division, ce qui s’explique par la relative indépendance que prennent les jeunes filles.

f) Les autres professeurs

Miss Campton72 est professeur d’Histoire-Géographie et semble manquer d’indulgence envers les élèves ne retenant pas les dates. M. Young est le seul homme du pensionnat comme professeur (d’autres hommes sont présentés, notamment Lewis, le jardinier (3) ou Bill, l’homme à tout faire (5)), il enseigne la musique et le chant. Miss Linsay73 s’occupe des cours d’arts et de peinture. Miss Donelly est professeur de couture, Mlle Rougier complète le tableau, elle est aussi professeur de français, plus savante que sa consœur Mam’zelle Dupont, elle est aussi plus acariâtre et dénuée de sens de l’humour, ce qui la rend bien moins populaire. Enfin Miss Remington est mentionnée une fois dans le premier volume en tant que professeur de culture physique (de sport dans la version moderne). Miss Clark s’occupe de la sixième division mais n’est que peu mentionnée.

En réalité, comme dans les romans d’aventure de Blyton, les professeurs ont relativement peu de consistance par rapport aux élèves et ne sont que peu présentes lorsqu’il arrive une catastrophe, les jeunes filles se gérant elles-mêmes avant l’intervention des adultes. Le système mis en place montre d’ailleurs cet état de fait : chaque élève doit s’adresser aux préfètes, elles-mêmes élèves (et tout de même choisies par les adultes) pour régler les nombreuses dissensions qui existent entre elles. Le rôle de préfète est d’ailleurs bien ingrat car il peut révéler les failles de certaines élèves : trop soumises, trop autoritaires, ne sachant pas vraiment quelle est la meilleure décision à apporter sans se faire d’ennemies et tout en gardant ses amies.





4. L’espace et le temps

Loin des aventures précédentes où les lieux sont aussi diversifiés que possibles avec de nombreux espaces ouverts, mais aussi des souterrains, ici l’espace est entièrement clos. Il se construit autour de Malory School, littéralement l’école Malory (Malory Towers en VO, les tours de Malory). « C’est un vieux manoir flanqué de quatre tours74 » situé en Cornouailles, les falaises donnant sur la mer, ce qui permet aux élèves d’avoir une piscine naturelle. Le manoir est en effet situé au sommet de la falaise (4). Comme dans « Harry Potter », un train spécial est réservé aux pensionnaires, quai no7 à Londres. Les élèves doivent ensuite prendre le car pour arriver dans leur pensionnat. C’est un manoir, « un grand édifice carré en pierres grises qui s’élevait sur une colline. [...] Les fenêtres étincelaient sous les rayons du soleil couchant. La vigne vierge qui recouvrait les murs montait presque jusqu’aux toits ; on aurait dit un château du Moyen-Âge [...] avec de grandes grilles dorées75 ».

Outre la piscine, les élèves peuvent se promener dans de grandes allées et profiter des courts de tennis ou de basketball76 et d’une cour intérieure qui peut servir de théâtre. À l’intérieur, en plus des salles de classe, il y a une salle de musique mais également une salle de loisirs pour chaque division. En sixième division, les élèves ont le droit d’avoir un bureau, une pièce à elles, qu’elles se partagent à deux.

Chaque élève reçoit des notes qui lui sont propres en fonction des interrogations et des compositions, mais il y a aussi des notes d’ordre et de discipline qui sont données à toute la division. Ainsi Irène et Bella, très étourdies, apportent des notes négatives à l’ensemble des élèves. À leurs camarades de veiller à ce qu’elles fassent plus attention pour ne pas perdre de points. La compétition est de rigueur, il faut donner le meilleur de soi-même, être capable de se transcender.

Chaque élève porte un uniforme strict : « manteau marron foncé, jupe de la même couleur, chemisier blanc et cravate orange77 ». Les coiffures sont strictes aussi : les chignons farfelus sont interdits de même que le maquillage, Brigitte et Priscillia l’apprennent à leurs dépens puisqu’elles ne sont pas autorisées à aller en classe avant de s’être recoiffées correctement. Sans qu’il ne soit jamais question de religion, on pourrait presque penser se retrouver être dans un couvent si des activités ludiques n’avaient pas lieu, comme le théâtre et la piscine. Même si à chaque vacances les élèves souhaitent se retrouver entre elles, elles pensent souvent à l’ailleurs, que ce soit le village d’à côté où Sylvia va se présenter à l’audition, aux falaises où Amanda souhaite nager.

Au niveau temporel, peu de choses à dire, puisque l’action se déroule chronologiquement. Le premier livre se passe après les vacances de Pâques, puis il y a une ellipse de huit semaines correspondant aux vacances d’été.

Le second tome raconte donc le trimestre de septembre où toutes les filles sont passées en deuxième division, sauf Catherine qui est passée en troisième division et il n’est plus question non plus de Violette.

Le troisième tome est plus subtil, Dolly a désormais quatorze ans et même s’il se passe après les vacances de Noël, les pensionnaires semblent être alors en troisième division. Mais comme Miss Parker, professeur de seconde est toujours autant présente, il y a questionnement : seconde ou troisième division ? De plus, il est question d’une pensionnaire, Sylvia, qui était déjà présente au trimestre précédent sans qu’il en soit fait mention dans le second tome. Jane est devenue monitrice de classe à la place d’Edith, on peut donc penser que des trimestres ont été passés sous silence et que l’histoire se déroule un an plus tard par rapport au second volume, cela sans aucune certitude.

Dans le quatrième tome, Dolly a bientôt quinze ans78 et quelques pages plus tard, quinze ans passés79... Elle est en quatrième division, celle où un examen doit être passé pour pouvoir être admise en cinquième division et le trimestre raconté est celui après les vacances de Pâques.

Le cinquième volume se passe au retour des vacances d’été, l’âge de Dolly n’est pas mentionné mais elle est en cinquième division, et a probablement seize ans. Sa sœur est toujours en première division, peut-être parce qu'elle a manqué les deux premiers trimestres de première division à cause d'une maladie qui avait retardé son entrée à Malory School (elle est entrée au trimestre d'été). La logique scolaire n’est pas la même que la logique française.

Le dernier volume se déroule après les vacances de Pâques et marque le dernier trimestre de Dolly et de ses compagnes à Malory School, elles vont vers leurs dix-huit ans.

Les temps forts sont ceux de la mi- trimestre : un weekend où les parents peuvent venir voir leurs enfants et saluer leurs performances sportives ou théâtrales et sortir avec elles en dehors de l’enceinte du collège. Les élèves dont les parents ne peuvent pas venir ont la permission d’aller dans d’autres familles que les leurs.

5. L’écriture

Chaque tome se déroule sur vingt-deux ou vingt-trois chapitres et une moyenne de 185 pages. Le schéma est identique pour tous les livres : le départ de Dolly de la maison ou son arrivée directement à Malory School ; les péripéties d’un trimestre de la division ; et le départ des jeunes filles du pensionnat pour retourner chez elles pour les vacances. Rien à voir donc avec nos séries précédentes où les personnages sont figés dans le temps. Leur autonomie n’a rien à voir non plus, la présence des professeurs apporte une garantie de sécurité qui n’existe pas dans les aventures plus ou moins réalistes du « Club des Cinq », du « Clan des Sept » ou encore d’ « Arthur et Compagnie ». Les personnages qui sont juste esquissés psychologiquement dans les séries d’aventure de Blyton sont ici bien plus poussés, analysés dans de nombreux détails comme nous venons de le voir avec la présentation de chacune des pensionnaires et professeures, ajoutons que leurs caractéristiques ne sont pas figées mais en constante élaboration : Géraldine devient de plus en plus détestable tandis qu’Edith, au contraire, nous devient attachante tout comme Mary-Lou.

Lors de la nouvelle parution en 2015, les titres sont modifiés pour donner plus de vivacité et d’envie de lire aux lecteurs, voire aux lectrices tant la série est connotée fémininement contrairement aux trois tomes de « Betty » qui présentent un pensionnat mixte où les filles autant que les garçons peuvent alors se projeter. Cela est plus difficile actuellement car la couleur rose de la collection attire peu les garçons. Dans la parution en « Idéal Bibliothèque », avec les couleurs jaunes et rouges, davantage neutres, cela était plus facile de les attirer surtout s’ils avaient lu d’autres romans qui leur étaient spécialement destinés dans cette collection, qu’ils soient de Blyton ou d’autres auteurs.

Pour autant les valeurs morales restent les mêmes : l’obéissance, la maitrise de soi, le don d’altruisme, le fait d’être bonne économe aussi ; et c’est à partir de différentes scènes de pensionnat que les élèves évoluent et donnent le bon exemple à l’enfant-lecteur, encore plus à la lectrice qui apprendra elle aussi à devenir, tel que le préconise la directrice de Malory School, une femme épanouie.



1 Le Rocambole, bulletin des amis du roman populaire, no 24/25 : E. Blyton — A. Buckeridge, 2003, Catherine Brasselet « Enquête sur Enid Blyton : de la quête d’identité à la quête de vérité », p. 18.

2 Ibid. p.22.

3 Imogen Smalwood, A Childhood at Green Hedges: A Fragment of Autobiography by Enid Blyton's Daughter, Methuen young books, 1989.

4 Des histoires qui se passent dans un monde merveilleux.

5 Ces deux textes ne seront traduits qu’en 1988, sous un ensemble de dix volumes.

6 Ils ne font pas partie des volumes publiés en France.

7 En ce qui concerne le cycle des « Jumelles », sur cinq des six tomes, les jumelles Pat et Isabelle sont quasiment inexistantes dans certains livres. C’est notamment le cas dans les deuxième et troisième volumes, avant qu’une des jumelles, Pat, ne reprenne le dessus dans le quatrième tome. Elle disparait quasiment du cinquième et du dernier tome, hormis dans le chapitre final, et sa sœur, Isabelle est encore moins mentionnée dans l’ensemble de l’œuvre qui raconte leurs histoires alors qu’elles ont quatorze ans. Les six volumes ne racontent que deux divisions contrairement à « Malory School » où l’évolution est plus flagrante.

8 En version originale, Dolly s’appelle Darell et on peut y voir un lien fort avec le second époux de Blyton, Kenneth Darell.

9 Tout comme le second mari d’Enid Blyton justement.

10 Dans le second tome, sa sœur s’appelle désormais Miranda, et dans le troisième tome elle s’appelle Felicity et n’a plus que trois ans d’écart avec son ainée. Cet écart d’âge et le prénom de Felicity sont confirmés dans la version originale.

11 Enid Blyton, Les filles de Malory School, Hachette, « Nouvelle Bibliothèque Rose no 376 », 1971, ÉO, p.68.

12 Enid Blyton, Les filles de Malory School, op.cit., p.9.

13 Enid Blyton, Les filles de Malory School, op.cit., p.25.

14 Là encore, on peut y voir une référence autobiographique.

15 Enid Blyton, Les filles de Malory School, op.cit., p.41.

16 Enid Blyton, Sauvetage à Malory School, Hachette, « Bibliothèque Rose », 1971, (1974, 3e éd.), p.31.

17 Enid Blyton, Sauvetage à Malory School, op.cit., p.31.

18 Enid Blyton, Les filles de Malory School, op.cit., p.9.

19 Enid Blyton, Les filles de Malory School, op.cit., p.72.

20 Enid Blyton, Un cheval à Malory School, Hachette, « Bibliothèque Rose », 1972, (1975, 2e éd.), p.23.

21 Enid Blyton, Adieu à Malory School, Hachette, « Bibliothèque Rose », 1975, ÉO, p.20.

22 Enid Blyton, Adieu à Malory School, op.cit., p.52.

23 Enid Blyton, Adieu à Malory School, op.cit., pp. 176-177.

24 Enid Blyton, Les filles de Malory School, op.cit., p.8.

25 Enid Blyton, Les filles de Malory School, op.cit., p.9.

26 Enid Blyton, Sauvetage à Malory School, op.cit., p.32.

27 Enid Blyton, Sauvetage à Malory School, op.cit., p.105.

28 Enid Blyton, Un cheval à Malory School, op.cit., p.78.

29 Enid Blyton, Sauvetage à Malory School, op.cit., p.22.

30 Enid Blyton, Sauvetage à Malory School, op.cit., p.74.

31 Enid Blyton, Sauvetage à Malory School, op.cit., p.17.

32 Enid Blyton, Un cheval à Malory School, op.cit., p.25.

33 S’il n’existe aucune suite en français, il en existe une en allemand et le personnage de Muriel y aura une place.

34 Enid Blyton, Un cheval à Malory School, op.cit., p.11.

35 Enid Blyton, Un cheval à Malory School, op.cit., p.47.

36 Enid Blyton, Un cheval à Malory School, op.cit., p.22.

37 Ibid.

38 Enid Blyton, Réveillon à Malory School, Hachette, « Bibliothèque Rose », 1974, ÉO, p.33.

39 Thunder en version originale, c’est-à-dire Tonnerre, ce qui correspond plutôt bien au caractère d’Alex. Le changement de nom est dommageable puisque le nom Tristan évoque plutôt les amours courtoises pour un lecteur français.

40 Enid Blyton, Un cheval à Malory School, op.cit., p.38.

41 Enid Blyton, Réveillon à Malory School, op.cit., p.50.

42 Enid Blyton, Réveillon à Malory School, op.cit., pp.25-26.

43 Enid Blyton, Réveillon à Malory School, op.cit., pp.33-34.

44 Enid Blyton, Réveillon à Malory School, op.cit., p.51.

45 Enid Blyton, Réveillon à Malory School, op.cit., p.74.

46 Enid Blyton, Du théâtre à Malory School, Hachette, « Bibliothèque Rose », 1974, ÉO, p.16.

47 Enid Blyton, Du théâtre à Malory School, op.cit., p.77.

48 Enid Blyton, Adieu à Malory School, op.cit., p.26.

49 Enid Blyton, Du théâtre à Malory School, op.cit., p.16.

50 Enid Blyton, Du théâtre à Malory School, op.cit., p.111.

51 Enid Blyton, Du théâtre à Malory School, op.cit., p.22.

52 Enid Blyton, Adieu à Malory School, op.cit., p.21.

53 Enid Blyton, Adieu à Malory School, op.cit., p.23.

54 Enid Blyton, Les filles de Malory School, op.cit., p.29.

55 Elle passe en cinquième division avant ses camarades.

56 Enid Blyton, Les filles de Malory School, op.cit., p.40.

57 Enid Blyton, Les filles de Malory School, op.cit., p.28.

58 Enid Blyton, Adieu à Malory School, op.cit., p.32.

59 Enid Blyton, Les filles de Malory School, op.cit., p.28.

60 Enid Blyton, Adieu à Malory School, op.cit., p.179.

61 Enid Blyton, Un cheval à Malory School, op.cit., p.65.

62 Enid Blyton, Un cheval à Malory School, op.cit., p.24.

63 Enid Blyton, Les filles de Malory School, op.cit., p.26.

64 Enid Blyton, Les filles de Malory School op.cit., p.18.

65 Enid Blyton, Les filles de Malory School, op.cit., p.19.

66 Enid Blyton, Réveillon à Malory School, op.cit., p.18.

67 Enid Blyton, Sauvetage à Malory School, op.cit., p.27.

68 Enid Blyton, Un cheval à Malory School, op.cit., p.34.

69 Enid Blyton, Un cheval à Malory School, op.cit., p.148.

70 Enid Blyton, Réveillon à Malory School, op.cit., p.41.

71 Enid Blyton, Réveillon à Malory School, op.cit., p.10.

72 Nommée une fois « Carton » dans le troisième tome.

73 Parfois écrit « Lindsay ».

74 Enid Blyton, Les filles de Malory School op.cit., p.5.

75 Enid Blyton, Les filles de Malory School op.cit., p.14.

76 Le basketball est propre à la traduction française, il s’agit en réalité de « lacrosse » ou « hockey sur gazon ».

77 Enid Blyton, Adieu à Malory School, op.cit., p.8.

78 Enid Blyton, Réveillon à Malory School, op.cit., p.9.

79 Enid Blyton, Réveillon à Malory School, op.cit., p.11.



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