THE ADVENTURE
SERIES |
The
Sea of adventure Le
mystère du Golfe Bleu
Livres
de référence Version
originale : Macmillan Children's Books / 2000 sans illustrations ISBN
0-330-30173-X Version
française : librairie Hachette, 1962 - Collection Idéal-Bibliothèque (n°228)
illustrations Jeanne Hives Couverture
: Les quatre enfants, intrigués, examinent une étendue d’eau Traduction
des personnages et lieux Les
rats de Henri, ignorés en v.f., s’appellent Squeaker, Woffles et Nosey L’infortunée
gouvernante, ignorée en v.f., s’appelle Miss Lawson Le
Docteur Martineau est Dr Jones La
ménagère de Mme Lefèvre, ignorée en v.f., est Hilda L’amie,
Mlle Lemoine, est Miss Tremayne Le
nom d’emprunt de René, M. Vautier, est Dr Walker Le
marin, ami de René , Yvon, est Henty Le
bateau « La Belle Etoile » est le « Lucky Star »
(Bonne Etoile) Les
deux macareux Huffin et Puffin, sont absents en v.f. Horace
Sautelère « Saute-en-l’air » est Horace Tipperlong « Tripalong » Le
policier Joseph est Joe L’île
où nos héros décident de s’installer, anonyme en v.f., est Puffin
Island (L’Ile aux Macareux) Le
village breton de Port-Blanc est Gairdon, village de la côte nord-est de
l’Ecosse Les
noms d’endroits inventés par les enfants : -
le Val du
Sommeil est Sleepy Hollow (val du sommeil) -
la Baie
d’Ecume est Splash Cove (baie d’écume) -
la Crique
Secrète est Hidden Harbour (port caché) L’Ile
aux Ailes est Isle of Wings (Ile aux Ailes) Différences
significatives 1)
Chapitre I Quel
jour sommes-nous ? v.o., page 7 « ‘Do you know, it’s May the fifth already’ said Jack,…. » => « ‘Savez-vous que
nous sommes déjà le cinq mai’ annonça Jacques,…. » v.f.,
page 5 « .’Savez-vous
que nous sommes déjà le 25 avril ?’ annonça Jacques…. » La
v.f. avance l’aventure de dix jours, sans raison. 2) Chapitre I Pourquoi
n’y aurait-il pas de gouvernante ? v.o.,
page 8 « ‘A
governess !’ said Philip in scorn. ‘I jolly well wouldn’t go.
And anyway she wouldn’t stay now
that I’m training young rats.’ » => « ‘Une gouvernante !’
s’écria Henri avec horreur ‘Je n’irais certainement nulle part avec
elle. Et de toute façon, elle ne resterait pas avec nous,
maintenant que j’élève des rats.’ » v.f.,
page 17 « ‘Une
gouvernante!’ s’écria Henri avec horreur. ‘Nous sommes trop grands !
Et puis, une gouvernante ne resterait pas avec nous, elle aurait trop peur
de Kiki.’ » La
v.f. ignore ce détail et donne un argument peu cohérent : une
gouvernante ne devrait logiquement pas craindre la présence d’un
sympathique perroquet ; par contre des rats !! Notons qu’Henri
et Denise vont déjà se chamailler en v.o., car « Squeaker »,
un des rats domestiques du garçonnet fait son apparaition. 3)
Chapitre I Mme
Lefèvre présente la gouvernante aux enfants v.o.,
pages 11-12 La
gouvernante est présentée aux enfants (deux pages complètes !) :
Kiki se déchaîne et les trois de Henri sortent de sa chemise !!
Miss Lawson, dégoûtée, renonce à s’occuper des enfants et la maman
est plutôt fâchée du comportement des enfants. Cet
épisode est tout à fait ignoré en v.f., où Mme Lefèvre fait elle-même
une autre proposition aux enfants, comprenant que ceux-ci ne sont pas du
tout intéressés par la présence d’une gouvernante. 4)
Chapitre VIII La
préférée de René Marchal v.o.,
page 53 « Bill held on to her (Lucy-Ann) tightly….He knew that she felt giddy, and he wasn’t going to risk anything with little Lucy-Ann! He liked all the children very much, but Lucy-Ann was his favourite.» =>
« René la (Lucette) tint
fermement….Il savait qu’elle souffrait du vertige, et ne voulait
prendre aucun risque avec Lucette ! Il adorait tous les
enfants, mais Lucette était sa préférée » Aucune
allusion aux sentiments de René en v.f. 5)
Chapitre IX-X La
passion de Jacques pour les macareux (« puffins ») Au
cours de ces chapitres, Jacques nous fait part de sa passion pour ces étranges
et rares oiseaux : c’est lui qui insiste auprès de René pour
qu’il choisisse de s’installer sur île hébergeant ces oiseaux (ch.
IX) et arrivé sur l’île (ch. X), il découvre avec joie une colonie de
macareux ; le lecteur anglophone aura la chance de lire quelques
dizaines de lignes d’ornithologie ! Et bien entendu Kiki va se lier
d’amitié avec les oiseaux Ces
détails sont tout à fait ignorés en v.f. : peut-être que la
traduction n’a pas souhaite s’étendre sur la description d’un
oiseau probablement tout à fait inconnu pour de jeunes lecteurs d’une
douzaine d’années. La v.f. tentera de donner le change (ch. V, p. 42)
en remplaçant les macareux par des…lapins !!! 6)
Chapitre XI Les
macareux apprivoisés v.o.,
page 68 « The puffin disappeared into its burrow – but reappeared again almost immediately with another puffin, a little smaller, but with an even more brilliant beak….The two birds waddled side by side to Philip….’What shall we call them?’ said Dinah….Everyone laughed. Huffin and Puffin did seem to be perfectly lovely names for the two birds. They came close to Philip, and, to the boy’s amusement, squatted down by him contentedly. » =>«
Le macareux disparut dans son terrier – mais reparut presque immédiatement
avec l’un de ses congénères, un peu plus petit, mais avec un bec bien
plus brillant….Les deux oiseaux se dirigèrent vers Henri en se
dandinant….’Il faut leur trouver un nom !’ s’exclama
Denise….Tout le monde éclata de rire. Laurel et Hardy étaient des noms
qui leur convenaient à merveille. Ils s’approchèrent de Henri, et au
ravissement du garçon, s’accroupirent contre lui, visiblement
satisfaits. » A
nouveau aucune allusion en v.f., et pourtant les macareux « Huffin »
et « Puffin » sont le titre de ce XIe chapitre. Décidément,
la traductrice ne semblait guère apprécier les animaux : ni rats,
ni macareux. 7)
Chapitre XVIII (ch. VIII en v.f.) Kiki
et les bandits v.o.,
pages 106-7 « Kiki had gone up the burrow, after Huffin and Puffin. The two puffins were now staring at the men who had come to hunt…. Kiki was in a burrow behind Huffin and Puffin and could not be seen…. » =>«
Kiki était sorti du trou, derrière Laurel et Hardy. Les deux macareux
observaient maintenant avec curiosité les hommes qui étaient venus à la
recherche d’intrus…. Kiki était dans un terrier derrière Laurel et
Hardy, et se trouvait hors de vue des hommes…. » v.f.,
pages 86-7 « Kiki
était sorti du trou et se tenait devant un terrier, fixant les hommes de
ses yeux ronds…. » En
v.o., Kiki reste invisible et les hommes croiront que ce sont les deux
sympathiques macareux qui parlent. Ils sont plutôt surpris, car au départ
ils ignoraient que ce genre d’oiseau puisse parler ! En v.f., où
les (omniprésents en v.o.) macareux ont été malheureusement ignorés,
le perroquet affronte directement des bandits moins étonnés. 8)
Chapitre XX (Ch. X en v.f.) Encore
les macareux – et non Kiki - , puis Lucette parle trop v.o.,
pages 118-9 « ‘We’ve got two tame puffins,’ said Lucy-Ann suddenly. ‘Would you like to see them ?’….(Horace speaks) ‘…And do you mean to say you really have got two tame puffins? I can hardly believe it.’ ‘They’re Philip’s,’ said Lucy-Ann, and she could have bitten out her tongue. ‘I thought you said your brother’s name was Jack,’ said Horace enquiringly. ‘She must have made a mistake,’ said Jack, saying the first thing he could think of.» =>«
‘Nous avons deux macareux apprivoisés,’ dit soudain Lucette.
‘Voulez-vous les voir ?’…(Horace parle) ‘…Et vous prétendez
que vous avez vraiment deux macareux apprivoisés ? J’ai du mal à
y croire.’ ‘Ils sont à Henri’ répondit trop vite Lucette, qui se
serait mordu la langue juste après.’ ‘Je croyais que tu avais dit que
ton frère s’appelait Jacques,’ demanda Horace, l’air soupçonneux.’
‘Elle a dû se tromper,’ répondit simplement Jacques, donnant la
première chose qui lui venait à l’esprit. » v.f.,
page 101 « ‘Nous
avons avec nous un perroquet apprivoisé. Voulez-vous le voir ?’
proposa Lucette. » La
traduction française ayant décidé d’ignorer les omniprésents
macareux, il faut trouver des solutions de remplacement. Evidemment, Kiki
n’appartient pas à Henri , donc on ne pouvait pas mentionner la réplique
malheureuse de Lucette, qui, n’aura finalement aucune incidence. 9)
Chapitre XXIX (Ch. XV en v.f.) Pourquoi
Kiki criait-il si fort pendant la fuite ? v.o.,
page 170 « Jack looked at her (Kiki) closely. Then he gave an exclamation. ‘She’s lost some of her crest! She’s hardly got any! Oh,Bill – that’s what she screeched for last night ! A bullet must have zipped through her crest….» =>«
Jacques l’examina (Kiki) de près. Soudain il poussa une exclamation.
‘Il a perdu une partie de sa crête ! Il n’en a presque plus !
Oh, René – voilà pourquoi il criait tant lanuit dernière ! Une
balle a dû traverser sa crête…. » Aucune
allusion en français ! Rappelons que Kiki est un cacatoès en v.o.
(avec crête), tandis qu’il est un ara en français (sans houppe).
Toutefois, la traductrice aurait pu faire preuve d’imagination en
enlevant quelques plumes à la queue du bel ara ! Remarque
générale sur la traduction Sur
le scénario, la traduction reste fidèle à l’original. La version française
est à nouveau très, très raccourcie, de façon tout aussi spectaculaire
que lors des aventures précédentes : nous avons à nouveau un roman
de 200 pages écrites en petits caractères, pour 190 pages en caractères
moyens ! Le
lecteur francophone manquera surtout les très nombreuses interventions
des deux macareux tout au long de l’aventure (y compris leur émouvant
abandon par les enfants) et bien entendu leurs « conversations »
avec l’insatiable Kiki
Titres
des chapitres
Analyse
et comparaisons des éditions : |