( les textes en bleu sont extraits de
" le club des cinq contre-attaque". Ed. Hachette).
LE CLUB DES
CINQ CONTRE-ATTAQUE
Ce "club des cinq " se passe pendant les grandes
vacances. C'est donc a une ambiance ensoleillée, décontractée, que nous devons nous
attendre.
Mais dans ce titre, outre l'aventure sur l'île, un
autre thème intéressant se développe. Il nous montre le désarroi de Claude, dont la
mère malade doit être hospitalisée, et du départ de l'oncle Henri prés de sa femme...
qui laisse sa fille, et ses cousins, face aux "friot", qui remplacent la
cuisinière Maria, adorée des enfants.
Mme Friot, et son fils Émile sont désagréables au possible :
Qui est-ce demande Annie.
--C'est Émile, le fils de Mme Friot, répondit
Claude. Je ne l'aime pas. Il passe son temps à tirer la langue aux gens et à leur dire
des sottises.."
Émile est froussard, un peu attardé, méchant
et moqueur. Probablement, il est à l'image de ses parents.
Tante Cécile et oncle Henri partis, Mme Friot et son fils se considèrent maîtres de la
maison. Les altercations avec les cinq se multiplient. Par malheur, le père Friot rejoint
femme et fils aux Mouettes.
Claude est inquiète pour sa mère, et Mme Friot n'entend pas s'occuper des enfants.
François prend les choses en main :
Abandonnant Mme Friot à sa fureur, il rejoignit
les autres qui le regardèrent avec curiosité. Il paraissait tout d'un coup différend,
sévère, résolu, presque intimidant.
François est le plus grand, dés lors, les parents étant absents, Il
se sent responsable des autres. Mme Friot n'a pas daigné donner à manger aux enfants. Il
décide de se servir.
François découvre M. Friot dormant dans la cuisine :
Il n'était pas très plaisant à
regarder....... ses mains étaient sales.........ses cheveux hirsutes étaient trop
long........son nez ressemblait à celui d' Émile.......
A la fureur de M. Friot, François prend ce
qu'il trouve de meilleur dans le réfrigérateur.
Mais on a des nouvelles... tance Cécile va mieux...
Claude est soulagée.
Enid Blyton nous conte alors les projets de Claude,
ses cachotteries envers ses cousins, sa colère, puis le coup de théâtre dans la nuit
qui arrange tout.
Les préparatif de départ des enfants, la nuit, sont joliment contés : victuailles
amassées, fou rires, abandon de la maison, embarquement dans le bateau de Claude... Les
Friot laissés en plan, la barque met le cap sur l'île de Kernach, pour une semaine de
robinsonnade...
Puis c'est le deuxième volet du récit. Les cinq
arrivent sur l'île, cherchent ou se loger... et déjà, l'aventure revient.
"Regardez, dit françois, il y a eu des
gens ici : on a allumé un feu".
Puis on découvre une valise sur l'épave, puis
une jolie grotte tapissée de sable fin.
Enid Blyton excelle à nous raconter l'installation
des enfants, Annie en petite ménagère, puis Annie qui s'endort pendant son tour de
garde...
Un grondement de Dagobert :
"Tout le monde derrière ce buisson,
ordonna aussitôt François".
Qui donc est sur l'île ! Serait-ce les
Friot ?
"Miséricorde !" marmotta François en
rampant autour du buisson pour regagner son trou. " Il nous poursuivent !"
L'aventure rebondit. Amusant, de se dissimuler
sur l'île, et de terroriser Les Friot... Mais les enfants se demandent pourquoi leurs
ennemis sont là, et quel est le rapport entre eux et les évènements qui se passent sur
l' île de Kernack.
On voit bien qu'ici, Enid Blyton nous dépeint avec
les Friot des "méchants" de petite envergure, simplets, minables même, doués
d'une intelligence plutôt médiocre, et dépourvus de sens moral.
On apprécie dans ce récit la coalition des enfants contre les mauvais adultes. Les cinq
serrent les rang et se défendent en disparaissant, puis en ce dissimulant, enfin en
contre-attaquant... Ce côté du récit est aussi plaisant que l'aventure elle même, et
c'est ce qui en fait le charme.
Serge