L'Académie
Française en décernant à SAINT-MARCOUX le Prix MONTYON
de Littérature 1953 a donné une consécration officielle
aux appréciations unanimes de tous les critiques en ce
qui concerne les qualités littéraires et la haute tenue
morale des œuvres de ce jeune auteur.
CARINA, " L'OUBLIÉE DE VENISE " présente des
situations inédites et aborde des problèmes nouveaux,
mais on y retrouve cette finesse d'observation et cette
délicatesse de sentiments qui caractérisent
SAINT-MARCOUX.
C'est l'histoire émouvante, souvent pathétique, d'une
petite Française perdue à Venise en Juin 1940.
Recueillie par une brave femme qui bientôt l'adore,
Carina connaît la vie insouciante d'une petite marchande
d'oranges. Hélas, la maman adoptive meurt, non sans avoir
confié Carina à son seul ami, un petit Français, Zino,
orphelin lui aussi qui la prend sous sa juvénile
protection.
Mais la vie est cruelle aux pauvres : Zino est envoyé
dans une colonie d'enfants et Carina confiée à une
mégère qui lui rend la vie intenable.
Carina s’enfuit, retrouve Zino, et, après bien des
aventures, nos deux orphelins connaissent enfin la paix
dans un village d’enfants où une ancienne actrice les
adopte et les élève.
Cependant, la roue tourne : Carina recherchée, retrouve
sa famille et en même temps, la fortune. Va-t-elle
commencer une vie nouvelle et oublier ses amis de la
misère ? Étourdie un moment par une existence si
totalement différente, Carina hésite. Mais son naturel
généreux la ramène au secours de ses frères
d’adoption où elle rejoint Zino, devenu musicien
célèbre : un Zino qui l’aime sans trop oser
l’avouer.
Source : G. P.
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