Livre 1

Le mystère de l’éléphant bleu.

Jérôme Lebrun quitte l’école à l’heure ou un cirque arrive en ville. C’est le cirque Galliano. Roulottes, cages, chevaux, artistes, le jeune garçon ne sait plus où donner de la tête. Une fillette aux boucles brunes et aux yeux bleus fait claquer son fouet près des oreilles de Jérôme, qui la traite de maladroite.
Le cirque défile, l’éléphant bleu est impressionnant.
Jérôme hélas sait bien qu’il ne pourra pas aller voir le spectacle : son père est sans travail, et il n’y a pas beaucoup d’argent à la maison.
Mais plus tard, la fillette au fouet, qui se nomme Carlotta, ou Lotta, l’invite à visiter le cirque, et lui dit que « Jérôme » n’est pas un nom de cirque : elle le baptise : « Jimmy ».
Le lendemain, Jimmy est émerveillé par l’ambiance du cirque, les baraques, les animaux, les gens du spectacle qui s’agitent dans tous les sens.
M. Galliano, le patron du cirque, voit bien que Jimmy aime vraiment les animaux, et il invite l’enfant à voir le spectacle.

Le jour d'après, lorsqu’il retourne au cirque, l’ambiance a changé : M. Galliano est de mauvaise humeur. Il vient de renvoyer son ouvrier è tout faire, qui battait les animaux.
Enid Blyton nous peint le directeur du cirque, et lui donne quelques particularités : Il finit toutes ses phrases par oui, ou par non !
Et surtout, on peut deviner son humeur à la position de son chapeau Haut-de-forme : s’il est droit sur sa tête, gare ! S’il est penché, tout va bien !
Qui va faire tous les petits travaux du cirque Galliano, désormais ?
Courageusement, Jimmy propose au directeur les services de son père, bon menuisier, et habile bricoleur.
M. Galliano veut bien du père de Jimmy, mais quelle situation embarrassante !
Que vont devenir Jimmy et sa mère, si M. Lebrun part avec le cirque ? Et Jimmy voudrait tant partir aussi, et rester avec Carlotta.

Et voilà que tout le monde est embarrassé au cirque : l’éléphant bleu a disparu ! Grâce au efforts et à la perspicacité de Jimmy, on retrouve l’éléphant bleu, et M. Galliano, plein de générosité, propose d’emmener Jimmy, son père, et sa mère en tournée… Jimmy ne se sent plus de joie :
« Lotta ! Lotta ! cria-t-il, j’ai une grande nouvelle à t’annoncer. Je pars avec le cirque ! »
Lotta est si contente qu’elle pince le garçon.
Sans doute, dans la réalité, une famille sédentaire, qui ne se déplace que pendant les vacances hésiterait-elle à tout quitter, et à suivre les gens du voyage. Aller de-ci de-là sans avoir une maison, un adresse, est une drôle de vie ! Mais cela se justifie par le fait que le père de Jimmy est sans travail ! La situation ne peut pas durer ainsi. Aussi pour le plaisir de tous, dans le livre d’Enid Blyton, les Lebrun deviennent nomades. Et Mr. Lebrun devient Charlot.
Lotta est folle de joie. Lotta est une gentille enfant, mais elle est moqueuse, et parfois Jimmy subit ses sarcasmes. Et Lotta est une vraie enfant de la balle ! Elle ne sait ni lire ni écrire, est un peu indisciplinées, mais elle a quand même un bon caractère.
Jimmy découvre la vie du cirque, les longues journées, les animaux à soigner, la route, et le montage du cirque. Le jeune garçon a bien envie d’apprendre : il commence par l’équitation, mais il tombe souvent ! Il ne sera jamais un bon écuyer, comme Lotta. La petite fille fait merveille, saute d’un cheval à l’autre, fait une pirouette, retombe sur ses pieds…

Les Lebrun sont bien à l’étroit, dans leur petite roulotte ! On la repeint, on l’aménage.
Jimmy veut que Lotta apprennent à lire et à écrire, mais la fillette n’y tient pas du tout. Deux mondes se côtoient... L'un privilégie les connaissances pratiques, le bonheur de vivre, l'autre l'autre l'instruction, le savoir...

Jimmy au cirque galliano se fait remarquer par son don auprès des animaux. Ils ont pleine confiance en lui, et sentent qu’il est plein de bonté.

Mais un jour, Pipo, le petit chien semble bien malade. Rien à faire, disent les gens du cirque, Pipo ne guérira pas. Jimmy ne l’entend pas de cette oreille !
« Je te soignerai moi même, Pipo, pensa le jeune garçon. Et je te guérirai ! Je le veux ! »
Il se démène comme un diable, cherche un remède, écrit à la vieille Mme Bennito, qui connaît un recette miraculeuse, et finalement sauve l’adorable petit chien. Gina, la mère de Lotta, promet à Jimmy :
« Je t’achèterai un petit chien. Un garçon de ton âge doit avoir un chien. Merci de ton dévouement. Sans toi, Pipo serait mort.»

Un des principaux attraits de ce livre, outre le cirque, est l’amour des animaux. Particulièrement l’amour qu’un enfant peut avoir pour un chien. C’est une passion si forte que bien des adultes ne peuvent la comprendre. Car pour la première fois, le bonheur de vivre d’un petit être vivant dépend de son attachement, de son amour, et ne dépend que de lui. L’enfant se sent responsable, et devient meilleur.
Le jour arrive, et tout de suite, un petit animal blanc et noir, avec de doux yeux marron semble dire : « Choisi-moi ! Je suis ton chien ! Choisi-moi, Jimmy ! »
« C’est celui là que je veux », dit Jimmy.
C’est Lotta qui trouve le nom du petit chien : il s’appellera « Gamin ».
Jimmy a trouvé sa vocation : dresser les animaux. Bien vite, Gamin se montre un chien exceptionnel ! Il apprend vite, et le fait avec plaisir. Jimmy et Gamin deviennent inséparables, et maintenant, Gamin dort près de Jimmy dans la roulotte.

Il y a toujours plein d’aventures, dans un cirque. Mister Willy et Sammy le chimpanzé ont un accident de voiture. Miter Willy est blessé, et Sammy s’est sauvé. M. Galliano a son chapeau bien droit. Jimmy voudrait partir à la recherche de Sammy… mais M. Galliano s’y oppose fermement. Jimmy et Lotta décident de désobéir, et c’est toute une aventure rocambolesque que de retrouver la chimpanzé. Tout s’achève bien, mais que va dire M. Galliano ?

Décision inattendue : Jimmy va remplacer Mister Willy, et entrer en scène avec Sammy !
Et Gamin intervient dans le spectacle, et c’est un immense succès. De retour, Mister Willy est jaloux, et Jimmy doit quitter la piste. Mais rien ne peut arrêter le talent. Gamin continue à apprendre des tours, il marche sur la corde raide, sait compter… On fabrique un beau costume pour Jimmy, et pour Gamin, et c’est le triomphe.

Carlotta est fière de Jimmy, et ne se moque plus de lui ! Jimmy est heureux. Et si fier de son chien qu’il aime.
« Je ne comprends pas que l’on puisse faire du mal aux animaux, dit Jimmy. Ils ont des yeux si doux, si aimants.
--Oui, les gens qui les maltraite n’ont sans doute jamais regardé leurs yeux.
--ce que tu dis est sûrement vrai, Lotta ! s’écria Jimmy. Allons, il est temps de rentrer.»

Enfin, un dernier drame ! La pauvre Lotta doit quitter le cirque ! Ses parent partent six mois, et ne peuvent l’emmener. Elle doit donc aller chez son oncle. Tristesse de Jimmy, Lotta pleure… La même journée, la mère de jimmy se foule la cheville !
Quelle vilaine journée. Lotta oublie son chagrin, et assiste de son mieux Mme Lebrun. Courage et amitié sont récompensés : Mme Lebrun décide de garder Carlotta avec eux pendant l’absence de ses parents. Lotta pleure et rit en même temps… Jimmy pousse des cris de joie.

On peut dire qu’Enid Blyton a merveilleusement évoqué le monde du cirque, les animaux, les voyages. Plaisanteries et moqueries entre les enfants, tendresse aussi, et courage.

Comme dirait le grand Galliano « vous avez aimé ce livre ? oui ?»

Serge

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