Bennett / Jennings |
LES AVENTURES DE REX MILLIGAN Par Patrick Galois Les aventures de Rex Milligan sont apparues en 1951, sous forme d’épisodes hebdomadaires, dans la revue Eagle. Celle-ci, à base essentiellement de B.D., fut fondée par le révérend Marcus Morris dans le but d’écarter les jeunes lecteurs de l’invasion des « comics » venus des Etats-Unis. Entre 1951 et 1953, 38 histores, très courtes, environ 2000 mots chacune, ont paru régulièrement dans cette revue. Elles ont fait ensuite l’objet d’une adaptation télévisée en 1955. Entre 1953 et 1961, Anthony Buckeridge écrit quatre livres « Rex Milligan », composés en partie des épisodes de « Eagle ». Toutefois, certains épisodes, au nombre de seize, n’ont pas été utilisés pour la matière première de ces livres. Ils sont donc restés inédits sous la forme livresque jusqu’en 2002 où, à l’initiative de l’éditeur David Schutte et avec l’accord d’Anthony Buckeridge, ils ont été rassemblés dans un livre intitulé « Introducing Rex Milligan ». Bien qu’ils aient été traduits dans certains pays (Norvège, Pays-Bas), les « Rex Milligan » n’ont jamais joui de la même popularité que les « Jennings », ce qui explique sans doute qu’Anthony Buckeridge ait abandonné le personnage dès les années 1960. Si on analyse les neuf premières histoires écrites pour « Eagle », on constate que l’élément comique y est pratiquement absent. Il s’agit pour Rex Milligan et pour son fidèle ami, Jigger Johnson, de débrouiller des intrigues et de remettre aux mains de la police des escrocs, un peu à la manière des héros d’Enid Blyton. Vu le format très court des nouvelles, c’est toujours le hasard qui plonge nos héros dans les mauvais coups mais ils sont à chaque fois très bien disposés à jouer leur rôle de justiciers en herbe, qu’il s’agisse de vol de voiture ou de camion, de contrebande de montres suisses, de trucage de courses de lévriers. Certaines des histoires s’inscrivent clairement dans l’époque où elles ont été écrites, c’est-à-dire le début des années 50. La toute première histoire nous présente un individu se livrant à la contrefaçon et au trafic de coupons de rationnement. Dans un autre épisode, une course de vélos est organisée sur l’un des sites qui porte les séquelles des bombardements de la Seconde Guerre Mondiale et qui n’a pas encore été reconstruit. Dans un autre encore, un train rempli d’explosifs à destination des eaux coréennes est l’objet d’une tentative d’attentat (allusion à la Guerre de Corée). Une histoire a même été taxée de propagande anti-communiste : elle met en scène un ambassadeur d’un pays d’Europe de l’est, en place en Angleterre mais menacé de rapatriement pour avoir « trop parlé ». L’histoire se termine bien pour l’ambassadeur qui finalement obtiendra la citoyenneté britannique. A partir de la dixième histoire, le décor et les protagonistes évoluent : nous pénétrons plus souvent dans l’enceinte du lycée où étudie Rex Milligan, découvrons de nouveaux élèves, les professeurs, de même que le lycée rival et voisin. Les malfrats deviennent plus rares, l’humour prend une place plus importante. Les aventures de Rex Milligan prennent ainsi un air de ressemblance avec celles de Bennett / Jennings mais les deux séries diffèrent néanmoins sur plusieurs points : -l’âge des élèves, 13, 14 ans chez Rex Milligan contre 10 à 12 ans chez Jennings. -le lieu : le pensionnat est remplacé par un externat ; l’école préparatoire privée par une « Grammar School », équivalent de nos lycées ; la campagne anglaise par la banlieue nord-ouest de Londres ; enfin, les 79 élèves de Linbury paraissent un effectif bien maigre face aux 600 de la « Sheldrake Grammar School ». -le type de narration : Rex Milligan, héros de la série, est également le narrateur, tandis que le narrateur est une personne extérieure, l’écrivain en quelque sorte, dans les livres Jennings. Pour autant, il est tentant de relever les péripéties qui sont communes aux deux séries. Ainsi, dans « Rex Milligan’s Busy Term », le premier livre paru en 1953, le professeur Birkinshaw, dit The Birk ou Old Birkie, colle une punition à Rex Milligan (des exercices de mathématiques à résoudre) en l’enjoignant de lui présenter le résultat avant une heure butoir (M. Birkinshaw est un peu le « Wilkinson » de la série, c’est-à-dire un professeur plutôt impopulaire car inapte à comprendre la mentalité des jeunes garçons et montant facilement sus ses grands chevaux). Rex prend le professeur au mot et, une fois les exercices achevés, il part en compagnie de son inséparable compère Johnson à la recherche du professeur qui entretemps est rentré chez lui. Pas de chance, la propriétaire leur apprend qu’il vient de partir au cinéma. Rex ne se laisse pas décourager et finalement (la caissière du cinéma impressionnée par la requête du garçon ayant diffusé un message sur le grand écran qui fait sortir le professeur de la salle obscure) parvient à lui montrer le fruit de son travail avant l’heure fatidique. Dans un premier temps exaspéré d’être dérangé dans ses loisirs, The Birk est mis devant le fait accompli. Extrait : « Ce fut Jigger qui parla : et l’interruption fut si inattendue et le ton si pressant qu’Old Birkie resta pour écouter…Au loin, l’église sonnait les cinq coups. « Voilà, m’sieur ! Cinq heures, vous avez entendu ? -Et alors ? répondit M. Birkinshaw assez brusquement. -Milligan vous a porté la punition juste à temps, m’sieur. Vous avez dit que vous en parleriez au directeur s’il ne vous l’avait pas fait pour cinq heures ; alors, ce ne serait pas juste d’en parler au directeur parce qu’il l’a fait, n’est-ce-pas, m’sieur ? » La tête du Birk en disait long ! Il ouvrit la bouche pour parler puis la referma : toutes choses considérées, il n’y avait pas grand-chose à dire ! Finalement, il fit quelques grognements avec la gorge puis rentra au cinéma sans dire un mot. » (fin de l’extrait) Vous avez identifié le Bennett où se trouve une séquence analogue ? Non, alors lisez ou relisez « Bennett et le Général ». La comparaison des deux scènes met en évidence la supériorité des Jennings / Bennett sur le plan du récit et des personnages. En effet, le professeur Birkinshaw est quelqu’un d’assez monolithique manquant à la fois du caractère comique de Wilkinson dans ses explosions tonitruantes, mais aussi du côté « cœur d’or » qui se manifeste occasionnellement et donne de l’humanité au professeur de Bennett et Mortimer. « Bennett et le Général a été écrit en 1954 (« According to Jennings ») mais l’épisode en question a été diffusé à la radio en 1951, il est donc antérieur à sa réplique dans « Rex Milligan’s Busy Term ». D’autres parallèles sautent aux yeux. Dans « Rex Milligan Holds Forth », 1957, M. Birkinshaw, toujours prompt à la sanction, colle une heure de retenue à la quatrième division, la classe de Rex Milligan. Bien imprudemment car l’heure tombe juste au moment où doit avoir lieu un match de rugby opposant les deux écoles rivales. En outre, Birkinshaw est l’entraîneur de l’équipe de Sheldrake ! Mais il ne peut se dédire sans se décrédibiliser. Le lendemain, Jigger Johnson, ami de Rex mais aussi des bêtes de tout poil, introduit malencontreusement un chien, un bull-terrier dont on lui a confié la garde, dans l’enceinte du lycée. Le chien, indomptable, s’invite dans le cours de Birkinshaw y semant la panique et la confusion. La situation semble ingérable quand Johnson, le seul pouvant maîtriser la bête, arrive et ramène le calme dans la classe en sortant et enfermant l’animal. Reconnaissant cet acte de bravoure, le professeur y trouve un bon prétexte pour annuler sa malheureuse punition. Cet épisode a été publié dans « Eagle » en octobre 1952. Il est donc postérieur à l’épisode similaire (« Jennings and the Poisonous Spider », « Bennett et l’araignée vénimeuse » voir « Bennett au collège ») diffusé sur les ondes radiophoniques en novembre 1948 avant d’être incorporé dans le premier livre, « Jennings Goes to School » publié en 1950. De nombreuses aventures narrées par Anthony Buckeridge ont
trait à la rivalité qui oppose les deux lycées voisins et aux batailles,
amicales mais acharnées, qu’ils se livrent dans le but notamment de
s’emparer de la bannière du lycée concurrent. Ces combats, pour puérils
qu’ils puissent nous sembler (les protagonistes s’arment de pistolets à
eau, de sacs en papier remplis de sciure et font des percées en territoire
ennemi parqués dans des poussettes d’enfant), donnent parfois lieu à
quelques épisodes comiques comme dans « Rex Milligan Raises the Roof »
(1955). Rex Milligan ayant été fait prisonnier par l’ennemi, son geôlier,
Tucker dit Bubblegum, a la lumineuse idée de lui passer les menottes sous la
forme d’une chaîne de vélo équipée d’un cadenas. Les deux garçons se
retrouvent ainsi enchaînés l’un à l’autre. Peu de temps après, le
clocher sonne la fin des hostilités et Bubblegum doit rentrer en cours dans
son lycée où c’est la rentrée des classes après les vacances d’été.
Mais il a égaré la clef du cadenas ! En attendant de pouvoir libérer
Rex Milligan, il oblige celui-ci à l’escorter et voici notre héros
malheureux coincé dans une salle de classe inconnue où l’arrivée
imminente du professeur rend toute évasion impossible. Extrait : « Attention ! Le vieux Snorker arrive ! souffla la voix d’un garçon au visage rose qui faisait le gué à la porte. Bubblegum sursauta comme un cabri et me propulsa sans coup férir vers un pupitre au dernier rang. Juste à temps ! Alors que nous nous asseyions, des pas lourds annonçaient l’arrivée du professeur curieusement surnommé Snorker. C’était un homme trapu au front dégarni et aux sourcils broussailleux. Je ne connaissais pas son vrai nom à l’époque mais « Snorker » lui allait bien. Il se dirigea vers son bureau avec un regard rapide vers la trentaine d’élèves assis devant lui et ne parut pas remarquer la présence d’un élément étranger. Mais il ne s’était pas plus tôt assis qu’il se mit à renifler l’air, tel un limier bien entraîné, et dit : « On étouffe ici. La climatisation fonctionne à nouveau mal. Ouvrez la fenêtre, Tucker ! » La gorgé serrée par la peur, Bubblegum se leva… Et je fis pareil ! Après tout, pas moyen de faire autrement ; et c’est d’un bel accord que nous nous glissâmes hors du pupitre et nous traînâmes vers la fenêtre, en gardant nos mains menottées hors de vue. Nous levâmes alors notre bras resté libre et ouvrirent la fenêtre. Snorker nous regarda l’ai perplexe. « Il ne faut pas deux garçons pour ouvrir une seule fenêtre » dit-il. Puis, alors que nous amorcions une manœuvre de demi-tour assez délicate, il me regarda d’un air intrigué. « Je ne me rappelle pas vous avoir déjà vu. Comment vous appelez vous ? -Milligan, m’sieur. -Vous êtes nouveau, n’est-ce pas ? -Oui, m’sieur. Je n’étais encore jamais venu ici avant » répondis-je sans mentir. Old Snorker, toujours l’air étonné, parcourut la liste de noms dans son registre en se demandant comment il avait pu m’oublier. « Vous n’appartenez pas à cette classe, finit-il par dire. Vous feriez mieux d’aller voir le directeur pour qu’il vous dise dans quelle classe vous êtes censé aller. » Bubblegum me lança un regard désespéré, réalisant que la supercherie serait dévoilée dès que j’essaierai de partir. Il fallait trouver une solution rapidement ! « S’il vous plait, m’sieur, je ne connais pas le chemin pour le bureau du directeur. Est-ce que Tucker pourrait me conduire ? » demandai-je. Old Snorker accepta de mauvaise grâce. Sur quoi, nous nous dirigeâmes calmement vers la porte, en essayant de ne pas trop ressembler à des frères siamois. » (fin de l’extrait) Finalement, Milligan parvint à se libérer et à sortir du lycée étranger après encore quelques péripéties. Cet épisode évoque des réminiscences bennettiennes. Rappelez-vous dans « Bennett et Mortimer » quand Mortimer, accompagnant en tant que juge de touche l’équipe de foot-ball de Bennett en déplacement à Bracebridge, se retrouve coincé dans la salle de classe du sinistrement réputé Renardeau. On peut également penser à Bennett arrivant affublé d’un patin à roulettes à l’un de ses pieds dans le cours de Wilkinson (dans « Bennett et son piano »). En résumé, les raisons pour lesquelles Rex Milligan et ses compères n’ont pas eu le succès de Bennett et compagnie apparaissent assez clairement. Les ingrédients sont à peu près les mêmes mais ils sont d’un peu moins bonne qualité, c’est pourquoi la mayonnaise ne prend pas aussi bien. Ce qui fait défaut dans Rex Milligan, ce sont des personnages hauts en couleur. Le manque de nuance du professeur Birkinshaw comparé à son homologue Wilkinson a déjà été évoqué. On pourrait aussi comparer les deux amis inséparables, Milligan et Johnson, par rapport à Bennett et Mortimer. Dans un premier cas, nous avons deux garçons qui se sont liés d’amitié parce qu’ils se ressemblaient en de nombreux points. Dans le second cas, c’est au contraire la différence de caractère entre Bennett et Mortimer qui donne de la valeur à leur amitié en même qu’elle est un puissant ressort comique dans de nombreuses situations. Milligan a par ailleurs le défaut d’être assez mal défini ; étant lui-même le narrateur de ses aventures, il ne consacre pas beaucoup de lignes à se décrire, moins en tout cas que pour Jigger Johnson ou d’autres élèves qui jouent un rôle également important dans les intrigues. Cette narration confiée à un garçon de 13 ou 14 ans entraîne aussi dans le vocabulaire une profusion d’argot et d’expressions typiques de cet âge là, ce qui doit rendre la lecture des « Rex Milligan » un peu indigeste pour un adulte ou même pour un enfant d’aujourd’hui (le langage évolue en cinquante ans !). Enfin, à propos de langage, on peut regretter la rareté des jeux de mots dans la série « Rex », ceux-ci sont une des marques de fabrique du comique d’Anthony (ces « petits calembours », comme il les nomme lui-même modestement). Terminons par l’évocation d’une scène assez éloquente
sur la façon, pas très flatteuse, dont est dépeinte la gent féminine,
notamment quand elle se présente en nombre. Elle se situe dans « Rex
Milligan’s Busy Term ». Un des élèves, Stagg, dit « the
Staggers », inventeur de gadgets en tout genre mais souvent foireux,
cherche des roues pour construire une sorte de baignoire mobile capable de se
mouvoir aussi bien sur terre que sur eau. Il déniche dans une vente aux enchères
trois landaus déglingués dont les roues serviront à son projet. Stagg et
les deux compères qui l’accompagnent, Milligan et Johnson, équipés chacun
d’une poussette, déambulent ainsi dans une artère très animée des
faubourgs londoniens. Ayant un court instant abandonné son véhicule, Stagg
le retrouve au milieu d’une armée de landaus stationnés à l’entrée
d’un magasin. Distraitement, il en prend un…mais des ennuis se profilent
à l’horizon. Extrait : « Mais nous n’allâmes pas loin…A peine avions nous remis en marche nos bruyantes guimbardes que des cris éclatèrent derrière nous. « Qu’est-ce qui se passe encore ? » grognai-je mais, en voyant Staggers descendant bruyamment derrière moi, je m’arrêtai net. Parce que le landau qu’il poussait n’était pas le bon !….D’une façon ou d’une autre, il s’était emparé d’un modèle bien plus récent avec un beau bébé dormant paisiblement à l’intérieur. « Staggers ! Regarde ce que tu as fait ! » Il sortit des profondeurs de ses réflexions puis examina son landau comme s’il le voyait pour la première fois. « Oh ! Zut ! J’ai dû prendre un qui n’était pas le bon quand je suis revenu après m’être débarrassé de Cutforth. Tu sais, il y en avait une demi-douzaine groupés et… » Il n’alla pas plus loin…car les cris derrière nous s’étaient transformés en une danse de guerre quand la mère du joli poupon s’était lancée à notre poursuite avec une bande de congénères à ses talons. L’atmosphère était remplie de menaces de meurtre. « Les voilà ! hurla-t-elle. Kidnappers ! Arrêtez-les, ils ont kidnappé mon Cyril ! -Ne regarde pas, Staggers, dis-je tout bas, mais j’ai comme l’impression que nous sommes suivis. » Si vous avez déjà joué arrière au rugby, vous savez ce que c’est de faire face à l’avancée triomphale des avants adverses. Mais, croyez-moi, même le pack du Quinze d’Angleterre n’aurait pas chargé aussi férocement que le troupeau de braves dames en route pour la libération du petit Cyril des griffes de son kidnappeur écervelé. « Espèce de fripouille, fulmina la mère en furie, en attrapant le landau et en envoyant Stagg valser sur les roses. Je vais t’apprendre à dérober mon petit Cyril juste sous mon nez ! » Le club des supporters du petit Cyril s’était divisé en deux groupes, l’un attroupé autour du bébé toujours endormi dans son landau, tandis que l’autre groupe faisait cercle autour de l’infortuné preneur d’enfant, en brandissant leur parapluie comme des tomahawks. « Je suis tout à fait désolé, bredouilla Stagg rouge de confusion. C’est une affreuse erreur. Je pensais que le landau était vide ; enfin, je veux dire, j’ai pris le mauvais…ou plutôt…je ne voulais pas dire que…. -Appelez la police….Arrêtez-les ! cria le leader des femmes au parapluie. Gangsters ! Bandits ! Voilà ce qu’ils sont ! Si nous ne les avions pas pris la main dans le sac, ils auraient réclamé une rançon avant la tombée du jour. -Oh, non ! Dieu merci !…Jamais de la vie ! bégaya Staggers. Je ne veux pas du petit Cyril, croyez moi…Je n’en voudrais à aucun prix…enfin, je veux dire que je ne saurais pas quoi faire avec. -Ne les croyez pas ! » affirma une femme mince portant un imperméable rayé. Elle pointa d’un doigt accusateur les landaus que Jigger et moi tenions. « Regardez là…Voilà la preuve, ils ont déjà kidnappé deux autres enfants ! -Oh ! Mais regardez, vous voyez bien qu’ils sont vides » protestai-je. La femme maigre fit une grimace. « Hum ! J’aimerais bien savoir ce qui est arrivé aux pauvres petits qui se trouvaient dans ces landaus. -Ils font certainement la queue pour toucher leur pension de retraite » suggéra Jigger. (fin de l’extrait) Comme Buster Keaton dans le génial « Fiancées en folie », Anthony Buckeridge se fait en général une image assez peu amène d’un groupe de jeunes mères ou de ménagères en action (reportez-vous à la scène de la braderie dans « Bennett fait son numéro », chapitre intitulé « La joie de la braderie »).
Patrick
Galois
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