BENNETT / JENNINGS
D' ANTHONY BUCKERIDGE

 

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Bennett et Mortimer, par Anthony Buckeridge

Titre original : Jennings and Darbishire  (1952) 



 

CHAPITRE 1 
pages 5 à 16 
Bon anniversaire 

 

 

C’est l’anniversaire de Bennett. Contrairement au règlement, il se lève et s’habille avant que la cloche ait sonné. M. Wilkinson va sévir quand Mortimer, l’informant de la circonstance particulière, réveille son bon cœur. Bennett reçoit comme cadeaux un appareil photo et un petit matériel d’imprimerie. Aidé de Mortimer, il va pouvoir lancer la « Gazette de la Troisième Division ».

 

 

CHAPITRE 2 
pages 17 à 32 
Un cadeau indésirable 

 

Désirant grappiller des infos pour leur journal, les deux camarades se rendent au port de Linbury. Ils y trouvent un chalutier français : beau sujet pour la pellicule. Comme l’équipage ne baragouine pas un mot d’anglais, Morty, nouvellement promu correspondant à Paris, est chargé d’exprimer la requête en français. A la place du mot « pêcheur », il emploie « poissonnier ». Les braves marins s’imaginent que les garçons veulent du poisson. Ils leur en offrent plein les bras.

 

 

CHAPITRE 3 
pages 33 à 47 
Cuisine et photographie 

 

 

Rentrant au collège avec leur colis, Bennett et Mortimer tombent inopinément sur M. Carter. En hâte, ils dissimulent leur butin dans leurs poches, un exemplaire trouvant refuge sous la casquette de Bennett. M. Carter, à qui on ne la fait pas, leur conseille de se débarrasser du poisson. Ce qu’ils vont faire…le lendemain matin. Sous prétexte de développer les photos dans la chambre noire, ils préparent un petit déjeuner spécial. Mais ils font frire le poisson dans un bac à développement… en celluloïd qui prend feu. Asphyxié par l’âcre fumée qui emplit la pièce, Mortimer est obligé d’ouvrir la fenêtre, trahissant ainsi leur présence aux yeux de M. Wilkinson qui prenait l’air dans la cour.

 

 

CHAPITRE 4  
pages 48 à 59 
Prestidigitation 

 

Wilkie fonce dans la chambre noire. Bennett a juste eu le temps de cacher les poissons compromettants sous sa veste. Les deux garçons sont expédiés dans le bureau de Wilkinson avec le professeur à leurs trousses. Pendant que Mortimer essaie vainement de le retenir sur le palier, Bennett, rentré dans son bureau, parvient à se débarrasser du paquet. Mais où l’a-t-il fourré ? se demande Mortimer. Tout simplement dans la hotte de la cheminée. Les poissons ne peuvent y rester longtemps sans révéler leur présence. Aussi Mortimer tente-t-il plusieurs fois de les récupérer mais il tombe à chaque fois sur Wilkinson, l’obligeant à épuiser son catalogue de prétextes pour ses visites répétées.

 

 

CHAPITRE 5 
pages 60 à 73 
La Gazette de la Troisième Division

 

 

Grâce à la machine à écrire de Carter, venue en renfort du petit matériel d’imprimerie, le premier numéro de la gazette paraît à temps et fait fureur dans le collège. Sur une idée de Carter, le journal propose deux concours, l’un de poésie, l’autre d’écriture, avec en prix des gâteaux de Savoie (que Bennett compte extorquer à sa tante Angèle). Nouvelle tentative pour récupérer les poissons lors du match de foot arbitré par Wilkinson : Mortimer retient le professeur sur le terrain par des questions vaseuses puis par la recherche de ses lunettes égarées, tandis que Bennett se précipite dans son bureau. Stupeur ! les poissons ont disparu. La main dans la cheminée, Bennett est surpris par l’arrivée inopportune du directeur en personne, M. Pemberton-Oakes.

 

 

CHAPITRE 6 
pages 74 à 86 
Une partie de pêche 

 

 

Le directeur qui a rendez-vous avec Wilkinson renvoie Bennett qui retrouve Mortimer. Dans l’esprit fertile de Bennett germe un nouveau plan : puisque le poisson est inaccessible par le bas, on va le déloger par le haut, en passant dans la cheminée un fil muni d’un cintre en guise de crochet. Seulement, sur le toit, ils découvrent une forêt de cheminées ! Dans la première, ils pêchent d’abord un nid d’oiseau puis le cintre ne rencontre plus d’obstacle jusqu’en bas…où il se balance dans l’âtre sous les yeux ébahis de Wilkie et du directeur. Bennett scrute une seconde cheminée et y prononce ces paroles « Je regarde l’obscurité pour trouver la lumière » qui, amplifiées par le conduit, vont résonner comme une mystérieuse prophétie de l’au-delà aux oreilles de Mme Smith. Pendant ce temps, Wilkinson, monté sur le toit, alpague les deux chenapans. Finalement, c’est Briggs qui, dispensé de sport, avait retiré depuis longtemps le poisson de la cheminée. Que de soucis inutilement !

 

 

CHAPITRE 7 
pages 87 à 98 
Ce qu’il y a de commun entre un gâteau de Savoie et une grammaire latine

 

 

Il est temps de juger les productions pour les concours. Malheureusement, Bennett a oublié de poster la lettre commandant les 2 gâteaux à Tante Angèle. N’ayant rien à offrir, les deux complices espèrent avoir affaire à des compétiteurs si mauvais qu’ils seront indignes d’un prix. Les piètres efforts poétiques de Binns, Morrison ou Atkins ne déçoivent pas leur attente. Seul le poème de Briggs mérite récompense. Mais comment trouver l’argent pour acheter un gâteau ? Peut-être en vendant l’exemplaire de Bennett de la « Grammaire Latine » de Grimshaw qui semble très ancien (est-ce une édition princesse ou princeps ?). Il part le chercher après l’extinction des feux pour l’examiner de plus près. Il tombe sur le directeur qui est agréablement surpris de l’engouement soudain manifesté par Bennett pour les lettres classiques.

 

 

CHAPITRE 8 
pages 99 à 109 
Honte au plagiaire !

 

 

Bennett s’en va avec Morty à Dunhambury, sa Grammaire Latine sous le bras, ainsi que celle de Briggs. Un libraire leur en propose une somme modique mais c’est pour revendre les ouvrages…au directeur du collège de Linbury en personne. Les deux enfants se ravisent et, en partant, renversent l’étalage : les « Œuvres Complètes » de Shakespeare atterrissent dans le caniveau. En essuyant le livre, Bennett tombe sur la réplique parfaite du poème de Briggs. Ainsi, celui-ci n’est qu’un vulgaire plagiaire.

 

 

CHAPITRE 9 
pages 110 à 122 
Mortimer a des ennuis

 

 

Briggs dissipe le malentendu : il concourait pour la plus belle écriture. Il mérite donc bien son prix. Que lui offrir ? Comme une inspection des manuels scolaires va avoir lieu, Briggs souhaite, plus que toute chose, rentrer en possession de sa grammaire latine. Le manuel n’ayant pas été vendu, Bennett peut le lui remettre cérémonieusement. L’équipe de foot de Linbury va jouer en déplacement à Bracebridge. Mortimer est convié en qualité de juge de touche et, accessoirement, photographe pour La Gazette. Patientant dans une salle de cours pendant que les sportifs se changent, il se retrouve coincé dans une classe de retenue, sous la férule d’un professeur tyrannique répondant au sobriquet de Renardeau.

 

 

CHAPITRE 10 
pages 123 à 129 
Destination inconnue

 

 

Mortimer arrive sur le terrain trop tard pour photographier le seul but de la rencontre. Le match terminé, les joueurs rentrent en train. Arrivé à Dunhambury, Bennett s’aperçoit qu’il a oublié un gant dans son compartiment. Accompagné de Mortimer, il retourne dans le train. Celui-ci redémarre, entraînant contre leur gré les deux collégiens vers la prochaine station, perdue dans la campagne et portant le nom pittoresque de Siflegifle Roof. Entre-temps, Bennett a retrouvé son gant : il était simplement sur sa main !

 

 

CHAPITRE 11 
pages 130 à 139 
A la recherche des disparus

 

 

Une fois dans l’autobus, Wilkinson contrôle son effectif. Il en manque deux ! Bennett et Mortimer comme toujours ! Arrivé au collège, Wilkie téléphone au chef de gare de la station suivante. Tâche rendue plus ardue car il en a oublié le nom exact : est-ce Giflesifle Roof ? ou Ronflesifle Stop ? Finalement, il obtient le renseignement voulu : oui, deux garçons du collège sont bien descendus du train à Siflegifle Roof. Une expédition de secours part, la nuit tombée, dans la lande du Sussex, avec les joueurs de foot patronnés par les deux professeurs. Pendant ce temps, Bennett et Morty tournent en rond dans la campagne. Quand ils découvrent les autres garçons partis à leur recherche, ils pensent faussement que ceux-ci ont également raté le bus. Aussi décident-ils de se fondre dans le groupe discrètement.

 

 

CHAPITRE 12 
pages 140 à 146 
Les ombres de la nuit

 

 

Au moment où le groupe de secours réunit ses forces pour appeler à pleins poumons Bennett, celui-ci, qui se tenait juste derrière Wilkie, répond présent. Convoqués par le directeur, Bennett et Mortimer sont privés de sorties sportives jusqu’à la fin du trimestre.

 

 

CHAPITRE 13 
pages 147 à 153 
Interview de deux personnages illustres

 

 

Bennett et Mortimer consacrent le deuxième numéro de la Gazette à la biographie de personnages fameux comme Jules César ou Shakespeare ou moins fameux comme Carter ou Wilkinson. M. Carter, questionné sur son âge, répond par une devinette mathématique trop compliquée pour Bennett. Quant à Wilkie, il refuse de révéler la signification de ses initiales, L.P., n’osant avouer qu’il se prénomme Léopold.

 

 

CHAPITRE 14 
pages 154 à 166 
Briggs devient généreux

 

 

Dans un élan de générosité, Briggs invite Bennett et Mortimer à déguster des beignets à la pâtisserie Lumley. Briggs ayant changé de veste a oublié son argent au collège. En courant comme un dératé, il a peut-être le temps de faire l’aller-retour assez vite pour libérer ses invités avant le début de la classe de retenue organisée par Wilkinson. Quand il arrive au collège, haletant, il n’a plus assez de souffle pour répondre à Wilkinson qui l’expédie directement en cours.

 


CHAPITRE 15 

pages 167 à 176 
L’invitée payante

 

 

Bennett et Mortimer, coincés chez Mme Lumley, continuent à s’empiffrer de beignets pour donner le change. Arrive quelqu’un, serait-ce Briggs ? Mais non, ce n’est qu’une inconnue. En fait, il s’agit de Margaret Wilkinson venue dire bonjour à son frère. Ignorant son identité, les deux garçons se laissent aller à raconter leurs malheurs en même temps qu’à proférer des commentaires fort disgracieux sur le compte de son frère. Bennett se livre même à une imitation de l’explosion atomique de Wilkie. Margaret, d’un naturel plus compréhensif que Léopold, leur avance l’argent et les raccompagne au collège. Elle y est accueillie par Carter qui révèle l’identité de l’inconnue, provoquant la stupeur et l’effroi de Bennett et Mortimer.

 

 

 

 CHAPITRE 16 
pages 177 à 187 
Une visite pour M. Wilkinson

 

 

Bennett et Mortimer s’attendent à un accueil orageux (ils ont séché la classe de retenue et Margaret a dû répété à son frère leurs propos désobligeants). Or, tout au contraire, M. Wilkinson, que sa sœur a réussi à amadouer, se montre charmant avec les garçons allant même jusqu’à leur offrir quelques petits gâteaux (mais après tout ce qu’ils viennent d’ingurgiter…). Margaret livre un scoop pour le journal de la 3ème division : non le prénom de son frère, qui va rester secret, mais ses exploits sportifs. Avec l’équipe de Cambridge, il a remporté trois fois la course d’aviron contre Oxford.

 

CHAPITRE 17 
pages 188 à 190 
Spéciale dernière

 

La nouvelle, imprimée en première page de la Gazette, fait sensation : Wilkinson champion d’aviron ! Auréolé d’une nouvelle popularité, le professeur est assailli par les demandes d’autographe. Même s’il feint la colère (Ah ! ces petits garnements !), on sent bien qu’en son for intérieur, il est comblé.

 

 

 

Résumé : Patrick Galois

 

 

Bennett et Mortimer. Bibliothèque verte. Hachette. Illustrations : Jean Reschofsky

 

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