BENNETT / JENNINGS
D' ANTHONY BUCKERIDGE

Bennett en Vacances, par Anthony Buckeridge

Titre original : Jennings at Large (1954)

Chapitre 1 
(pages 7 à 15) 
La Chanson des Adieux

Le dernier jour du 3ème trimestre, les collégiens de Linbury entonnent à pleine voix, avec la complicité des professeurs, la " Chanson des Adieux "… Mais huit élèves ont la chance de partir une semaine en camping dans le Surrey avec Messieurs Carter et Wilkinson. Ils chargent le minibus, assez exigu : Wilkinson a un tri sévère à effectuer, entre le violoncelle de Martin-Jones et les gerbilles apprivoisées de Briggs !

Chapitre 2 
(pages 16 à 25) 
Un Camping très animé

Près de Southcombe, à 50 km de Londres, les campeurs s'installent dans un champ. Mais le dressage de la tente, sous les féroces bourrasques de vent et la pluie qui se déchaîne, va s'avérer très problématique. Le pauvre Wilkinson dirige l'opération, son collègue étant parti au ravitaillement. Comble de déveine, le sol est bourré de silex ! Bennett, qui maintenait à grand-peine un pan de la tente menacée d'être emportée par la tourmente, est sommé par le professeur de la fixer n'importe où, pourvu que ça tienne… Il l'attache au pare-chocs du minibus tout proche. La pénible besogne achevée, Wilkinson part chercher Carter en minibus, et… désastre ! Tout est à refaire. Quand Carter, bien sec, arrive enfin, il fait remarquer que ladite tente étant montée face au vent, il va falloir la retourner. C'est lui qui s'en chargera, de main de maître.

Chapitre 3 
(pages 26 à 38) 
Une Ménagerie dans les Bois

Partis en excursion dans les environs, les enfants et Mr Carter font la connaissance de La Retraite et sa propriétaire, Madame Hockin, fermière désargentée au grand cœur qui a recueilli des animaux délaissés car trop vieux. Veuve, elle n'a guère les moyens d'enclore son domaine, et ses protégés vagabondent aux alentours, au grand dam du Major Rudgers, son irascible voisin, qui accueille souvent les fautifs à coups de fusil ! Les campeurs empruntent pour rentrer un sentier public que le Major prétend fermé, car sur ses terres : Mr Carter, très digne, maintient son bon droit, et le groupe passe…

Chapitre 4 
(pages 39 à 56) 
Chez Tante Angèle

A la fin de la semaine de camping, Bennett, dont les parents sont en Norvège jusqu'à la fin du mois, est hébergé chez sa tante Angèle Birkinshaw, assistante sociale, qui vit au 7ème étage d'un immeuble à Gaitskell Court, en banlieue sud-ouest de Londres. Le gardien, Mr Fagg, vient avertir Angèle que les deux râleuses du 4ème, Mesdames Pratt et Plumrose, font signer une pétition contre le bruit des enfants dans la cour ! Bennett rencontre dans l'escalier une jeune fille de son âge, Emma Sparrow, qui habite dans l'appartement 72, à l'étage au-dessus. Elle cache un petit chien qu'elle veut garder en fraude, malgré l'interdiction de détenir des animaux dans l'immeuble… Elle a en fait toute une ménagerie, et panique, car Mr Fagg a sonné chez elle. Saurait-il tout ?

Chapitre 5 
(pages 57 à 69) 
Un Plan impeccable

Heureusement, Bennett a un plan : pendant que Fagg (qui répare une vitre) attendra sur le seuil le retour des parents d'Angèle, Emma fera descendre au bout d'une corde ses protégés clandestins, que Bennett rattrapera par la fenêtre du dessous ! Hélas, le stratagème tourne mal : les deux vieilles biques sont venues s'inscruster chez Tante Angèle sous prétexte de prendre le thé, et catastrophe… Poissons rouges dans l'évier, tortue sur la machine à laver, hérisson sous la théière, " rats " (en fait, les hamsters) se balançant devant la fenêtre : épouvantées, scandalisées, elles fuient chez Mr Fagg !

Chapitre 6 
(pages 70 à 83) 
Le Coup du Lapin

Mis au courant par mesdames Pratt et Plumrose du délit de ménagerie, la pauvre Emma Sparrow, sommée de vider l'immeuble de ses indésirables compagnons, s'y résigne la mort dans l'âme… Bennett a suggéré de les offrir en ville à un marchand d'animaux ; ils s'y rendent, et tombent dans un commerce surchauffé et crasseux, où Emma veut sauver un lapin déshydraté et au bord de l'asphyxie dans sa vitrine ! Une querelle débute entre les deux enfants indignés, et le jeune vendeur hargneux, qui ne s'émeut guère de la santé des animaux que le patron absent lui a demandé de garder.

Chapitre 7 
(pages 84 à 97) 
L' Ultimatum

Une cliente l'ayant acheté pour elle, Emma rentre dans l'immeuble avec dans ses bras le lapin… Mr Fagg, outré, se demande si elle se ficherait pas un peu du monde, mais cette fois, Bennett a trouvé : on n'a qu'à les confier à cette dame du Surrey, celle qui recueille les animaux dans sa ferme ! Hélas, il a oublié son nom. On la trouve malgré tout. Accompagnés à la gare dans le minibus de Mr Fagg, les deux enfants partent en train avec leurs animaux, le chien Bobby en tête. A Southcombe, ils réalisent qu'ils ne peuvent les porter tous chez Mme Hockin. Ils décident de les laisser momentanément sur place, et coupent par le sentier interdit du Major Rudgers. Bobby échappe à son collier, s'enfuit, et peu après, horreur : des coups de feu éclatent !

Chapitre 8 
(pages 98 à 108) 
Nouvelles menaces

Les enfants, indignés et inquiets, tiennent tête au Major Rudgers qui, furieux, avertit froidement Madame Hockin (accourue au bruit avec dans ses bras un Bobby terrorisé mais indemne) de son intention d'intenter contre elle une action en justice, pour la forcer à enclore entièrement sa propriété. Il en a le droit, mais le coût en serait tel que c'est la fin virtuelle de la ménagerie de Madame Hockin : La Retraite devra fermer ! Les deux enfants, atterrés, formulent le vœu (illusoire) de l'aider financièrement.

Chapitre 9 
(pages 109 à 123) 
Une Idée géniale !

Bennett a un nouveau plan pour gagner l'argent nécessaire à la clôture de Mme Hockin : Emma et ses amis vont organiser au bas de l'immeuble une vente de charité, une brocante-kermesse ouverte aux gens du quartier, avec attractions et objets divers offerts à la vente, pour la bonne cause : " S.O.S. Animaux " ! Mais les râleuses du 4ème entendent bien interdire cette bruyante manifestation… Mr Fagg, malicieux, suggère aux enfants d'inviter le maire, Madame Freeman, qui accepte d'enthousiasme cette occasion d'une action de solidarité dans le quartier. Du coup, les rombières changent d'optique : elles participeront (avec leur pingrerie naturelle, bien sûr) à la petite fête.

Chapitre 10 
(pages 124 à 133) 
La Kermesse

Après trois semaines passées chez ses parents (rentrés d'Oslo), Bennett revient chez Angèle pour la kermesse. Mme Pratt a offert à la vente un vieux transistor cassé : il ferait selon elle une jolie garniture de cheminée. Mme Plumrose offre, elle, un gâteau qui ira à qui en devinera le poids exact… ce qui sera difficile, car la rombière l'a lesté volontairement d'un poids d'un kilo ! Il y a trop peu d'objets à vendre, pense Emma. Sa mère l'autorise à aller fouiller dans leur grenier pour compléter le plateau. Elle y trouve, entre autres, un vieux sac de dame qu'elle espère vendre au moins 25 cents !

Chapitre 11 
(pages 134 à 144) 
Le Gros Lot

La loterie n'a pas de gros lot ! Mr Fagg bricoleur répare le transistor, que gagne… sa donatrice, heureuse de cette bonne affaire. Le vieux sac, vendu à une inconnue au pull jaune, contenait 47 livres épargnées pour leurs vacances par la maman d'Emma ! Mr Fagg, encore lui, sauvera la situation : intrigué par ce sac qu'il croyait oublié sur la table par une maman d'organisateurs, il a trouvé la somme cachée à l'intérieur, et l'a gardée. Ouf ! Emma respire, et lui saute au cou. D'autant que leur bienfaiteur n'a pas eu de chance : en voulant déplacer le lourd gâteau de Madame Plumrose, il se l'est pris sur le pied, et s'est fait très mal. Que faisait dedans ce poids d'un kilo ? Les enfants dans leur candide naïveté, se le demandent et n'en trouvent pas l'explication.

Chapitre 12 
(pages 145 à 152) 
Retour à Linbury

Rentré à Linbury, Bennett raconte ses aventures, et confie à ses amis ses espoirs dans la recette de la kermesse. Or, déception : celle-ci n'a rapporté que 22 livres et 40 cents. Bennett décide alors d'organiser, sur les 38 km de Linbury à La Retraite, un marathon subventionné par de généreux donateurs ! Mr Carter propose de suivre en minibus les six relayeurs volontaires, avec le ravitaillement. Pour que la somme investie aille à Mme Hockin, il faudra boucler le parcours en six heures juste. A 6,5 km/heure de moyenne, les trois équipes de deux coureurs auront en principe de la marge…

Chapitre 13 
(pages 153 à 166) 
Le Marathon

Après un début de parcours rapide, les incidents se succèdent : lacet cassé de Briggs, ampoule de Rumbelow, chute dans un fossé de Mortimer… Restent 14 km à faire, et plus que 2 heures ! Un troupeau de vaches caracolantes retarde le minibus, pendant qu'Atkins et Rumbelow ont pris, au jugé, la mauvaise direction à un croisement sans panneau. Le retard est tel que 3 relais raccourcis, au maximum de leur vitesse, seront nécessaires pour conserver une petite chance d'arriver avant 16 heures. Mais horreur, le minibus ne démarre plus ! Cette panne de pompe à essence va-t-elle tout gâcher ?

Chapitre 14 
(pages 167 à 175) 
C'est gagné !

Heureusement, une grosse voiture de luxe s'arrête, accepte de convoyer les relayeurs et les six garçons, à bout de souffle, parviennent (par le raccourci du Major Rudgers, qui les pourchasse en vain) à 16 heures pile au but ! Les 55 livres et 20 cents offerts à Mme Hockin vont pouvoir sauver La Retraite, n'est-ce pas ? Les garçons l'espèrent… Ils sont pourtant loin du compte : il en faudrait 2700, pour enclore toute la propriété. La situation semble définitivement compromise, quand le miracle survient de la riche conductrice qui les a amenés, Mme Seymour : propriétaire d'un manège de chevaux arrivé à expiration de bail, elle pense que cette étendue boisée ferait bien son affaire !

Chapitre 15 
(pages 176 à 188) 
Un Cheval dans la Cour !

Une lettre de Mme Hockin apprend quelques semaines plus tard à Bennett la bonne nouvelle : tout est arrangé. La Retraite subsistera avec le manège d'équitation, dont les bénéfices permettront d'enclore la propriété… Il est heureux que le minibus soit tombé en panne, finalement ! Les garçons sont invités à voir tout cela aux prochaines vacances de Noël. Emma, à Londres, elle est informée que les deux co-propriétaires, de retour du Hertfordshire où elles iront chercher un poulain, viendront lui rendre visite à Gaitskell Court. Le poulain a besoin de se dégourdir les jambes : Emma est ravie de le promener un peu à la bride dans la cour, faisant s'étouffer de rage les deux mémères du 4ème, mesdames Plumrose et Pratt ! Mr Fagg, averti, les prend pour des folles, mais constate bientôt qu'elles ont raison. Et Emma en plus, le fait marcher ! Quant à Bennett et Mortimer, à Linbury, ils se réjouissent déjà d'aller avec leurs copains, à Noël, aider Mmes Seymour et Hockin à installer leurs nouvelles écuries. Après cela, conclut Bennett (ce sera sa dernière phrase avant 14 ans, l'avant-dernier Jennings étant daté de 1991) : " nous n'aurons qu'à attendre pour voir ce qui arrivera !… "

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