BENNETT
/ JENNINGS |
Bennett et la roue folle, par Anthony Buckeridge Titre original : Jennings' Diary (1953)
CHAPITRE 1 Bennett a reçu de sa tante Angèle un agenda. Contre la promesse d’un billet de 5 livres, il se doit de le remplir chaque jour. Pour éviter que ses confessions intimes (sur le temps qu’il fait, le menu du déjeuner, les résultats de foot…) tombent sous des regards indiscrets, il adopte un code secret connu seulement de Mortimer. Les noms seront écrits à l’envers, Bennett devient Ttenneb etc…
CHAPITRE 2 Lors de l’interro d’histoire de
Wilkie, Bennett, qui a mal à la tête, obtient une mauvaise note et
doit faire deux heures de retenue. Ne se sentant toujours pas bien, il
va voir Mme Smith. Ses camarades pensent qu’il simule pour échapper
à la punition. C’est aussi l’avis de Wilkinson qui entre en trombe
dans l’infirmerie. Mme Smith qui a vite diagnostiqué l’état
patraque de Bennett le défend. M. Wilkinson cède, non sans faire des réflexions
acerbes. Bennett décide d’acheter un cadeau pour Mme Smith en guise
de remerciement. CHAPITRE 3 Comme les rares magasins de Linbury
n’offrent guère de choix
en matière de cadeau, Bennett et Mortimer décident de louer des vélos
pour gagner la ville voisine de Dunhambury. Les vélos en question sont
deux vieux clous beaucoup trop grands pour eux et dont les différentes
parties émettent, en roulant, divers bruits. Seule la sonnette reste étrangement
silencieuse. CHAPITRE 4 Au sommet d’une côte, les deux
garçons sont attirés par les flonflons d’une fête foraine. Après
un tour de manège et quelques rafraîchissements, il ne leur reste que
5 pences, soit trop peu pour un cadeau. Autant les dépenser au stand de
tir. Plus par chance que par adresse, Bennett vise dans le mille à la
troisième tentative. A la stupeur de Mortimer, il choisit comme lot une
coupe en verre taillé, c’est pour offrir à Mme Smith bien sûr. Sur
le chemin du retour, Mortimer dévale la pente sans pouvoir freiner,
pour finalement atterrir dans le fossé. Le cycliste est indemne mais le
vase brisé en mille morceaux. CHAPITRE 5 M. Wilkinson qui veut se faire
pardonner son attitude rude a l’intention d’offrir un bouquet de
fleurs à Mme Smith. Bennett qui fait pousser des perce-neige dans son
jardinet lui coupe les fleurs sous le pied et offre le bouquet. M.
Wilkinson se retrouve-t-il dépourvu de cadeau ? Non car il a
justement un vase qui fera l’affaire pour les perce-neige. Bien
involontairement, les deux donateurs ont échangé leur cadeau. Leur
complicité va rester sans lendemain. En cours de géométrie, Bennett
est surpris en train de remplir son agenda. Il est obligé de traduire
son code secret. La phrase qu’il vient d’écrire « Wilkinson
perdu boule » est prise comme une injure par le professeur
susceptible (en fait, la boule en question est une boule d’or d’un
bouton de manchette que Wilkie a égaré). Refusant d’écouter les
explications de Bennett, Wilkinson confisque le carnet jusqu’à la fin
du trimestre. CHAPITRE 6 En bêchant son coin de jardin,
Mortimer déterre un objet qu’il identifie comme étant une dent
d’animal préhistorique disparu, le bestiodocus. Aussitôt, il fonde
avec Bennett le musée de la Troisième Division. Quelques jours plus
tard, Atkins reconnaît dans la dent son vieux manche de couteau. Le musée
ne recelant guère de pièces remarquables, M. Carter propose aux deux
garçons d’aller fouiller l’emplacement de l’ancien camp romain. CHAPITRE 7 Après des fouilles minutieuses,
les garçons font une découverte sensationnelle : une grande roue
en bois provenant sans aucun doute d’un char romain de l’époque de
Jules César ! Ils remorquent péniblement la relique vers le collège
puis tentent de l’emmener au grenier. Elle se retrouve coincée dans
l’escalier et c’est à ce moment-là que Wilkie, dérangé par ce
vacarme dominical, déboule. Il parvient à libérer l’antiquité mais
celle-ci dévale l’escalier sans prévenir pour finalement heurter
bruyamment la porte du bureau de M. Carter. CHAPITRE 8 La précieuse roue, qualifiée
vulgairement d’ordure par M. Wilkinson, est reléguée loin du regard
des professeurs dans une cabane. D’autres ennuis attendent Bennett :
il a égaré son carnet que Wilkinson lui avait rendu temporairement
pour le mettre à jour. Si la police tombe dessus et découvre les noms
écrits en code : Sggirb, Snikta…, ne va-t-elle pas imaginer
avoir affaire à des espions étrangers ? Bennett emprunte le vélo
de Macarthur pour se rendre au poste de police. CHAPITRE 9 Devant le policier, Bennett
s’embrouille dans ses explications, mélangeant les noms réels et
ceux codés. La situation se complique encore quand Bennett apporte au
pauvre sergent Honeyball une pompe à vélo qu’il pense être un objet
perdu. Or, cette pompe n’est pas perdue puisque c’est la sienne, ou
plutôt celle de Macarthur, c’est-à-dire Ruhtracam en langage codé.
La patience du sergent est épuisée mais Bennett se rappelle maintenant
où se trouve son agenda : dans sa veste du dimanche. La cherchant
dans la lingerie, il met par la même occasion la main sur le bouton de
manchette de Wilkie qui était resté accroché à la chemise.
Wilkinson, reconnaissant, lève la punition et rend le carnet à son
propriétaire. CHAPITRE 10 M. Carter organise une sortie au
musée de Dunhambury. Bennett, avec la complicité involontaire du
receveur du bus, parvient à embarquer la roue dans le voyage, ceci à
la fureur de M. Wilkinson. CHAPITRE 11 Chargés de se débarrasser de la
maudite roue, Bennett et Mortimer ne trouvent guère de dépotoir dans
la ville animée. A force de tourner en rond, ils se retrouvent devant
le musée. Occasion inespérée pour soumettre leur vestige au regard
d’un expert, le conservateur du musée. Son verdict est implacable :
la roue n’est guère plus ancienne que la seconde guerre mondiale. Les
enfants abattus abandonnent leur relique dans la galerie romaine où,
pensent-ils, elle fera bonne figure entre un glaive et un fragment de
marmite. CHAPITRE 12 Le conservateur, furieux de voir
l’objet frauduleusement exposé au milieu de véritables antiquités,
essaie de mettre le grappin sur les garçons mais ceux-ci sont déjà
partis. Seul Wilkinson est encore dans les parages. C’est à lui
qu’incombe la tâche d’emporter l’indésirable roue. Tâche pénible
quand il arrive dans la Grand-Rue de Dunhambury, escorté par une
ribambelle de gamins et de chiens et sous le regard curieux des passants
et commerçants. Finalement, une charrette de brocanteur passant par là,
Bennett se débarrasse enfin de la roue vagabonde. Quant à Wilkie, il
rentre en taxi : désormais, il ne veut plus partager le même véhicule
que Bennett et Mortimer. CHAPITRE 13 C’est la veille des vacances.
Bennett plaquant des accords dissonants au piano perturbe Wilkinson qui
calcule les moyennes de ses élèves dans la salle voisine. Wilkie est
également mis à contribution par Mme Smith : usant de tout son
poids, au sens propre, il parvient à boucler la malle archi-pleine de
Bennett. Pour plus de sûreté, il corde la malle à l’aide de
multiples et savants nœuds. CHAPITRE 14 Le pauvre Wilkie doit tout défaire pour que Bennett puisse y glisser son cahier à musique. Une autre tuile attend le professeur : il a perdu le cahier contenant les moyennes du trimestre. Il doit recommencer tous les calculs et il va y passer la nuit entière ! Sur ces entrefaites arrive Bennett. Il a réouvert la malle pour y mettre les cadeaux pour ses parents et il vient humblement demander à Wilkinson de la refermer pour la troisième fois.
CHAPITRE 15 C’est un Wilkinson furibard qui
s’attelle à la tâche et à la malle de nouveau…quand il découvre
dedans son précieux cahier avec les moyennes (que Bennett avait
confondu avec un autre). Il s’apprête à sanctionner sévèrement
l’étourdi quand Mme Smith lui fait voir le côté positif de
l’affaire : il a retrouvé son cahier, c’est l’essentiel. Le
bon cœur de Wilkie se laisse convaincre par cet argument : Bennett
et Mortimer peuvent partir en vacances le cœur léger.
Résumé : Patrick Galois
Bennett et la roue folle. Bibliothèque verte. Hachette. Illustrations : Daniel Billon
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