BENNETT / JENNINGS
D' ANTHONY BUCKERIDGE

 

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Bennett et la roue folle, par Anthony Buckeridge

Titre original : Jennings' Diary (1953) 



 

CHAPITRE 1  
pages 5 à 12 
Ultra-secret !

 

Bennett a reçu de sa tante Angèle un agenda. Contre la promesse d’un billet de 5 livres, il se doit de le remplir chaque jour. Pour éviter que ses confessions intimes (sur le temps qu’il fait, le menu du déjeuner, les résultats de foot…) tombent sous des regards indiscrets, il adopte un code secret connu seulement de Mortimer. Les noms seront écrits à l’envers, Bennett devient Ttenneb etc…

 

CHAPITRE 2 
pages 13 à 22
Bennett trouve une alliée 

 

Lors de l’interro d’histoire de Wilkie, Bennett, qui a mal à la tête, obtient une mauvaise note et doit faire deux heures de retenue. Ne se sentant toujours pas bien, il va voir Mme Smith. Ses camarades pensent qu’il simule pour échapper à la punition. C’est aussi l’avis de Wilkinson qui entre en trombe dans l’infirmerie. Mme Smith qui a vite diagnostiqué l’état patraque de Bennett le défend. M. Wilkinson cède, non sans faire des réflexions acerbes. Bennett décide d’acheter un cadeau pour Mme Smith en guise de remerciement.

 

CHAPITRE 3  
pages 23 à 36
Les champions de la route

 

Comme les rares magasins de Linbury n’offrent  guère de choix en matière de cadeau, Bennett et Mortimer décident de louer des vélos pour gagner la ville voisine de Dunhambury. Les vélos en question sont deux vieux clous beaucoup trop grands pour eux et dont les différentes parties émettent, en roulant, divers bruits. Seule la sonnette reste étrangement silencieuse.

 

CHAPITRE 4  
pages 37 à 48
Un tour à la fête

 

Au sommet d’une côte, les deux garçons sont attirés par les flonflons d’une fête foraine. Après un tour de manège et quelques rafraîchissements, il ne leur reste que 5 pences, soit trop peu pour un cadeau. Autant les dépenser au stand de tir. Plus par chance que par adresse, Bennett vise dans le mille à la troisième tentative. A la stupeur de Mortimer, il choisit comme lot une coupe en verre taillé, c’est pour offrir à Mme Smith bien sûr. Sur le chemin du retour, Mortimer dévale la pente sans pouvoir freiner, pour finalement atterrir dans le fossé. Le cycliste est indemne mais le vase brisé en mille morceaux.

 

CHAPITRE 5  
pages 49 à 62
Un cadeau pour Mme Smith 

 

M. Wilkinson qui veut se faire pardonner son attitude rude a l’intention d’offrir un bouquet de fleurs à Mme Smith. Bennett qui fait pousser des perce-neige dans son jardinet lui coupe les fleurs sous le pied et offre le bouquet. M. Wilkinson se retrouve-t-il dépourvu de cadeau ? Non car il a justement un vase qui fera l’affaire pour les perce-neige. Bien involontairement, les deux donateurs ont échangé leur cadeau. Leur complicité va rester sans lendemain. En cours de géométrie, Bennett est surpris en train de remplir son agenda. Il est obligé de traduire son code secret. La phrase qu’il vient d’écrire « Wilkinson perdu boule » est prise comme une injure par le professeur susceptible (en fait, la boule en question est une boule d’or d’un bouton de manchette que Wilkie a égaré). Refusant d’écouter les explications de Bennett, Wilkinson confisque le carnet jusqu’à la fin du trimestre.

 

CHAPITRE 6 
pages 63 à 72 
Fossiles en tous genres

 

En bêchant son coin de jardin, Mortimer déterre un objet qu’il identifie comme étant une dent d’animal préhistorique disparu, le bestiodocus. Aussitôt, il fonde avec Bennett le musée de la Troisième Division. Quelques jours plus tard, Atkins reconnaît dans la dent son vieux manche de couteau. Le musée ne recelant guère de pièces remarquables, M. Carter propose aux deux garçons d’aller fouiller l’emplacement de l’ancien camp romain.

 

CHAPITRE 7 
pages 73 à 86
Au camp de César

 

Après des fouilles minutieuses, les garçons font une découverte sensationnelle : une grande roue en bois provenant sans aucun doute d’un char romain de l’époque de Jules César ! Ils remorquent péniblement la relique vers le collège puis tentent de l’emmener au grenier. Elle se retrouve coincée dans l’escalier et c’est à ce moment-là que Wilkie, dérangé par ce vacarme dominical, déboule. Il parvient à libérer l’antiquité mais celle-ci dévale l’escalier sans prévenir pour finalement heurter bruyamment la porte du bureau de M. Carter.

 

CHAPITRE 8 
pages 87 à 98
Nouvelles inquiétudes

 

La précieuse roue, qualifiée vulgairement d’ordure par M. Wilkinson, est reléguée loin du regard des professeurs dans une cabane. D’autres ennuis attendent Bennett : il a égaré son carnet que Wilkinson lui avait rendu temporairement pour le mettre à jour. Si la police tombe dessus et découvre les noms écrits en code : Sggirb, Snikta…, ne va-t-elle pas imaginer avoir affaire à des espions étrangers ? Bennett emprunte le vélo de Macarthur pour se rendre au poste de police.

 

CHAPITRE 9  
pages 99 à 111
Une conversation difficile

 

Devant le policier, Bennett s’embrouille dans ses explications, mélangeant les noms réels et ceux codés. La situation se complique encore quand Bennett apporte au pauvre sergent Honeyball une pompe à vélo qu’il pense être un objet perdu. Or, cette pompe n’est pas perdue puisque c’est la sienne, ou plutôt celle de Macarthur, c’est-à-dire Ruhtracam en langage codé. La patience du sergent est épuisée mais Bennett se rappelle maintenant où se trouve son agenda : dans sa veste du dimanche. La cherchant dans la lingerie, il met par la même occasion la main sur le bouton de manchette de Wilkie qui était resté accroché à la chemise. Wilkinson, reconnaissant, lève la punition et rend le carnet à son propriétaire.

 

CHAPITRE 10  
pages 112 à 121
La roue vagabonde

 

M. Carter organise une sortie au musée de Dunhambury. Bennett, avec la complicité involontaire du receveur du bus, parvient à embarquer la roue dans le voyage, ceci à la fureur de M. Wilkinson.

 

CHAPITRE 11  
pages 122 à 137
La galerie des antiquités

 

Chargés de se débarrasser de la maudite roue, Bennett et Mortimer ne trouvent guère de dépotoir dans la ville animée. A force de tourner en rond, ils se retrouvent devant le musée. Occasion inespérée pour soumettre leur vestige au regard d’un expert, le conservateur du musée. Son verdict est implacable : la roue n’est guère plus ancienne que la seconde guerre mondiale. Les enfants abattus abandonnent leur relique dans la galerie romaine où, pensent-ils, elle fera bonne figure entre un glaive et un fragment de marmite.

 

CHAPITRE 12  
pages 138 à 157
M. Wilkinson joue au cerceau

 

Le conservateur, furieux de voir l’objet frauduleusement exposé au milieu de véritables antiquités, essaie de mettre le grappin sur les garçons mais ceux-ci sont déjà partis. Seul Wilkinson est encore dans les parages. C’est à lui qu’incombe la tâche d’emporter l’indésirable roue. Tâche pénible quand il arrive dans la Grand-Rue de Dunhambury, escorté par une ribambelle de gamins et de chiens et sous le regard curieux des passants et commerçants. Finalement, une charrette de brocanteur passant par là, Bennett se débarrasse enfin de la roue vagabonde. Quant à Wilkie, il rentre en taxi : désormais, il ne veut plus partager le même véhicule que Bennett et Mortimer.

 

CHAPITRE 13  
pages 158 à 170
La malle de Bennett

 

C’est la veille des vacances. Bennett plaquant des accords dissonants au piano perturbe Wilkinson qui calcule les moyennes de ses élèves dans la salle voisine. Wilkie est également mis à contribution par Mme Smith : usant de tout son poids, au sens propre, il parvient à boucler la malle archi-pleine de Bennett. Pour plus de sûreté, il corde la malle à l’aide de multiples et savants nœuds.

 

CHAPITRE 14 
pages 171 à 181
Le cahier vert

 

Le pauvre Wilkie doit tout défaire pour que Bennett puisse y glisser son cahier à musique. Une autre tuile attend le professeur : il a perdu le cahier contenant les moyennes du trimestre. Il doit recommencer tous les calculs et il va y passer la nuit entière ! Sur ces entrefaites arrive Bennett. Il a réouvert la malle pour y mettre les cadeaux pour ses parents et il vient humblement demander à Wilkinson de la refermer pour la troisième fois.



CHAPITRE 15  
pages 182 à 188
A la gare, les soucis !

 

C’est un Wilkinson furibard qui s’attelle à la tâche et à la malle de nouveau…quand il découvre dedans son précieux cahier avec les moyennes (que Bennett avait confondu avec un autre). Il s’apprête à sanctionner sévèrement l’étourdi quand Mme Smith lui fait voir le côté positif de l’affaire : il a retrouvé son cahier, c’est l’essentiel. Le bon cœur de Wilkie se laisse convaincre par cet argument : Bennett et Mortimer peuvent partir en vacances le cœur léger.

 

 

 

Résumé : Patrick Galois

 

 

Bennett et la roue folle. Bibliothèque verte. Hachette. Illustrations : Daniel Billon

 

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