BENNETT / JENNINGS
D' ANTHONY BUCKERIDGE

 

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Bennett entre en scène, par Anthony Buckeridge

Titre original : Our Friend Jennings (1955) 



CHAPITRE 1 
(pages 5 à 13)
Occasion exceptionnelle 

 

M. Wilkinson surprend Bennett et Mortimer désoeuvrés dans la salle des loisirs. Il faut qu’ils trouvent une occupation profitable. Pourquoi pas collectionner des timbres ? Bonne idée, pensent les garçons. Mais où trouver les premiers timbres pour commencer la collection ? Dans un journal, à la bibliothèque, ils tombent sur une annonce alléchante promettant 50 spécimens étrangers, sans obligation d’achat. Bennett écrit aux généreux « donateurs » tandis que Mortimer commande une « véritable fausse moustache » qu’il compte utiliser dans une pièce de théâtre qu’il écrira pour la fête de fin d’année.

 

CHAPITRE 2  
(pages 14-22)
La pochette surprise 

 

Bennett reçoit la pochette de timbres. Dans un élan de générosité, il en distribue largement autour de lui. Son enthousiasme et celui de Mortimer sont toutefois douchés lorsque M . Carter leur révèle le vrai sens de l’offre : les timbres offerts en prime le sont à condition d’acheter les autres, ceux de la série Empires et Colonies, qui sont à un prix dépassant nettement les moyens pécuniaires de Bennett et Mortimer.

 

CHAPITRE 3 
(pages 23 à 35)
Le cross-country 

 

En raison des mauvaises conditions atmosphériques qui rendent les terrains de sport impraticables, un cross-country est organisé. Bennett fait équipe avec Mortimer dont les performances sportives, déjà médiocres en temps ordinaire, sont encore handicapées par l’absence de lacets à ses chaussures. Arrivant sur les terrains de la ferme Collins, ils tombent nez à nez avec une vache qui s’est échappée par la barrière laissée ouverte. Ils perdent encore du temps en s’escrimant à ramener la fugitive parmi ses pairs. Comble de malheur, Mme Collins se méprend sur leurs intentions et décide d’informer le directeur du collège de leur mauvaise conduite.

 

CHAPITRE 4   
(pages 36 à 48)
Ca ne se fait pas mais…

 

M. Wilkinson, chargé de pointer les coureurs à mi-parcours, voit exaspéré arriver Bennett et Mortimer avec un bon retard. Peu convaincu par leurs explications filandreuses, il leur intime de faire la deuxième moitié dans le temps imparti. Bennett redémarre mais il est très vite ralenti par le boulet qu’est Mortimer. Comment respecter la consigne ? Seule solution : prendre le bus. C’est confortablement installés à l’impériale qu’ils terminent la course, dépassant Wilkie haletant sur son vélo ainsi que d’autres coureurs. Seulement, quand ils arrivent au collège en un temps record et, qui plus est, venant de la mauvaise direction, M. Carter flaire la supercherie. Bennett est obligé d’avouer. C’est ce moment-là que choisit Mme Collins pour débarquer dans sa petite voiture. Une tuile de plus ?

 

CHAPITRE 5  
(pages 49 à 56)
Retour de chance 

 

Heureusement, Mme Collins, dessillée par son mari, vient féliciter les deux garçons. Mais il faut tout de même les punir pour l’autobus. On va couper la poire en deux : ils devront refaire la course dans une semaine mais en ayant l’autorisation de faire une pause rafraîchissement chez Mme Collins. En attendant, Bennett et Mortimer repartent à la chasse aux timbres perdus. Beaucoup d’élèves les ont déjà échangés contre d’autres biens. Seul Bromwich leur cède les siens. Ô stupeur ! Parmi les timbres sans valeur figure un exemplaire rarissime : le 1 penny noir représentant la reine Victoria.

 

CHAPITRE 6  
(pages 57 à 68)
Le 1 penny noir 

 

Au moment où Bennett essaie de vendre à Briggs le 1 penny noir pour pouvoir payer les autres timbres, un coup de vent emporte le fameux spécimen directement dans la gouttière qui surplombe la salle des professeurs. Bennett a besoin du filet à papillons de Morty ainsi que d’une paire de pinces pour récupérer le timbre. Or, Mortimer, qui venait de recevoir sa moustache, l’avait solidement fixée sur sa frimousse à l’aide d’une colle à caoutchouc. C’est donc Bennett escorté d’un Mortimer moustachu qui investit la salle des professeurs. Des bruits de pas se font entendre dans le couloir. Mortimer, imprudemment, claque la porte.

 

CHAPITRE 7  
(pages 69 à 82)
Le 1 penny rouge 

 

Le nouvel arrivant est M. Wilkinson. Scène du plus haut comique : Wilkie demande aux deux garçons la raison de leur présence. Bennett répond, sans mentir, qu’ils sont venus chercher un timbre. Morty qui faisait semblant de se moucher laisse par mégarde tomber son mouchoir et découvre son faciès moustachu. Wilkinson demande à Bennett s’il comptait attraper le timbre avec le filet à papillons et le saisir avec les tenailles. Bennett répond, là encore sans mentir, positivement. Wilkinson croit que les deux enfants se paient sa tête. Pendant que Mortimer se fait décoller la moustache grâce aux bons soins de Mme Smith, Bennett parvient à s’emparer du fameux timbre à partir de la salle voisine. Mais, après un passage dans l’eau, le 1 penny noir est devenu un vulgaire 1 penny rouge. Alors que Bennett s’apprête à écrire une véhémente lettre de protestation aux marchands de timbre pour cette escroquerie, Bromwich leur révèle le nœud de l’affaire : c’est lui qui a peint le timbre en noir. Il faut donc tout de même payer. Par chance, Mortimer possède deux carnets de timbres. Ils vont donc payer le marchand de timbres en timbres. Il manque juste un timbre pour affranchir l’enveloppe. Colère carabinée de Wilkie quand les deux garçons viennent de nouveau lui en demander un.

 

CHAPITRE 8 
(pages 83 à 96)
Ombres et lumières

 

Bennett et Mortimer refont le cross-country curieusement sans défaillance du second. A mi-chemin, Mme Collins leur offre un copieux goûter ainsi qu’un sac de châtaignes à emporter au collège. Comment les faire griller ? Pourquoi pas dans la chaufferie du sous-sol ?  pense Bennett. Mais, à peine y sont-ils entrés que survient Hawker, le veilleur de nuit, effectuant sa ronde. Il repart en fermant la porte à clef. Les deux collégiens sont coincés dans le noir ! Ils trouvent une rangée d’interrupteurs qu’ils actionnent désespérément pour allumer la lumière. Sans résultat…dans la cave. Dans le reste du collège, les ampoules émettent des signaux en morse, semant la pagaille. Carter et Wilkie descendent à la cave et découvrent deux petites figures noires qui en émergent. Bennett et Mortimer seront punis alors qu’ils auraient pu tout simplement demander à M. Carter l’autorisation d’utiliser son feu de cheminée.

 

CHAPITRE 9  
(pages 97 à 111)
Première répétition 

 

Mortimer s’attèle à l’écriture de la pièce de théâtre qui s’intitulera « Les 3 Espions de Chicago ». Pour pimenter l’action, il prévoit un meurtre à chaque tableau et une moustache qui va servir à différents protagonistes. Les répétitions commencent. Les apprentis acteurs s’empêtrent dans l’écriture en pattes de mouches de Morty. M. Carter ayant refusé de prêter son pistolet de starter, c’est Bennett qui, dans les coulisses, doit faire éclater des sacs en papier pour simuler le bruit de l’explosion. Mais cela prend trop de temps et Morrison qui, le doigt sur la détente de son pistolet en plastique, est sur le point de zigouiller Briggs, change d’arme et brandit un poignard…juste au moment où Bennett produit enfin la détonation attendue.

 

CHAPITRE 10  
(pages 112 à 120)
La visite de l’oncle Arthur 

 

L’après-midi de congé de la mi-trimestre arrive. Bennett espère la venue de son oncle Arthur mais n’en est pas sûr. Ayant invité Mortimer à se joindre à eux, une dispute éclate entre les deux garçons quand l’oncle semble faire faux bond. Mais son arrivée les réconcilie vite et tous 3 passent un excellent moment dans un très bon restaurant de Dunhambury . Malheureusement, l’oncle étant un homme d’affaires occupé, il doit regagner Londres prématurément. Pour ne pas laisser les deux enfants en plan, il leur offre une séance de cinéma. Le matin même, le directeur du collège a formellement interdit la fréquentation de ce lieu par crainte d’une épidémie de rougeole. Plutôt que de rester sous la pluie, Bennett et Mortimer décident quand même d’entrer dans la salle obscure.

 

CHAPITRE 11  
(pages 121 à 129)
Cache-cache au cinéma 

 

Les deux copains arrivant en cours de séance doivent bousculer leurs voisins de rangée pour se frayer un chemin. Après avoir vu le western, Bennett et Mortimer prennent la direction de la sortie quand, tout à coup, Bennett rebrousse chemin. Il a aperçu parmi les spectateurs Carter et Pemberton-Oakes (ceux-ci sont en reconnaissance car ils pensent réserver la salle pour le collège le surlendemain). Quand les deux collégiens reprennent leur place après force bousculade, ils ne sont pas très bien vus. Le film tire à nouveau à sa fin. Les lumières vont se rallumer. Pour échapper au regard des deux professeurs, Bennett et Mortimer s’accroupissent, semblant chercher quelque chose. Les spectateurs voisins leur prêtent la main mais quand Bennett avoue qu’il n’a rien perdu, il commence vraiment à avoir mauvaise presse. A ce moment-là, le film redémarre, les garçons se rassoient. Ecoeurés à l’idée de le voir une troisième fois et pressés par le temps, ils vont s’éclipser par la sortie de secours non sans avoir une nouvelle fois importuné leurs voisins. Arrivé dehors, Bennett s’aperçoit qu’il a oublié sa casquette à l’intérieur.

 

CHAPITRE 12  
(pages 130 à 138)
Du plaisir en perspective 

 

Bennett rentre nu-tête au collège. Il a un moment de frayeur lorsque le directeur du cinéma de Dunhambury téléphone, informant M. Wilkinson qu’on a retrouvé une casquette sous un fauteuil de salle. Comme la ligne est mauvaise, Wilkie comprend « casse-tête » et croit avoir affaire à un mauvais plaisant.

 

CHAPITRE 13  
(pages 139 à 148)
Etranges punitions 

 

Le lundi matin qui suit est consacré à la sortie cinéma pour voir le fameux western. Bennett, à cause de la perte de sa casquette, en est privé. Après la projection, une ouvreuse remet au professeur le couvre-chef oublié deux jours auparavant. Wilkie est intrigué : tous ses élèves sont chapeautés. Retournant la visière, il découvre inscrit le nom de…J.C.T. Bennett. Ainsi, le pauvre aurait été l’objet d’une mauvaise farce d’un de ses camarades, pense Wilkie pris de remords. Pourtant, quand il remet la casquette à son propriétaire, celui-ci ne manifeste ni rancœur, ni regret, à la grande surprise du professeur. Le mystère s’éclaircit peu après. Bennett se trahit : il connaît mieux que ses copains l’intrigue du film, et pour cause ! Il est obligé de tout avouer. M. Carter se trouve enclin à l’indulgence, reportant la faute première sur les épaules de l’oncle Arthur. Après tout, Bennett a déjà été puni en étant privé de sortie. Comme l’argument ne s’applique pas à Mortimer, c’est Wilkinson qui, contre toute attente, vient à sa rescousse. Il n’est pas de pire punition, affirme-t-il, que d’avoir été forcé de voir ce navet trois fois.

 

Chapitre 14 
(pages 149 à 158)
Changement de programme 

 

Les répétitions des « Trois Espions de Chicago » ont pris du retard à cause d’une épidémie de grippe. De plus, la moustache de Mortimer, élément essentiel de la pièce, est partie chez le teinturier. Se rangeant à l’avis de M. Carter et de Mme Smith, les acteurs en herbe décident de jouer plutôt un passage de Henri V de Shakespeare. Tous les rôles sont distribués sauf un, celui du Roi, dont les tirades très longues rebutent les garçons. Et si on confiait ce rôle prestigieux à Wilkinson qui se vante d’avoir une mémoire électronique ? Ce dernier après quelque hésitation relève le défi : il jouera Henri V.



Chapitre 15  
(pages 159 à 171)
Panique dans les coulisses 

 

Le jour de la fête de l’école arrive. Le clou du spectacle sera certainement la représentation de Henri V. Les seigneurs d’Azincourt connaissent leur texte sur le bout des doigts. Il ne leur reste plus qu’à enfiler les costumes (armures et casques) en carton doré, fabriqués par Mme Smith. Or celle-ci, non informée de la personnalité qui va jouer le rôle du roi, les a fait tous de la même taille. Consternation ! Faute de mieux, Bennett s’empare d’une couverture de laine rouge et d’un seau à charbon noirci pour les proposer à Wilkie. Celui-ci est en train de se lamenter devant Carter. Débordé par les corvées de fin de trimestre, il n’a pas eu le temps d’apprendre son rôle au-delà des 4 premiers vers ! Autre bévue du prof : il a oublié de décommander Laurent Solliver, un acteur qu’il avait invité à participer au spectacle.

 

Chapitre 16 
(pages 172 à 184)
 La bataille d’Azincourt 

 

Bennett apporte le seau et la couverture à Wilkinson. Celui-ci, outré à l’idée de revêtir cet accoutrement grotesque, trouve là une bonne raison pour se défiler : il ne jouera pas Henri V. Bennett abattu tombe sur…Laurent Solliver qui, de bonne grâce, accepte de remplacer l’acteur défaillant. La tirade d’Azincourt dans Henri V fait justement partie de son répertoire. Grâce à lui et au souffle épique qu’il communique à ses partenaires collégiens, le public de Linbury retiendra longtemps cette représentation théâtrale. 

 

 

 

Résumé : Patrick Galois

 

 

Bennett entre en scène. Bibliothèque verte. Hachette. Illustrations : Daniel Billon

 

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