LES CINQ
DETECTIVES Portrait
des personnages
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Le
vrai nom de Fatty est en réalité
Frederick Adalbert Trotteville.
C’est un grand et fort garçon de treize
ans. Son corps grassouillet
aussi bien que ses joues
rebondies le font un peu ressembler au gros
acteur comique hollywoodien que l’on voit dans les vieux films
muets : le célèbre Fatty.
Les initiales de Frederick étant F.A.T., ses amis leur avaient ajouté ty
: d’où son sobriquet ! Quand
les quatre enfants rencontrent Fatty pour la première fois, dans le
mystère du pavillon rose, ils le jugent à la légère : il est gros,
orgueilleux et stupide. Certes, de
première force pour les rodomontades, il fanfaronne volontiers :
que voulez-vous, il a la vantardise pour péché mignon ! Mais le jeune
garçon n’est pas le moins du monde stupide, bien au contraire. À
mesure qu’elle développe cette série, Enid Blyton fait de Fatty un héros
qui est aimé et adulé de tous. Gai
et amusant, il ne tarde pas à faire la conquête de ses amis avec qui
il a tiré au net une affaire de maison incendiée. Il fait des farces et joue plein
de mauvais tours au policeman du village, M. Groddy, qu’il a pris,
tant de fois, pour tête de Turc ! À
l’issue de leur troisième aventure, le
mystère de la maison vide, il assumera les fonctions de chef de la bande des Cinq Détectives que Larry Daykin lui cèdera
à juste titre. Fatty
a la bourse bien garnie grâce
à une horde d’oncles et de tantes riches et généreux. C’est fou
ce que ceux-ci se montrent larges envers leur neveu qu’ils gâtent
terriblement. Les grandes personnes voient d’un mauvais œil qu’un
jeune adolescent ait de l’argent plein les poches, mais aussi, comment
pourraient-ils émettre le moindre reproche, puisqu’il n’hésite pas
à en régaler ses amis ? Fatty
n’aura jamais fini de nous étonner avec ses talents et ses dons qu’il cultive. Il n’a pas son pareil pour déguiser
non seulement son apparence ,
mais également sa voix (le
mystère du sac magique) et son écriture
(le mystère de la maison des bois). Il se propose de devenir plus
tard un nouveau Sherlock Holmes, en attendant, il s’entraîne : Fatty
se présente sous l’aspect d’une gitane
marchande de ballons dodue et joufflue à souhait, ou encore sous la
peau d’un vieux chemineau qui
boite, au moment où ses coéquipiers s’y attendent le moins ! Avec
Fatty, l’aventure est toujours au rendez-vous puisqu’il a le don
presque surnaturel de faire fleurir les mystères sous ses pas. Sans
nul doute, lui seul a des idées
lumineuses… et l’audace de les réaliser. Il faut qu’il soit
d’une grande bravoure pour se croire de taille de se mesurer aux malfaiteurs.
Son espièglerie naturelle le
pousse à faire des choses dont les autres Détectives n’auraient même
pas rêvé. Dans le mystère du
collier de perles, il s’est déguisé en se faisant la tête de Napoléon
Bonaparte en personne, dans un musée de cire où il était allé
espionner une bande de voleurs de bijoux dangereuse ! Sa ruse et son
intelligence débordante lui ont permis de faire arrêter les
cambrioleurs en question. Dans
le mystère du sac magique,
Fatty, aux talents multiples, a appris l’art de la ventriloquie.
Il a mis à profit cette science qu’il a fraîchement acquise pour
embrouiller M. Groddy en faisant parler des animaux miniatures, des
horloges ou encore d’autres objets inanimés ! Il
y a en Fatty l’étoffe d’un excellent
détective. A pour ennemi n°
1 M. Groddy. Le gros garçon ne manque jamais aucune occasion de se
payer la tête du bon à rien de gendarme qui le houspille sans cesse. C’est
lui le cerveau de l’équipe
des Cinq Détectives et leur Chien. Sans lui, les autres n’auraient
jamais réussi à éclaircir leur série de quinze mystères ni
n’auraient jamais remporté d’aussi belles victoires sur leur grand
ennemi que l’inspecteur en chef M. Jenks gronde sévèrement pour s’être
laissé gagner de vitesse par les Cinq Détectives et leur Chien !
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Betsy |
Elizabeth
Hilton,
plus couramment appelée Betsy.
C’est la benjamine du groupe avec ses huit ans. Aussi futée
que les autres mais prend fort au sérieux les boutades de ses aînés !
Si ses efforts de détective en herbe sont le plus souvent couronnés de
succès, elle les doit au hasard qui la place sur la bonne piste ! A
deux reprises, elle a percé Fatty à jour sous ses nombreux déguisements
avant même ses aînés, ce qui lui a valu les louanges du chef des Détectives.
Les prouesses de celui-ci font l’admiration de tous, mais aux yeux de
Betsy, Fatty est quelqu’un de spécial, un héros, un « pas comme les
autres ». Fatty, qui l’aime autant qu’une sœur, prend sa défense
à chaque fois qu’un autre membre de la bande s’attaque à elle.
Cela l’amuse beaucoup de voir Se
plaît mieux qu’aucun autre des Détectives en la compagnie de Fatty
qui est son préféré.
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Pip
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Philip Hilton se surnomme Pip
dans l’intimité. Du même âge que Daisy, c’est un garçon vif, farceur et curieux. Sportif, il est un amateur passionné de cricket. Taquin de nature, il traite souvent
sa sœur comme un bébé, mais il n’est pas amer de ses compliments
quand celle-ci les mérite. Ses
notes scolaires ne sont pas souvent bonnes : il préfère de beaucoup
utiliser les facultés de son cerveau pour débrouiller les mystères
d’intérêt local… au grand désespoir de ses parents !
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Larry
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Larry,
ou Lawrence Daykin, est le frère
aîné de Daisy. Il a treize ans. C’était
lui au départ le chef de la bande. Cependant, à la suite des deux
premiers mystères des Détectives, il croira bon de céder sa place à
Fatty qu’il estime plus malin que lui-même. Il se dit alors que le
gros vantard ferait un On
remarquera au début de la série qu’il n’était pas très gentil
pour la petite Betsy qu’il trouvait trop enfantine.
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Daisy
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Plus
d’une fois, Daisy, de son véritable
nom Margaret Daykin, a été
d’une aide précieuse lors des démêlés des Cinq Détectives et leur
Chien. A souvent des idées qui valent leur pesant d’or. Gentille
et jolie fille,
elle est aimée de tous. Bonne et réfléchie par nature, c’est à
elle que Fatty fait tout au long de la série appel dès qu’il
s’agit de mener à bien une enquête auprès des gens. Sait
aiguiller des conversations avec habileté. Ce
fut elle qui eut au début l’idée de fonder leur club. A
un an de moins que son frère. Ne tombe pas par hasard sur les indices,
au contraire de son homologue, Betsy.
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Foxy |
Foxy,
c’est le gentil petit membre canin des Cinq Détectives. Beau fox-terrier écossais, bien dressé, dont raffolent Larry,
Daisy, Pip et Betsy, il n’appartient en réalité qu’à son maître
Fatty qui l’adore. Les
autres rient des cabrioles du jeune toutou tout-fou qui le leur rend
bien. Il a un flair remarquable pour trouver des indices sensationnels,
mais, en tant que chien né de la plume d’Enid Blyton, il donnerait
de préférence la chasse aux lapins !
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M. Jenks |
M.
Jenks,
sera, au commencement de la série, inspecteur.
Au fur et à mesure, il montera en grade pour devenir au cours des
quinze aventures de la série mystère inspecteur
en chef et finalement superintendant
des forces policières. C’est un homme de haute
taille à la face rond de lune rouge comme une écrevisse. Aime bien
les Cinq Détectives et leur Chien qu’il prend en amitié à la fin du
mystère du pavillon rose. A plusieurs reprises, les Cinq Détectives
avaient apporté une aide considérable à la police officielle… quand
ce n’était pas la solution même du problème. Tresse
à Fatty des couronnes mais ne lui épargne pas ses reproches si
toutefois le chef des Détectives fait une bêtise. Remet assez souvent
en place son subordonné qui a bien du mal à prendre exemple sur les Détectives.
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M.
Groody
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M.
Groddy,
plus connu sous le nom de « Cirrculez
! », est le policeman local
à qui personne au village de Peterswood n’adresse un mot aimable.
Cirrculez est le surnom que les enfants donnent à M. Groddy, car
c’est là son mot favori. Il le répète à tout propos, en roulant
les r, chaque fois qu’il
rencontre les Cinq Détectives et leur Chien. Il déteste Fatty, Larry,
Daisy, Pip et Betsy, mais il déteste plus encore Foxy que semblent
fasciner les mollets du gros homme ! «
Monsieur le Malin ! », « la peste soit de lui ! », « cet inferrnal
garrçon qui met des bâtons dans les rroues de la Loi ! », « pouha !
ce fléau ! » sont quelques-unes des expressions qu’emploie Cirrculez
pour désigner Fatty ! Fait-il
de son mieux pour reprendre le dessus de son ennemi Fatty, il n’en
sort point pour autant vainqueur ! Cirrculez
a beau essayer de débrouiller avant les Détectives les mystères
auxquels il travaille, il n’arrive pas à leur damer le pion. Bien
qu’il soit à plaindre, le gros homme, dépourvu de cœur, a, il faut
l’avouer, tendance à prendre les Cinq Détectives et leur Chien du
mauvais côté.
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Ray Groody
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Raymond
Groddy,
plus souvent nommé Ray,
est le propre neveu à M. Groddy. Ray est le personnage secondaire que
l’on retrouve dans trois mystères des Cinq Détectives. Ray,
c’est une tête à claques,
qui a pour frères jumeaux Sid et Tom (le mystère du camp de vacances).
Garçon à la fois laid et prétentieux,
il aime qu’on le flatte. D’une intelligence peu prodigieuse, il est loin d’être dupe. Peureux,
il manque de force d’âme. Les
enfants se moquent gentiment des bévues de leur nouvel ami âgé de
treize ans qui gobe tout ce qu’on lui dit. Cependant, les Détectives
n'auraient certes pas pu se passer de Ray qui leur a été indispensable
à l'occasion des mystères de la maison des bois, du camp de vacances
et de la chaloupe verte.
Le
grand malheur pour lui est d’être le neveu de … son oncle qui ne
tient pas à le voir fréquenter Fatty et Cie !
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Les
parents Hilton
élèvent leurs deux enfants endiablés, Pip et Betsy, comme il faut.
Meilleurs parents au monde, ils ne badinent pas avec la discipline. Mme
Hilton n’aime guère que ses fils et fille passent le plus clair de
leur temps en compagnie de Fatty, si encore celui-ci ne les entraîne
pas dans un mystère quelconque !
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Les
parents Trotteville
ne fourrent pas trop leur nez dans les affaires de leur fils. Cependant,
sa mère préfère que les enfants ne fassent pas trop de bruit au fond
du jardin ! Sait parfois rire de leurs bonnes blagues. Ne pose pas de
questions embarrassantes. Affirme qu’elle ne connaît personne au
monde qui sache mieux entortiller les gens que son fils !
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Les parents Daykin. Peu de choses sur eux. Disons seulement qu’ils ne sont ni aussi stricts que le père et la mère Hilton ni aussi indulgents que ceux de Fatty. |