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SERIE DEUX JUMELLES
(St Clare' s)


Série "Deux Jumelles"
"St Clare's"

 


l n'y a pas pour cette série une illustration pour chaque portrait. En effet, certains personnages décrits dans le texte avec, par exemple avec des cheveux noirs et bouclés, sont représentés en blond dans les illustrations... Le grand nombre des personnages, et leur inévitables ressemblances, aurait pu induire le lecteur en erreur. Chacun se fera son opinion en lisant et admirant ces beaux ouvrages de l' Idéal Bibliothèque.

Serge 

 

Portrait des personnages

 

 

PATRICIA ET ISABELLE O’SULLIVAN

 

Patricia, et sa sœur jumelle Isabelle O’Sullivan, dites Pat et Isa, sont les principaux personnages dans les deux premiers livres de la série. A mesure que les trimestres scolaires s’écoulent, les jumelles sont reléguées au second plan pour faire place à leurs camarades de classe, aux talents multiples, qu’Enid Blyton met sous les feux de la rampe. Les premiers temps des jumelles à Saint-Clair, elles sont surnommées « Leurs Altesses » tellement elles sont poseuses et regardent du haut de leur grandeur leurs consœurs. Parce que leurs parents insistent pour les mettre en pension au collège Saint-Clair, au lieu de leur permettre d’aller à l’institution Shelley qui est un établissement de luxe, les jumelles, furieuses, en font voir de toutes les couleurs à leurs compagnes ! Cependant, au bout de quelque temps, elles s’aperçoivent de leur comportement stupide et ne peuvent qu’aimer leurs compagnes, leurs professeurs et leur directrice Mme Théobald. 
Pat est certainement la plus énergique des deux jumelles. Elle a un caractère « soupe au lait » mais un cœur d’or, tandis qu’Isa est moins emportée et plus pondérée. Isabelle et Patricia se ressemblent comme deux gouttes d'eau. Seuls leurs parents et leurs amies intimes peuvent les distinguer l'une de l'autre. Elles ont toutes deux des cheveux châtains et ondulés, des yeux bleus, un joyeux sourire, un léger accent irlandais très plaisant à l'oreille. 
Au fur et à mesure qu’elles montent de classe, elles deviennent de plus en plus raisonnables. Les autres filles de leur division ont une grande admiration pour les jumelles qui, dans Deux jumelles et deux somnambules, sont même nommées monitrices principales du collège. 
Patricia et Isabelle prennent grand plaisir aux sports et sont de bonne recrues : l’une et l’autre se distinguent au tennis et au hockey. Élèves aussi consciencieuses qu’appliquées, elles travaillent assidûment en classe, ce qui ne les empêche pas d’être espiègles à leurs heures ! 

 

ALICE O’SULLIVAN

 


Alice O’Sullivan, la cousine de Pat et d’Isabelle, fait son entrée au collège de Saint-Clair dans "Deux jumelles et trois camarades". L’un des personnages principaux, Alice joue un rôle clé dans les quatre titres suivants. C’est une très jolie jeune fille ; ses cheveux châtains à reflets roux sont bouclés, sa bouche ressemble à un bouton de rose, ses grands yeux bleus ont une expression rêveuse. Poseuse, elle prend souvent de grands airs. Ses camarades l’appellent parfois « tête de linotte » car elle n’a pas pour deux sous de bon sens. 
Plus jolie qu’intelligente, la petite écervelée a, pour être heureuse, besoin d’être esclave de quelqu’un. Dans Deux jumelles et une écuyère, elle prend l’Américaine Sadie Greene pour la huitième merveille du monde. En seconde division, elle n’a d’yeux que pour le professeur de diction miss Quentin qui lui cause pourtant une pénible désillusion. En troisième, elle admire son chef de classe ! Trop superficielle pour voir les défauts de certaines de ses compagnes, elle se laisse éblouir par leur beauté et par le chic de leurs robes. Mais, par malheur pour Alice, elle n’est jamais payée de retour en raison de son manque de jugement. D’un caractère faible, Alice a la larme facile et est aussi changeante qu’une girouette, vite chagrinée et vite consolée. 
Même ainsi, Alice n’est pas complètement détestable. Douce et complaisante par nature, Alice a en elle le sentiment de la dignité encore qu’elle ne rêve que belles robes, coiffures nouvelles et cinéma. Cependant, le collège Saint-Clair fait beaucoup de bien à Alice qui finit par comprendre qu’Angela Favory de Saint-André n’est qu’une fille méchante, astucieuse et cruelle. A la fin du dernier trimestre, Saint-Clair pourra se vanter d’avoir transformé Alice qui deviendra plus judicieuse et plus sage. 

 

CLAUDINE

Claudine... et  Mam’zelle

 

Claudine la Française entre à Saint-Clair dans Claudine et les deux jumelles. Juste à temps ! Après que les jumelles s’étant habituées à leur nouveau collège changent de conduite, et que les farces et les attrapes de « Bobbie Sans Souci » se font de plus en plus rares, la vie à Saint-Clair n’est plus amusante. Enid Blyton s’en aperçoit, me semble-t-il, et, pour pimenter l’existence monotone, crée le personnage de Claudine qui était une ancienne camarade belge du grand auteur, et qui était « agile comme un singe » ! 
L’arrivée de la petite Claudine apporte de l’animation à Saint-Clair, on peut le dire ! C’est la propre nièce de Mam’zelle, le professeur de français. Claudine est typiquement française : petite, brune, nette et soignée. Elle trouve que si elle sortait au soleil sans se munir d’une ombrelle, son visage serait couvert de « taches de rousseur anglaises » qu’elle déteste tant ! A son arrivée au collège, elle est embrassée par sa tante Mathilde (Mam’zelle) qui, de toute évidence, est très fière de sa nièce chérie, et l’aime beaucoup. Mais « la pauvre innocente » ne se sent ni intimidée ni dépaysée parmi ses homologues britanniques, ainsi que le craint sa tante.
Pendant qu’elle est pensionnaire à Saint-Clair, Claudine n’en fait qu’à sa tête. Une fois, il lui arrive d’enfermer une infirmière antipathique et acariâtre dans un placard afin que ses compagnes puissent tranquillement terminer leur réveillon. Une autre fois, elle manigance avec sa sœur cadette Antoinette (qui est aussi habile que Claudine !) le déclenchement de la cloche d’exercice d’alerte à l’incendie pour qu’une séance sportive extrêmement ennuyeuse soit levée bien avant l’heure prévue ! (Deux jumelles et deux somnambules). 
Mais, plus qu’aucune autre, la farce suivante est peut-être celle qui est de loin la meilleure ! Claudine redoute l’eau autant qu’un chat et pour rien au monde elle ne consent à prendre des leçons de natation. Pourtant, pendant le congé de la mi-trimestre (Claudine et les deux jumelles), elle se trempe jusqu’aux os dans le dessein de mouiller quelqu’un dont les remarques acerbes envers Mam’zelle excitent l’indignation de Claudine qui ne peut réprimer sa colère. Aussi, se décide-t-elle, pour venger sa tante, à donner une bonne leçon à Mme Favory de Saint-André. Avec un cri perçant, elle tombe dans la piscine, une gerbe d’eau rejaillit, éclaboussant la mère d’Angela et la trempant des pieds à la tête ! Ainsi, quand elle le veut, Claudine arrive à ses fins. 
Ce qui caractérise aussi Claudine, c’est le soin excessif qu’elle prend de sa toilette. Si le vent ébouriffe un peu la coiffure de la petite coquette, elle se dépêche de tirer un peigne de sa poche pour refaire aussitôt ses boucles ! Claudine, qui pourtant n’est pas poseuse, est toujours tirée à quatre épingles et, dans son uniforme, ressemble à une gravure de modes.  
Malgré la sympathie qu’elle inspire, les défauts de Claudine sont nombreux. Elle se montre rebelle à toute discipline et aussi paresseuse qu’une couleuvre. La jeune Française est même capable de copier sur les cahiers de ses camarades pour s’épargner un peu de peine. Claudine déguise la vérité quand cela lui convient et emprunte sans permission. Pourtant, elle est si drôle, si généreuse, si naturelle et les taquineries ne la fâchent pas. Quel numéro, cette Claudine ! 
A la fin de la scolarité, Claudine fait de son mieux pour se corriger de ses défauts et se promet de devenir sage comme une image !     

 

Lire l'article : Claudine la française / Claudine the french girl

 

SADIE GREENE

 

Riche comme Crésus, Sadie Greene tranche parmi les autres élèves de Saint-Clair. De nationalité américaine, elle adore se faire faire des coiffures bizarres et ses ongles sont si polis que chacun d’eux brille comme un petit miroir. La petite snob ne pense qu’à sa toilette, ne travaille pas, a l’accent français le plus atroce que l’on puisse entendre. 
Au fond, Sadie est gentille, elle a bon caractère et elle est généreuse. Mais elle a une très mauvaise influence sur Alice qui est vaniteuse. Toutes les deux sont inséparables et ne parlent que de robes, de coiffures, de vedettes de films. Étourdie comme elle l’est, Sadie passerait des heures à assortir la couleur d’un ruban ou à chercher une coiffure nouvelle, mais elle ne prendrait pas une minute pour réfléchir à une chose sérieuse ! Ses notes scolaires sont épouvantables. Elle ignore les faits les plus élémentaires et ses camarades rient de son manque d’instruction. 
Après le trimestre d’été, on n’entendra plus parler de Sadie qui, menacée d’enlèvement, raccompagnera sa mère en Amérique pour ne plus revenir. 

 

ROBERTA (BOBBIE) DAVIDSON

 

Roberta, au nez retroussé et aux yeux rieurs, fait son arrivée au collège Saint-Clair dans Deux jumelles et une écuyère. Son air espiègle est très sympathique. Amusante et gaie, elle aime les farces et les attrapes. Sportive, elle s’ébat dans l’eau de la piscine comme un poisson, et brille en hockey. 
Bobbie n’a peur de rien, ni de personne ; ne respecte pas les règlements et se moque des punitions. L’étude l’ennuie, elle ne fait que ce qu’elle veut. Elle distrait toute la deuxième division par ses inventions burlesques. Si ses compagnes jouent beaucoup de tours aux maîtresses, Bobbie les dépassent en imagination et en espièglerie. Dès son arrivée à Saint-Clair, elle se lie d’amitié avec un autre garçon manqué, Margaret. Depuis lors, les deux filles ne peuvent plus se passer l’une de l’autre et, dans Deux jumelles et deux somnambules, elles partagent le même bureau. 
Bobbie ne fait pas plus d’efforts pour progresser dans la discipline scolaire que dans celle du sport, non point qu’elle en est incapable, mais parce qu’elle s’en soucie peu, ce qui lui vaut d’ailleurs le surnom de Bobbie Sans Souci. Mme Théobald la convoque dans son bureau et ne lui cache pas son mécontentement. Elle dit à Bobbie ses quatre vérités, qu’elle n’est pas du tout contente de l’élève qui laisse son intelligence en friche et qui ne répond pas aux sacrifices que ses parents font pour leur fille. Mme Théobald ne mâche pas ses mots, elle réprimande sévèrement Bobbie car elle ne profite pas des avantages que Saint-Clair lui offre. Aussi, dans son genre, elle est une tricheuse. Les paroles de Mme Théobald, dures à entendre mais pleines de sagesse, font comprendre à Bobbie qu’il faut être capable de remplir ses devoirs et non rester capricieuse et insouciante toute sa vie. Alors, Bobbie tourne une nouvelle page, travaille avec ardeur et fait des progrès rapides en hockey et en tennis. Du coup, la quantité de tours qu’elle joue se trouve réduite, mais ils ne cessent pas entièrement, et ses camarades de classe se tournent vers elle pour animer une leçon de français soporifique ! 

 

FLORENCE ARNOLD

 

 

Florence, ou Mlle Sainte-Nitouche, est sans nul doute la pensionnaire la plus sournoise, la plus maligne et la plus enjôleuse de toutes les filles de Saint-Clair. Lors de son séjour de trois mois au collège, elle fait semblant d’être sage et vertueuse pourtant elle n’hésite pas à mentir et quand elle peut occasionner des ennuis aux autres, elle n’y manque pas. 
La rusée Florence, guidée par l’intérêt, se lie avec Ada Borman qui est très intelligente et très studieuse pour son jeune âge. Il est évident que la seule raison pour laquelle Florence devient l’amie d’Ada c’est pour se servir d’elle. Florence, sachant qu’elle peut facilement manipuler la pauvre petite Ada, profite de l’intelligence de celle-ci pour copier sur ses devoirs : quelle arriviste, cette Florence ! 
Florence est aussi snob, prétend être apparentée à tous les lords et toutes les ladies du royaume, méprise sa camarade de classe Carlotta qu’elle traite sans cesse de vulgaire petite écuyère de cirque et opine ouvertement son dégoût d’être obligée de vivre à côté d’une gitane. Avec les semaines, la haine qu’éprouve Florence envers Carlotta grandit à un tel point qu’elle décide de se venger de cette « bohémienne ». En suivant subrepticement Carlotta qui s’évade de temps en temps à un cirque installé près du collège, Florence parvient à découvrir le secret de Carlotta, et est enchantée à l’idée de répandre la nouvelle parmi ses compagnes. La bombe de Florence fait explosion, mais ne blesse personne à l’exception d’elle-même : quelle surprise pour cette rapporteuse de Florence de constater qu’au lieu de tourner le dos à Carlotta, ses condisciples admirent l’enfant de la balle ! En voulant du mal à la romanichelle, Florence lui porte bonheur. 
Florence se fait passer pour une sainte-nitouche alors qu’elle débite effrontément des mensonges et paraît scandalisée à l’idée de jouer une niche aux professeurs. Cependant, Bobbie et Carlotta surprennent Florence en flagrant délit pendant qu’elle est en train de parcourir les sujets d’examen de français au milieu de la nuit. Et, quand Mme Théobald découvre que c’est Florence la cause de la tentative d’enlèvement de Sadie, la directrice lui fait comprendre que Saint-Clair n’a rien à offrir à une fille comme elle, et la renvoie. Les autres filles se réjouissent du départ de Florence qui ne manquera à personne. 

 

CARLOTTA

 

 

La tigresse du collège Saint-Clair ! Cheveux ébouriffés, yeux pétillants de malice, teint sombre, Carlotta est aussi originale que Claudine. 
Carlotta a autrefois appartenu au cirque où sa mère, morte, était écuyère. Elevée par les gens du voyage, Carlotta est une vraie sauvageonne qui a des idées extraordinaires. 
Peu instruite avant d’être envoyée à Saint-Clair, Carlotta écorche l’anglais, ce qui n’a rien d’étonnant, vu que sa langue maternelle est l’espagnol. 
Carlotta possède un cœur d’or. Elle déteste la ruse, le mensonge, la déloyauté et… la discipline ! Mais elle est si spontanée et si franche que ses camarades ne peuvent pas s’empêcher de l’aimer. Parfois on a l’impression qu’elle s’efforce d’être sage et gentille, mais le plus souvent on sent que son esprit n’est pas à l’étude. 
Faible dans presque toutes les matières scolaires, Carlotta prend sa revanche pendant les cours de gymnastique. 
Carlotta s’entend à merveille avec les jumelles qui sont ses meilleures amies. 
Quand elle aura secouru sa camarade Sadie, Carlotta deviendra l’héroïne de Saint-Clair. 

 

ELSIE FANSHAVE

 

Malveillante et rancunière, Elsie est l’une des élèves les plus détestées du collège Saint-Clair. Elle dit volontiers du mal de ses compagnes et, bien entendu, celles-ci ne l’aiment pas. 
Rapporteuse, elle essaye toujours de faire punir une des ses camarades. Son désir ardent de dénoncer aux maîtresses la moindre petite sottise de ses compagnes lui coûtera cher : elle recevra une bonne leçon et s’efforcera alors de se racheter aux yeux de tout le monde. 

 

ANNA JOHNSON  

 

Anna est également redoublante. C’est la paresse incarnée. Aussi, se trouve-t-elle bien d’avoir à remplir les fonctions de chef de classe de seconde. Elsie elle aussi partageant ce même titre avec Anna, celle-ci sera mieux adulée par ses camarades de classe. Même si elle est nonchalante, elle fait de son mieux pour être à la hauteur des circonstances. Grâce à ses nouvelles responsabilités, Anna subit une lente transformation. La placide Anna ne tardera pas à s’apercevoir que les hautes fonctions ont leurs inconvénients mais aussi leurs récompenses et que se sentir quelqu’un n’est pas la moindre. 

 

GLADYS PATERSON  

 

Gladys est la fille de la nouvelle économe qui fait son apparition dans Claudine et les deux jumelles. C’est sa mère qui remplace la vieille Mme Rey pendant tout un trimestre. La pauvre Gladys raconte à sa mère tout ce qui se passe en quatrième division et, quand elle a à se plaindre d’une de ses compagnes, Mme Paterson convoque la coupable dans son bureau et lui donne du linge à raccommoder ou des boutons à recoudre.  
Pourtant, si Gladys est rapporteuse, c’est surtout la faute de sa mère. 
Gladys, pour pouvoir économiser de l’argent dont son frère a besoin, puise dans la bourse de ses camarades. Quand la vérité se fait jour, Gladys a tellement honte devant ses condisciples qu’elle se rend compte qu’elle n’est pas à sa place dans un collège comme Saint-Clair. Alors, elle interrompt ses études pour apprendre la dactylographie et la sténographie et entrer dans la maison où travaille son frère. 
Gladys, bien qu’elle ait un caractère faible et peu sympathique, réussira peut-être dans la vie grâce à l’affection qu’elle et son frère ont l’un pour l’autre. 

 

ANGELA FAVORY DE SAINT-ANDRÉ  

 

Visage angélique, cheveux blond paille coupés à l’ange, Angela mérite bien son prénom ! 
Angela sans aucun doute est snob. Elle est très fière de sa famille, de sa richesse, de ses voitures, de sa beauté. 
La jeune aristocrate fronce son joli nez en apprenant l’histoire de ses consœurs. Ne cesse de se targuer de valoir mieux que ses amies. Aigre, méchante, désobligeante et mauvaise langue, elle méprise Claudine et Gladys qu’elle taxe de « communes ». 
Toutefois, le jour où elle dénigre la mère d’une élève pauvre, Angela sera condamnée par ses camarades. Se retrouvant sans compagne à qui se confier, la petite Angela demandera pardon à ses condisciples et regagnera leurs bonnes grâces. 

 

PAULINE JONES

 

Pauline et Angela sont aussi hautaines l’une que l’autre. Toutes les deux luttent à qui se vante le plus ! Si les autres veulent bien croire qu’Angela possède un château (car de toute évidence la petite snob appartient à une famille riche), les vantardises de Pauline leur inspirent des doutes. Pas étonnant qu’elle n’invite pas Angela à passer les vacances scolaires dans son yacht ultra-luxueux !
Honteuse de sa mère vieille et laide, de sa pauvreté et d’elle-même, Pauline s’invente une famille et un foyer de son choix.
Cependant, le jour où il lui arrivera un accident, la directrice réprimandera vertement Pauline qui, s’étant rendue compte de son comportement ridicule, sera simple et naturelle.

 

SUZANNE HOWES

 

Un personnage secondaire. A l’honneur d’être chef de classe de la cinquième division. C’est une fille sympathique et bonne, qui a le sentiment de ses responsabilités. Tient à se montrer juste. Elève rarement la voix mais sait exiger l’obéissance.

 

LUCIE ORIEL

 

Lucie Oriel est on ne peut plus sympathique. Elle est la gentillesse même. De petite taille, boucles noires, yeux étincelants, Lucie est peut-être la fille la plus admirée de tout le collège. Douce et aimable, ses compagnes accueillent volontiers les idées et les suggestions de Lucie. Jamais une méchanceté ne sort de sa bouche. Honnête et sincère, Lucie est toujours prête à consoler ceux qui souffrent. Même les professeurs font grand cas de l’opinion de Lucie qui se montre fière de cet honneur.
Cependant, un accident dont son père, portraitiste en vogue, est victime, lui brise le cœur. Elle craint de ne pouvoir plus continuer ses études à Saint-Clair où elle compte enseigner plus tard. Mais, avec l’aide de ses amies et de son professeur de dessin Mme Walker, elle se présentera aux examens de bourse et finira ses études à Saint-Clair sans frais, pour la plus grande joie de toutes.

 

MARJORIE FENWORTHY

 

La ronchonneuse ! Odieuse, boudeuse, coléreuse, ses camarades se demandent quelle mouche a bien pu la piquer !
Accusée, à tort, de mauvais tours joués à Pat, Marjorie ne sait plus que faire. Mais elle se montrera courageuse le soir où l’infirmerie mise au feu elle ira au risque d’être brûlée vive porter secours à l’une de ses pires ennemies. Or le courage ne fait pas bon ménage avec la mesquinerie et la lâcheté. Comme l’on peut l’imaginer, la vraie coupable s’avouera et Marjorie gagnera l’estime générale.

 

MIRANDA DAVIDSON

 

La désagréable Miranda exaspère et amuse à la fois ses compagnes. Toujours hargneuse, elle est aussi très autoritaire et très gâtée. Habituée à commander à ses parents, à son frère et à sa sœur, Miranda imagine tout plier à sa volonté à Saint-Clair, mais Mme Theobald lui enlève ses illusions !
Passionnée de musique, Miranda joue bien du violon et très bien du piano. Détestée et tenue à l’écart par ses compagnes, elle cherchera un réconfort auprès de la douce Ellen que tout le monde aime. Miranda, d’un naturel féroce, prendra Ellen sous son aile et dès lors les deux sont inséparables.
Toutefois, il ne se passera pas longtemps avant que Miranda ne se rende compte de sa conduite stupide grâce à l’heureuse influence qu’elle et Ellen ont l’une sur l’autre. Alors, elle cessera d’être le fléau du collège et réparera ses erreurs.  
A la fin du trimestre, Miranda parvient à se faire aimer à Saint-Clair qui se félicitera d’avoir changé encore une élève difficile !

 

ELLEN HILLMAN

 

Surnommée Rabat-Joie, Ellen est aussi triste et misérable que sa compagne Miranda est résolue et despotique ! Ellen, dont la mère est hospitalisée, compte sur l’amitié de Miranda pour sortir de sa coquille. Miranda réussira à égayer la pauvre Ellen qui découvrira en elle des talents d’actrice : elle étonnera tout le monde à la fête du congé de la mi-trimestre en leur montrant un échantillon de ses talents et dès cet instant elle sera très populaire auprès de ses camarades. 

 

HENRIETTE WENTWORTH

 

Henriette est aussi l’une des filles les plus aimées de ses compagnes. C’est elle chef de classe de la deuxième division. Sérieuse et consciente de ses responsabilités, elle s’efforce de donner le bon exemple à ses camarades de classe qu’elle laisse rire et s’amuser, mais quand elles vont trop loin, elle sait mettre le holà.
Jouera un rôle moins important dès le troisième tome de la série.

 

ADA BORMAN

 

Ada n’est pas du tout jolie. Elle a de grosses lunettes et des cheveux raides. Ada s’applique aux jeux de plein air, mais elle n’est pas bonne au tennis et nage mal. Malgré son intelligence, Ada manque un peu de jugement. Aussi subit-elle la mauvaise influence de Florence qui la subjugue. Cependant, après une maladie dont elle se tirera sans trop de mal, Ada aura une surprise agréable : Carlotta, sur la requête de Mme la directrice, veille à ce que Florence ne tyrannise plus la petite Ada qui se trouve bien de moins travailler. La timide Ada et la sauvage Carlotta seront dès lors de bonnes amies, pour le plus grand bien de Saint-Clair.

 

DORIS

 

Peu de choses à dire. Elle ne pense qu’à amuser ses camarades en faisant des singeries et en mimant ses maîtresses. A un déplorable accent français.

   

 

 

Illustrations : Jacques Poirier



Portraits par :

Srikrishnan Srinivasan

 

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