BENNETT / JENNINGS
D' ANTHONY BUCKERIDGE

Bennett, nouvel élève au pensionnat de Linbury, découvre l'établissement. Mr Carter le présente à Briggs, puis il fait la connaissance de Mortimer. Les deux bizuths sont mis au courant des expressions du langage collégien, et sommés par Mr Wilkinson d'écrire à leurs parents qu'ils sont bien arrivés, ils s'y prennent tous les deux aussi mal : Mortimer écrit beaucoup trop gros, Bennett est totalement incompréhensible !

Dans le dortoir 4, les anciens imitent les profs, on joue aux avions attaquant en piqué, puis, Mr Carter étant intervenu, on se calme. Mais les choses s'enveniment : Bennett, s'est installé au lavabo de Tom (Morrison), et ne veut pas céder sa place. Il crie quand ce dernier lui écrase l'éponge mouillée sur le 
dos ! Carter s'étant fâché, Tom promet une belle raclée à Bennett pour l'avoir dénoncé. Celui-ci commence bien l'année !

Bennett, déprimé, rencontre Mortimer dans le même état, et tous deux décident de retourner chez eux. Ils sortent en douce, mais sont repérés à leur insu par Mr Carter qui monte dans leur bus, les obligeant à se cacher et à parler au contrôleur de façon ridiculement inaudible. Finalement, celui-ci met fin à leur escapade, et les rassure : il ne les punira pas. Il avance même à Bennett de quoi se payer un paquet de " Rochers de Brighton ", avec lequel il fera croire aux copains qu'ils ont séché : quels héros !

Désireux de jouer au football, Bennett s'en trouve injustement privé. Suite à une histoire d'encre renversée par mégarde, Mr Wilkinson a cru que Bennett se moquait de lui. Le malentendu dissipé, il shoote de plein fouet dans le tibia du directeur : nouveau contretemps. Enfin, il parvient à foncer au vestiaire. Après avoir aidé Morty, prisonnier de lacets indénouables, il enfile sa tenue par-dessus ses vêtements. Renvoyé se changer, il arrive pour commencer la partie… au coup de sifflet final.

Lors d'un exercice au feu, Bennett, responsable de son dortoir, prend les instructions au pied de la lettre et prévient les pompiers de Dunhambury qu'un incendie s'est déclenché. Or, ceux-ci réagissent dans la plus totale panique : leur échelle souillée est démontée, ils oublient leurs tuyaux, et partent en catastrophe, rien qu'avec des bottes gauches. De plus, le gicleur étant bouché, leur camion ne démarre qu'à la poussette !

Prévenu de la gaffe de Bennett, Mr Carter tente d'en informer le directeur, mais sans succès. Ce dernier découvre les occupants du dortoir 4 en train de ramper en pyjama, des serviettes mouillées sur la 
bouche ! Pendant ce temps, les malheureux pompiers se traînent, car le moteur ratatouille. Ils mettront 34 mn à venir ! Lâchant sa corde de sécurité, Mortimer passe par une fenêtre du dessous, car il a oublié son canif en haut.

Sommé d'effectuer une démonstration du système d'évacuation extérieur, le pauvre Wilkinson se retrouve bloqué entre ciel et terre à 20 m d'altitude. Le directeur décide de faire appel à la grande échelle des pompiers, qui apparaissent presque aussitôt ! Scène comique des pompiers surpris qu'on les félicite, alors qu'ils craignaient le pire.

Les deux amis rédigent un roman policier, " Flixton Slick, super-limier ". Bennett tombe malade, et rate une fois encore le match dont il rêvait. Lorsque Mortimer ajoute maladroitement à son dépit, parlant du remplaçant qui a marqué brillamment, Bennett se venge en se moquant des fautes accumulées par son ami au chapitre 1er. Une dispute éclate. Mais comme Mortimer écoeuré, va déchirer son chef d'œuvre littéraire, Bennett, rassuré sur son avenir au football, le console, et ils se réconcilient.

En proie à des problèmes d'autorité avec la 3ème Division, Mr Wilkinson apprend que le match prévu contre Bracebridge sera suspendu pour cause de maladie, et décide d'en tirer parti. Lorsque Bennett, sommé d'aller se passer la tête sous le robinet pour s'éclaircir les idées, revient tout sec, disant qu'on ne lui a pas demander de l'ouvrir, et qu'une hilarité forcée se répand bruyamment dans les rangs, la terrible sanction tombe, théâtralement : la classe entière sera privée de match. C'est la consternation.

Tenu pour responsable, Bennett est mis en quarantaine par tous, sauf Mortimer. Ils découvrent dans une caisse de bananes une énorme araignée, qu'ils capturent. Désireux de la montrer à Mr Carter, Bennett la sort du verre à dents sans le dire à Morty. Il apprend qu'elle est inoffensive, et que le match aura bien 
lieu ! Stupéfaction et embarras de Mr Wilkinson, quand il réalise qu'il va devoir annuler sa punition…

Constatant la disparition de l'araignée, qu'ils croient dans le dortoir, les élèves du dortoir 4 sont réfugiés sur leurs chaises. Mr Wilkinson, de service, décide, brosse en main, de traquer le monstre. Bennett, arrive alors, lâche discrètement le monstre, et sauve le professeur de la morsure en hypnotisant l'araignée tombée sur son épaule ! Mr Wilkinson saisit au vol l'occasion qui s'offre : vu l'exploit, il suspend l'annulation prévue. Il apprendra ensuite qu'il s'est fait avoir, mais comme lui aussi avait triché...

Enfin, c'est le match de foot en équipe première dont rêvait Bennett. Mais nerveux, le jeune joueur accumule les bévues : il rate un but tout fait, avant de mal se placer et de marquer un but ridicule contre son camp ! Alors qu'il est mort de honte, un corner de la dernière seconde arrive vers lui quand Morty l'encourage : il détourne la tête, puis voulant éviter le ballon, il le catapulte au fond des filets, donnant ainsi la victoire à son équipe ! Personne (sauf Mr Carter, qui a tout vu) ne croira que c'était par chance.

C'est la fin du trimestre : les garçons comptent les heures, chacun utilisant pour cela un calendrier loufoque. Dans la malle de Mortimer, ils retrouvent le manuscrit du chapitre 1er de " Flixton Slick ", et décident de le proposer en feuilleton à Mr Carter, pour le journal du collège. Celui-ci, l'ayant lu, le trouve décidément trop exécrable… Il leur suggère d'écrire plutôt un résumé de ce qui leur est arrivé au collège. Les deux garçons trouveront cette idée ridicule : il ne s'est rien passé d'intéressant, selon eux. " Pas si sûr ! " pense Carter : cela ne ferait-il pas au contraire une excellente histoire ?

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