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Bennett et le Général, par Anthony Buckeridge
Titre original : According to Jennings (1954)
Chapitre 1
(pages 5 à 12)
A la conquête de l'espace
La mode des astronautes et des soucoupes bat son plein, à Linbury. Au désespoir des professeurs, agacés par les bruits intempestifs qui en découlent ! Dans la bibliothèque du collège, Bennett a l'idée de se transformer en Joe la Foudre, parti sur la Lune dans une fusée inventée par Mortimer, vieux savant chauve... Ce globe de verre, couvrant le pivert empaillé, ne ferait-il pas un excellent casque spatial ?
Chapitre 2
(pages 13 à 26)
Allô, cosmos ?… Ici, Terre !
Le casque électronique breveté s'est coincé sur la tête de Joe la Foudre qui ne parvient plus à l'ôter ! Surpris par Carter et Wilkinson, les garçons s'en tirent avec une simple admonestation, et Mme Smith délivre l'infortuné cosmonaute de sa prison de verre. Le directeur, Pemberton-Oakes, apprend la visite imminente d'un illustre ancien de Linbury : le Général Melville. Connaissant son souci de la discipline, il ordonne une inspection de propreté, et charge Carter d'accueillir le visiteur s'il n'était pas rentré à temps de Dunhambury. Tandis que la Rolls-Royce du Général arrive au collège, les garçons entament une partie de cache-cache intersidéral…
Chapitre 3
(pages 27 à 37)
Un prisonnier de marque
Surpris de l'absence du directeur à son arrivée, le Général est en colère (Ah ! De mon temps…) Calmé tant bien que mal par M. Carter (affublé de toutes sortes de noms approximatifs) il s'installe dans la bibliothèque et entame une sieste. Interrompue par les camarades de Bennett venus trouver refuge dans la bibliothèque, qui s'excusent et battent en retraite vers le vestiaire des sports. Bennett et Mortimer, arrivés peu après, croient leurs amis dans la bibliothèque, et y bouclent en fait le général, aggravant encore leur cas, en se moquant bruyamment de lui par le trou de la serrure !
Chapitre 4
(pages 38 à 52)
Un ancien évoque ses souvenirs
Découvrant sa bévue avec ses amis dans le vestiaire, Bennett réalise l'horreur de la situation. Or, Mortimer, parti avec la clé narguer les prisonniers dans le dortoir d'en face, reste introuvable ! Furieux, Sir Melville tambourine à la porte. Wilkinson décide donc, avec Carter, d'aller le délivrer de l'extérieur, avec une échelle. Mortimer étant reparu, les fautifs délivrent le général Melville, qui peu à peu se calme, attendri par le curieux parallèle entre les blagues de ces collégiens modernes, et ses rêves d'antan, inspirés par Jules Verne. Il explique alors aux enfants ébahis comment, en 1904, il a enfermé là son prof de latin, attachant à la poignée extérieure de la porte une corde reliée à la cloche du collège, qui transformait son prisonnier en sonneur intempestif ! Il matérialise le délit à l'aide de la ficelle de Mortimer, au moment précis où les deux professeurs sauveteurs s'apprêtent justement à s'introduire par la fenêtre…
Chapitre 5
(pages 53 à 60)
M. Wilkinson joue les sonneurs
Wilkinson, pris au piège à son tour, secoue en vain la porte, et la cloche. Quand enfin les garçons lui ouvrent, sa fureur est sans bornes ! Ainsi que celle du directeur, arrivé de Dunhambury, et qui ne comprend pas l'enchaînement de circonstances compliqué qui a conduit à cette situation. Une énorme sanction leur semble promise, quand le Général assume soudain sa faute, entraînant un retournement de l'humeur des profs, qui semblent considérer cette blague comme une peccadille.
Bizarres, ces adultes !…
Chapitre 6
(pages 61 à 70)
Du cricket en chambre
Revigoré par ce retour en enfance, le Général Melville octroie une journée de congé, et paie aux équipes du collège des places pour aller voir jouer au cricket l'équipe d'Angleterre ! Briggs, en courant annoncer cette nouvelle, renverse sur le linoléum du couloir l'huile dont Bennett enduisait sa batte. Wilkinson lui ordonne de trouver une serpillière pour nettoyer cette dangereuse patinoire. Bennett apprenant à son tour l'invitation, obtient la venue des marqueurs : Mortimer pourra venir ! Bennett veut alors montrer à son ami, avec un chiffon à craie, comment smashe Bob Duncan, le champion d'Angleterre : c'est hélas Wilkie qui le prend sur la tête ! Furieux, il confisque la batte et prive les deux garçons de match. Ils feront des exercices, ça leur apprendra. En fait, Wilkie a décidé de lever la punition au dernier moment, mais…
Chapitre 7
(pages 71 à 83)
Les hasards de l'auto-stop
Au départ du car, Wilkinson, qui devait accompagner M. Hind au pique-nique avec le reste des élèves, est sommé par Pemberton-Oakes de le remplacer pour le match, et dans la précipitation, il en oublie les deux punis ! Outrés de sa traîtrise, ils achèvent leurs exercices tristement. Bennett décide alors, interprétant à la lettre les instructions du professeur, d'aller au stade en auto-stop lui montrer leurs exercices… Ils sont pris par un chauffeur dans sa voiture de sport : c'est Bob Duncan lui-même, qui les place dans la tribune d'honneur !
Chapitre 8
(pages 84 à 100)
Un autographe pour Mortimer
Stupéfait, Wilkie les repère dans ses jumelles et vient les chercher. Alors que, devant l'énormité de leur excuse, ils s'attendent au pire, le professeur (sa conscience l'avait travaillé, depuis son oubli) passe l'éponge avec bienveillance, et leur offre de manger ses sandwiches ! A la fin du match (brillamment gagné grâce à un nouveau record de Bob Duncan), Morty, qui a laissé son cahier d'autographes dans le sac du champion, obtient l'autorisation d'aller le récupérer, avec Bennett. Entrés dans le vestiaire par la fenêtre, les garçons y surprennent un petit homme gêné qu'ils prennent pour un des joueurs : à leur demande, il signe sur leur cahier " Bob Duncan " et s'éclipse ! C'était en fait un pickpocket, qui a vidé les poches de l'équipe : ils se mettent à sa poursuite. Suite à une gaffe de Mortimer, Bob Duncan ceinture le pauvre Wilkinson, qu'il a pris à tort pour le voleur en fuite !
Chapitre 9
(pages 101 à 113)
Un cadeau embarrassant
De son côté, Bennett réussit à coincer le voleur dans une remise, en le bloquant par le truc de la corde du sonneur ! La police l'arrête, et une semaine plus tard, une batte dédicacée par tous les joueurs de l'équipe d'Angleterre arrive au courrier à
Linbury, en reconnaissance de leurs biens retrouvés. La batte étant à Bennett et à Mortimer, ils se la disputent : l'un veut s'en servir, l'autre veut protéger ses précieux autographes des traces de la balle humide ! C'est finalement Wilkinson qui, en restituant à Bennett sa batte confisquée, va sauver l'amitié (un temps menacée) des deux garçons.
Chapitre 10
(pages 114 à 125)
Un malentendu
Bennett déduit, d'une conversation surprise à l'infirmerie, que Wilkinson va quitter le collège ! En fait, celui-ci doit juste s'absenter un week-end pour un mariage. Ayant cru à un départ définitif, les garçons de la 3ème division se cotisent pour lui acheter un cadeau d'adieu. En même temps, ils redoublent de gentillesse et de prévenance à son égard, poussant si loin l'obséquiosité que Wilkinson pense qu'ils se paient sa tête…
Chapitre 11
(pages 126 à 132)
Le secret de Mortimer
Tandis que Mortimer prépare un pompeux discours pour la remise du futur cadeau, les garçons décident de régler un autre problème crucial : sa participation au relais de natation. Morty, ne sachant pas nager, a persuadé ses camarades qu'il pratique une nage spéciale : en fait, il rebondit juste au fond de la piscine. Pour lui faire honneur, Bennett, capitaine du relais Nelson le nomme remplaçant de Bromwich… qui tombe malade ! Comment apprendre à Morty à nager, alors que la piscine est fermée pour cause de peinture fraîche ?
Chapitre 12
(pages 133 à 141)
Un grain se prépare
Bravant l'interdit, Bennett et Mortimer décident d'aller s'entraîner quand même, le soir après l'étude : Atkins fera le guet. Par malheur, Wilkie et Carter ont justement décidé de venir voir la peinture. Ils découvrent les lunettes de Mortimer au bord de la piscine : on les donnera à Mme Smith. Les nageurs clandestins, accroupis dans une des cabines, entendent pétrifiés Wilkinson s'approcher de celle-ci !
Chapitre 13
(pages 142 à 153)
Passe-temps artistiques
Averti par Carter que la peinture est encore fraîche, il renonce in extremis à y entrer : les garçons l'ont échappé belle… Un autre malheur les frappe : Bennett s'est frotté à la peinture, maculant ses mains et signant leur passage ! Grelottant, Mortimer ne peut plus ôter ses palmes, et remonte avec au dortoir. Bennett n'ayant rien trouvé de mieux que des gants de boxe pour cacher la peinture accusatrice, Wilkinson, venu les coucher, croit devenir fou en découvrant ces tenues grotesques. Mortimer croit tout arranger en se relevant de nuit pour aller repeindre la cabine endommagée. Hélas, il repeint le mur blanc… à la peinture verte ! Les deux compères aux abois réussissent à amadouer Martin (le Père Savon) en lui rendant son pinceau égaré (qu'ils lui avaient eux-mêmes emprunté) et le désastre se trouve ainsi évité de justesse.
Chapitre 14
(pages 154 à 171)
Sonnez, clairs carillons !
Bennett achète en cadeau un réveil à la sonnerie est particulièrement stridente, qui dure dix minutes. Les élèves voulant l'offrir en fin de cours, l'ont mis dans le placard. Alors que Wilkinson, interrompu par diverses causes, donc excédé, reprend pour la 5ème fois la déclamation du poème " Sonnez, clairs carillons ! par Tennyson, la sonnerie du réveil déchire soudain les tympans des élèves horrifiés. Le professeur, ne doutant plus que cet événement intempestif a été imaginé à dessein pour perturber son cours, entre dans une fureur noire, et confisque le réveil ! Consternation générale. Confiant l'histoire à M. Carter, Bennett apprend sa méprise, et va l'annoncer à ses camarades indignés. Pourtant, il leur assure avoir une idée en tête (sans savoir du tout laquelle).
Chapitre 15
(pages 172 à 184)
Mortimer fait le plongeon
C'est le jour tant redouté du relais : Mortimer est mort de frousse au bord du bassin, quand Bromwich l'aîné, miraculeusement rétabli, surgit soudain pour réclamer sa place, le sauvant ainsi de la noyade et du ridicule. Bennett, par un vigoureux dernier relais, fait gagner son équipe, tandis que Mortimer, tombé à l'eau dans son excitation à le soutenir, découvre (lui aussi par miracle), qu'il vient d'apprendre à nager !…
Chapitre 16 (pages 185 à 190) Adieu au cadeau d'adieu
Le réveil a été restitué aux élèves par l'entremise de M. Carter. Que va-t-on en faire ? Alors que Bennett, désespéré, va demander conseil à Mme Smith, il découvre que c'est son anniversaire ! L'occasion rêvée de se débarrasser de l'encombrant cadeau, cérémonieusement offert à l'infirmière, sous l'œil attendri d'un Wilkinson charmé…
Résumé
: Thierry Chevrier
Bennett et le général. Bibliothèque verte. Hachette.
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