BENNETT / JENNINGS
D' ANTHONY BUCKERIDGE

 

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Un ban pour  Bennett  par Anthony Buckeridge

Titre original : Thanks to Jennings (1957) 



   

CHAPITRE 1 
pages 5 à 10 
Les 3 erreurs de M. Carter 

 

 

M. Carter fait sa tournée. Il interdit à Bennett et Mortimer d’introduire des animaux dans le collège. Avec le directeur, il programme une sortie à Dunhambury pour les amateurs du club photo. Ils décident également que le comptable et son assistant, qui doivent venir travailler quelques jours au collège, prendront leurs repas dans la salle des professeurs. Ces trois décisions, apparemment anodines, vont s’avérer lourdes de conséquences.

 

 

CHAPITRE 2 
pages 6 à 20 
Les goinfres 

 

 

Bennett fait le clown au déjeuner en faisant semblant de chasser des pruneaux rachitiques dans son assiette avec une fourchette et une longue-vue. Il est expulsé du réfectoire par le directeur. En sortant, il rencontre Mme Smith portant un plateau plein de victuailles appétissantes dans la salle des professeurs. C’est pour le comptable et ses acolytes mais Bennett, ignorant leur présence, imagine tout autre chose : il s’agirait d’un deuxième service pour les profs. Quels goinfres !

 

 

CHAPITRE 3 
pages 21 à 29 
Projets gastronomiques 

 

 

La nouvelle se propage, provoquant le juste courroux des collégiens . Les occupants du dortoir 4 décident d’organiser un banquet secret. Atkins, qui attend la visite de sa grand-mère, est chargé de l’approvisionnement (des conserves de ragoût). Mais la grand-mère devant cette demande saugrenue est prise de doute sur la santé mentale de son petit-fils. Elle lui apporte d’autres colis. L’un d’entre eux, à la stupéfaction de Wilkinson, émet des piaillements aigus. Il contient…un cochon d’inde !

 

 

CHAPITRE 4  
pages 30 à 45
La chasse aux fauves 

 

 

M. Wilkinson s’occupe du cochon d’inde en attendant que la grand-mère Atkins vienne le récupérer. Ayant laissé la porte de son bureau ouverte, l’animal s’évade…et tombe dans les mains de Bennett et Mortimer. Ceux-ci, ne sachant pas à qui appartient le rongeur, décident de l’adopter (il sera pompeusement baptisé Charles Edward Munchicourt). Aussi vont-ils chercher des feuilles de choux crus aux poubelles. Au retour, ils croisent M. Carter. Leur mine coupable les trahit, ils sont obligés d’avouer ce qu’ils ont dans les poches. Loin de se montrer étonné, Carter leur conseille d’aller voir M. Wilkinson. Devant Bennett et Mortimer ébahis, Wilkie accepte les feuilles de choux avec un large sourire. Il serait donc encore plus vorace qu’ils ne l’avaient imaginé ? Non, il a tout simplement retrouvé « son » cochon d’inde (dans la salle aux casiers, là où ils l’avaient laissé), mais çà, les garçons ne peuvent le savoir.

 

 

CHAPITRE 5  
pages 46 à 60
Une excursion instructive 

 

 

La sortie photo a lieu. Dans le parc jouxtant le château, Bennett aperçoit un écureuil bravant courageusement l’interdiction de marcher sur les pelouses. Splendide sujet de photographie. Bennett passe sa tête entre les barreaux de la grille, fixe l’animal sur la pellicule. C’est alors que les ennuis commencent : par où la tête, elle ne peut plus sortir en raison des oreilles en choux-fleur du collégien. Mortimer est obligé d’appeler Wilkie à la rescousse.

 

 

CHAPITRE 6  
pages 61 à 70
La méthode Mortimer 

 

 

Pendant que Wilkinson part à la recherche d’une cabine téléphonique, Briggs et Mortimer tiennent compagnie à l’infortuné prisonnier. Mortimer découvrant une vieille guimbarde stationnée le coffre ouvert a une intuition géniale. En empruntant le cric de la voiture, il pourrait peut-être écarter suffisamment les barreaux de la grille pour libérer Bennett. La « Méthode Mortimer pour l’Extraction des Têtes coincées » est expérimentée avec succès. Les 3 garçons courent vers la bagnole pour rendre l’engin à son propriétaire mais la voiture démarre semant les poursuivants engagés dans une course effrénée. 

 

 

CHAPITRE 7 
pages 71 à 80
« C’est une urgence ! » 

 

 

Après avoir longtemps cherché une cabine libre, M. Wilkinson  a perdu le sang-froid nécessaire. Il se lance dans des explications embrouillées avec la standardiste puis recommence avec les pompiers. La voiture des pompiers arrive mais Wilkie n’a plus de prisonnier à leur présenter. Le caporal soupçonne une fausse alerte et le professeur passe 5 minutes pénibles à lui expliquer ce qu’il ne s’explique pas lui-même. Une fois la voiture des pompiers partie, Bennett apparaît miraculeusement. Il explique au professeur ses démêlés avec l’automobiliste en cavale. D’autres ennuis en perspective pour Wilkinson quand il va devoir expliquer au propriétaire du cric qu’on lui a indélicatement subtilisé son outil. 

 

 

CHAPITRE 8 
pages 81à 92 
Quiproquo 

 

 

Briggs et Mortimer ont retrouvé la piste de l’automobiliste qui s’est arrêté pour cas de force majeure : il a un pneu dégonflé et cherche désespérément son cric pour le changer. Quand Wilkie lui apporte l’outil vital, son propriétaire, un vieux bonhomme dans les nuages répondant au nom de Crack, ne le reconnaît pas. Il faut 10 minutes à Wilkinson pour faire comprendre à M. Cric que c’est son crack, ou plutôt à M. Crack que c’est son cric. Les soucis de Wilkie ne sont pas finis. M. Crack lui demande poliment de l’aider à changer sa roue. Le professeur s’exécute mais la tâche n’est pas aisée : il faut s’allonger sous la voiture et celle-ci fuit. C’est finalement un Wilkinson défait, les cheveux en bataille, la cravate de travers, l’imperméable huileux, qui vient rejoindre le reste de la troupe.

 

 

CHAPITRE 9  
pages 93 à 108
Des chats et des cochons d’inde 

 

 

Les deux garçons repartent à la recherche du cochon d’inde. Ils tentent leur chance dans le potager du collège. Ils y trouvent le chat de Mme Smith que Mortimer prend dans ses bras pour éviter une rencontre électrique entre les deux animaux. C’est à ce moment-là que L.P. Wilkinson déboule. Le potager étant zone interdite, le professeur envoie les garçons dans son bureau où ils tombent nez à nez avec…le cochon d’inde. Par quel hasard se retrouve-t-il dans cet endroit ? Mortimer ayant gardé le chat dans les bras, il faut mettre le rongeur en sûreté. Les deux garçons montent au grenier où ils pourront mettre le cochon d’inde dans une cage à oiseau et laissent le chat dans le bureau de Wilkie. En voulant sortir du grenier, Bennett et Mortimer font tomber la poignée extérieure : ils sont maintenant prisonniers !

 

 

CHAPITRE 10  
pages 109 à 121
Dernières nouvelles de Charles Edward Munchicourt 

 

 

La grand-mère d’Atkins vient récupérer le cochon d’inde. Elle est à l’infirmerie où son petit-fils est alité. Wilkie arrive, embarrassé (il vient de se rendre compte de la nouvelle disparition de la bête et se demande qui, de Bennett ou du chat, l’a fait disparaître ). Il débite à Mme Atkins des explications incompréhensibles sur Henri IV (c’est le nom du chat de Mme Smith) enfermé dans son bureau. C’est ce –mauvais- moment que choisissent Bennett et Mortimer pour tambouriner sur la fenêtre de l’infirmerie à l’aide de la cage à oiseau suspendue au bout d’un fil, espérant ainsi pouvoir être libérés par Atkins. C’est malheureusement Wilkinson qui vient les libérer. Il remet en même temps la main sur Charles Edward et peut dissiper le malentendu au sujet des feuilles de choux. L’heure de la punition est venue pour les deux polissons : six pages du livre d’histoire à copier pour Mortimer et à apprendre par cœur pour Bennett.

 

 

CHAPITRE 11
pages 122 à 131  
Ce que l’on appelle des contributions indirectes 

 

 

Les profs décident d’organiser une petite fête avec gâteaux assortis en l’honneur de l’anniversaire de M. Hind. Pendant ce temps, les élèves du dortoir 4 planifient pour le même soir leur fameux banquet secret. Bennett, chargé de l’approvisionnement, fait la collecte des dons. Ceux-ci prennent des formes diverses : un mandat postal, des bouteilles consignées, des timbres froissés et tachés. Le tout doit permettre un festin mémorable qui deviendra peut-être une tradition dans l’histoire du collège.

 

 

CHAPITRE 12  
pages 132 à 143
Service d’intendance 

 

 

C’est le moment de faire les courses. Bennett, parti au village, en profite pour commander, à la demande de Wilkie, les gâteaux pour l’anniversaire de Hind. Ensuite, il part vers l’épicerie où il se voit successivement refuser les bouteilles, le mandat et les timbres fripés. Avec le peu d’argent qui lui reste, le festin se limitera à quelques saucisses et pommes de terre. Le soir arrive, on met les ingrédients à cuire sur la chaudière de la chaufferie, au sous-sol.

 

 

CHAPITRE 13 
pages 144 à 158 
Pas de fumée sans feu 

 

 

Briggs et Mortimer tombent sur le colis contenant les gâteaux pour la fête des profs. La boîte portant le nom de Bennett, ils pensent que celui-ci, disposant de fonds secrets, a voulu rajouter en douce un dessert pour compléter le banquet. Après avoir caché le colis dans l’encoignure abritant l’extincteur d’incendie, les deux garçons mettent au courant les autres occupants du dortoir, sauf Bennett parti surveiller l’état de cuisson du ragoût. M. Carter, de service ce soir là, sent une ambiance conspiratrice dans le dortoir. Voyant qu’on veut se débarrasser de lui, il s’attarde au contraire pour réparer un robinet qui fuit. Pendant ce temps, le ragoût déjà trop cuit devient carbonisé et dégage une fumée qui envahit le collège. M. Wilkinson, extincteur à la main, court à la chaufferie, escorté par Bennett. Le tas de cendres, seul résidu du fameux banquet, ne trahit plus les intentions festives du dortoir 4. En revanche, la boîte de gâteaux que l’extincteur ne cache plus est aux yeux de Carter la clef de l’énigme. Il va punir les contrevenants quand Bennett et Wilkie, remontant de la chaufferie, révèlent la véritable destination des gâteaux. Il n’y aura pas de punition pour le dortoir mais pas de banquet non plus. Carter en a profité pour dissiper le mystère sur le prétendu deuxième service pour les profs. Bennett a eu trop d’imagination comme d’habitude.

 

 

CHAPITRE 14  
pages 159 à 168
La visite de l’inspecteur 

 

 

Wilkinson conduit Briggs, qui va chez le dentiste, à Dunhambury. Revenant à sa voiture, il voit un policier en train de verbaliser. Wilkie s’explique, il s’est garé du mauvais côté par distraction. Le policier va-t-il faire suivre l’affaire ? Peu après, Briggs, qui rentre en bus, est soupçonné par le receveur de voyager indûment à demi-tarif (Briggs est très grand pour ses 12 ans). Le receveur va-t-il faire un rapport à son inspecteur ? se demande Briggs. Le lendemain, un inspecteur de l’Education nationale, M. Macready, se présente au collège. Il est accueilli par Carter qui envoie Mortimer prévenir Wilkinson (son cours d’histoire va peut-être être contrôlé). Morrison, lui, doit avertir Mme Smith. De quel inspecteur s’agit-il ? Pourquoi pas un inspecteur du gaz, imagine Morrison.

 

 


CHAPITRE 15
pages 169 à 180  
De quelques malentendus…

 

 

M. Macready est tour à tour conduit au sous-sol par Morrison pour relever les compteurs à gaz, puis entortillé par les explications filandreuses de Briggs (qui veut prouver, agenda à l’appui, qu’il a bien 12 ans). Sur ces entrefaites arrive Wilkinson. Enfin un adulte raisonnable, pense l’inspecteur.

 

 

CHAPITRE 16
pages 181 à 191  
Grâce à Bennett ! 

 

 

Wilkie, qui a fait l’association avec son stationnement illicite de la veille, a préparé quelques explications bien choisies. Certes, il a fait un impair en se garant du mauvais côté mais c’est parce qu’il pensait qu’hier était un jour pair. M. Macready se demande s’il n’est pas tombé dans un asile de fous. Enfin arrive le directeur, M. Pemberton-Oakes, qui parvient avec tact à clarifier la situation et dissiper la colère de l’inspecteur. Mais Wilkinson n’est pas au bout de ses peines, l’inspecteur veut tester les connaissances de sa classe. Quand il évoque la fin du XIIIème siècle ou le règne des Plantagenêts, c’est le mutisme complet. Mais dès qu’il parle de 1272, un déclic se fait dans la tête de Bennett : il vient de passer une semaine à apprendre les 6 pages de son livre d’histoire consacrés à Edouard Ier, 1272-1307. Bennett fait un exposé magistral sous l’œil admiratif de l’inspecteur. Une fois celui-ci parti, un ban est battu en l’honneur de Bennett avec l’approbation d’un Wilkinson soulagé.

 

 

 

Résumé : Patrick Galois

 

 

Bennett et Mortimer. Bibliothèque verte. Hachette. Illustrations : Jean Reschofsky

 

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